Compromis des Nobles — Wikipédia

Illustration de l'article sur le Compromis des Nobles, dans l'Histoire de la Belgique (en néerlandais : Geschiedenis van België) de Hendrik Conscience, dans une édition de 1859.

Le Compromis des Nobles (en néerlandais : Eedverbond der Edelen) est un texte politique publié en avril 1566 à Bruxelles, capitale des Pays-Bas (qui s'étendent alors depuis l'Artois au sud jusqu'à la Frise au nord[1]), au début du règne de Philippe II, souverain des dix-sept Provinces des Pays-Bas, et par ailleurs roi d'Espagne. Il s'agit de l'expression des exigences d'une partie importante de la noblesse néerlandaise, exigences relatives à diverses ordonnances de Philippe II, notamment celles concernant la répression du protestantisme.

Le , ce texte est présenté comme une pétition à Marguerite de Parme, régente des Pays-Bas, qui la transmet au roi d'Espagne. La réponse négative de Philippe dans la dernière de ses Lettres de Ségovie transforme le mouvement politique en une révolte, dite révolte des Gueux, à l'origine de l'insurrection des Pays-Bas qui commence en 1568 et s'achève en 1648, d'où son nom rétrospectif de guerre de Quatre-Vingts Ans.

Contexte[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas de Charles Quint[modifier | modifier le code]

Charles de Habsbourg (1500-1558) devient en 1516 souverain des Pays-Bas bourguignons, qui lui viennent de sa grand-mère[2] Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire. Il devient la même année roi de Castille et roi d'Aragon en tant que petit-fils des Rois catholiques, et en 1519, chef de la maison de Habsbourg en tant que petit-fils de Maximilien d'Autriche, à qui il succède sur le trône impérial en se faisant élire en 1520 (Charles Quint est son nom d'empereur).

Au cours de son règne, Charles étend son pouvoir à dix-sept des provinces des Pays-Bas, qui sont des fiefs du Saint-Empire romain germanique : le duché de Brabant, le comté de Flandre[3], le comté de Hollande, le duché de Luxembourg, etc. Par la Pragmatique Sanction de 1549, il les dote d'un statut particulier au sein de l'Empire, dans le cadre du cercle de Bourgogne. Il développe aussi des institutions centralisées, notamment le Conseil d'État, les chambres des comptes et le grand conseil de Malines (tribunal suprême).

En 1555, décidant de renoncer à ses pouvoirs, il scinde son héritage entre son fils Philippe (1527-1598), qui reçoit les Pays-Bas et le comté de Bourgogne (1555), puis l'Espagne[4] (1556), et son frère Ferdinand (1503-1564), qui reçoit les possessions de la maison de Habsbourg, puis est élu empereur.

Les premières années de Philippe II[modifier | modifier le code]

Le début du règne de Philippe II est marqué par la fin de la onzième guerre d'Italie, avec le traité du Cateau-Cambrésis (1559). Décidant alors de rentrer en Espagne, il fait appel à sa demi-sœur Marguerite de Parme, née en 1522 à Audenarde et élevée à Bruxelles[5], pour diriger le gouvernement des Pays-Bas (avec le titre de « gouvernante et régente »). Il lui laisse aussi trois conseillers dévoués : le cardinal de Granvelle, un Comtois, et deux Néerlandais : Viglius van Aytta et Charles de Berlaymont.

En 1560, une réforme des évêchés donne aux Pays-Bas leur autonomie religieuse : ils sont désormais répartis en dix-huit diocèses, dont trois archidiocèses (Cambrai, Utrecht et Malines), ce dernier étant siège primatial[6].

Mais dans les années de paix qui suivent la paix avec la France, les relations entre Philippe II et ses sujets néerlandais, en particulier les nobles, dont beaucoup se trouvent démobilisés, se tendent autour de deux problèmes majeurs : la question des institutions des Pays-Bas ; la question du statut du protestantisme, présent aux Pays-Bas depuis les débuts de la Réforme luthérienne, et qui se développe considérablement dans les années 1550-1560 sous la forme du calvinisme.

La question institutionnelle[modifier | modifier le code]

Sur le plan constitutionnel, tout d'abord, la question centrale est celle du modèle politique : absolutisme royal ou collaboration avec les élites ?

Marguerite de Parme doit en toutes choses en référer au roi, elle ne dispose pas de la liberté de ses deux devancières[réf. nécessaire], Marguerite d'Autriche, tante de Charles Quint, de 1506 à 1530) et Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint, de 1530 à 1555)[7].

Elle s'appuie sur les institutions établies par Charles Quint, en particulier les trois conseils collatéraux : conseil d'État, conseil privé, conseil des finances. Ces deux derniers sont des conseils techniques où dominent les juristes et les financiers[pas clair].

Le conseil d'État, en revanche, traite des questions de politique générale et compte parmi ses membres des représentants des grands lignages néerlandais : le prince Guillaume d'Orange, le comte Lamoral d'Egmont, Philippe de Montmorency, comte de Hornes, Philippe de Cröy, duc d'Arschot, Antoine de Lalaing (nl), comte de Hoogstraten. La haute noblesse trouve son compte dans ce système qui lui permet de participer aux affaires, sur le modèle médiéval (féodal) d'une noblesse conseillant le prince et prenant part à ses décisions.

La haute noblesse détient aussi les postes de stathouder (littéralement « lieutenant (du prince) »), c'est-à-dire de gouverneur de province : Guillaume d'Orange est stathouder de Hollande et de Zélande, Charles de Berlaymont stathouder de Namur, etc.

Les nobles de rang inférieur, en revanche, sont exclus du gouvernement, tout comme les bourgeois et le peuple. Les petits nobles doivent se contenter de fonctions locales, simplement chargés d'appliquer la politique royale sans la discuter[réf. nécessaire]. Ils sont cependant représentés dans les États provinciaux.

À l'occasion sont réunis les États généraux, organisme composé des délégués des trois états de chaque province. Depuis le début du XVIe siècle, ces États généraux s'étaient quelque peu transformés en une tribune politique[réf. nécessaire], mais leur rôle premier reste la négociation des subsides exceptionnels demandés par le souverain. Pour éviter l'épreuve de force, Marguerite de Parme évite le plus possible de les convoquer[pas clair][8].

En ce qui concerne les villes, qui à la fin du Moyen Âge, disposaient d'une large autonomie assurée par les chartes de franchise et aux privilèges obtenus au cours du temps, le règne de Charles Quint a été marqué par la limitation de cette autonomie, processus dont l'exemple emblématique est la répression de la révolte de Gand de 1539. Néanmoins, les municipalités conservent un rôle important dans l'administration de la justice.

La question religieuse[modifier | modifier le code]

Comme Charles Quint, Philippe est un défenseur de la foi et de l'Église catholiques. C'est à contrecœur qu'en septembre 1555, Charles a dû accepter en tant qu'empereur, après trente ans de guerres, la paix d'Augsbourg, qui permet à chaque prince de l'empire de choisir la confession de sa principauté (catholique ou luthérienne).

À cette date, l'Espagne est, selon une expression d'époque, « saine d'hérésie », mais il n'en va pas de même des Pays-Bas, situés entre deux pays (la France et l'empire) où le protestantisme est très présent. Ils connaissent même une forte poussée du calvinisme, particulièrement dans les comtés de Flandre et de Hainaut, où les artisans de l'industrie textile adoptent souvent le calvinisme.

Poursuivant la politique répressive de son père, Philippe confirme d'anciennes ordonnances (dites « placards ») et en promulgue de nouvelles, qui rendent l'hérésie passible de la peine capitale. Ces placards restent dans un premier temps lettre morte. Les autorités locales les appliquent avec modération, voire pas du tout. D'une façon générale, les Néerlandais, y compris des catholiques, sont opposés à la répression à outrance, parce qu'elle signifie une limitation de l'autonomie politique et parce qu'ils sont, sous l'influence du courant érasmien, partisans de la liberté de conscience religieuse (c'est notamment le point de vue de Guillaume d'Orange, encore catholique à ce moment) ; certains acceptent même l'idée d'une certaine liberté de culte, comme cela se passe en France avec le premier édit de pacification (1562).

Une des craintes est la mise en place d'un système d'Inquisition à l'espagnole. De ce point de vue, la multiplication des diocèses en 1560 peut apparaître comme un premier pas, les évêques étant dotés de pouvoirs judiciaires.

Pour les tenants de l'autorité royale et les catholiques les plus intransigeants, il était évident que la clémence des juges était en cause. Les élites locales, en revanche, catholiques modérés comme protestants, trouvaient la législation trop dure. La sévérité des placards était la cause de fantasmes qui nourrissaient une opposition grandissante parmi la population; les rumeurs d'établissement d'une Inquisition sur le modèle espagnol allaient bon train. En outre, les placards apparaissaient comme une atteinte aux privilèges et libertés constitutionnels des autorités locales, comme le Jus de non evocando (droit d'être jugé en dernière instance par les juridictions ordinaires), inscrit dans le serment de Joyeuse Entrée des ducs de Brabant, pour ne citer que le cas le plus éminent.

Prélude : la crise politique de 1564-1565[modifier | modifier le code]

Pour ces raisons, les autorités locales, y compris le Conseil d'État, protestent par la voie légale contre ces placards et la manière dont ils devaient être appliqués à partir de 1564. Toutefois, ces protestations sont systématiquement ignorées par Philippe II[9].

Au sein du conseil d'État, trois membres manifestent particulièrement leur opposition : Guillaume d'Orange, Lamoral d'Egmont et Philippe de Montmorency, qui ont tous trois participé à la guerre contre la France sous Charles Quint puis sous Philippe II. Considérant Philippe comme leur « prince naturel », ils se tournent contre les conseillers les plus légitimistes, en particulier le cardinal de Granvelle, qui de plus est un étranger. Menaçant de se retirer du conseil d'État, ils obtiennent en mars 1564 le rappel de Granvelle, qui est contraint de regagner le comté de Bourgogne.

Le comte d'Egmont est ensuite envoyé en Espagne afin de plaider en faveur d'un adoucissement des ordonnances. Philippe II lui donne une réponse évasive, mais qui parait acceptable à l'ambassadeur. Mais le roi précise sa pensée dans les courriers qu'il adresse à la régente en , les Lettres de Ségovie, dans lesquelles il refuse tout recul dans l'application des placards.

Le compromis des Nobles[modifier | modifier le code]

Brederode présente une Requête à Marguerite de Parme au nom de tous les Coniurez. Dans l'ouvrage de Famien Strada, Histoire de la guerre des Païs-Bas, tome 1, p. 287.

Élaboration du texte (décembre 1565)[modifier | modifier le code]

En , des membres de la moyenne noblesse se réunissent à Bruxelles chez le comte Floris de Culembourg. Ils mettent au point une pétition contre l'application stricte des placards.

Probablement préparée par Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde, elle est signée en premier lieu par Henri de Brederode, par Louis de Nassau, frère de Guillaume d'Orange et par le comte Charles de Mansfeld[10]. La pétition est ensuite largement diffusée dans le pays et recueille un grand nombre de signatures.

Dans cette pétition, les signataires, tout en affirmant qu'ils sont de loyaux sujets du roi, demandent à sa Majesté de suspendre l'Inquisition et l'application des placards contre l'hérésie. Ils demandent aussi la convocation des États généraux afin qu'une « meilleure législation » soit débattue sur le sujet[11].

Attitude de la haute noblesse[modifier | modifier le code]

La haute noblesse est dans un premier temps réservée. Guillaume d'Orange, mis au courant par son frère Louis, est plutôt hostile à cette démarche.

Cependant le , il adresse à Marguerite de Parme une lettre (non sollicitée) dans laquelle il donne son avis sur la politique religieuse en cours. Il indique qu'une certaine modération dans les placards serait opportune, compte tenu notamment des tolérances accordées dans les pays voisins, comme la France. Il signale également que les troubles dus à la famine qui frappe les provinces, pourraient se trouver renforcés par cette application des placards. Enfin, il menace de démissionner si sa lettre n'a aucune suite[12].

Présentation de la pétition à Marguerite de Parme (5 avril 1566)[modifier | modifier le code]

Les meneurs de l'alliance se réunissent à Bréda en février 1566, puis à Hoogstraten, afin de trouver une manière de présenter la pétition acceptable par le gouvernement (Compromis de Bréda).

Le , une procession de plus de 200 signataires de la pétition traverse Bruxelles avant d'arriver à la cour de la régente afin de la lui remettre. Une petite délégation est reçue par la régente, rendue nerveuse par cet événement. Là, Brederode lui lit à voix haute la pétition.

Après cela, lors d'une réunion entre la régente et le Conseil d'État, le prince d'Orange tente de la calmer, tandis que Charles de Berlaymont aurait fait remarquer que les pétitionnaires n'étaient que des « gueux » (coquins[13] au sens ancien du terme), ne méritant que de se faire rosser, et que la Régente ne devait en aucun cas s'inquiéter de cette affaire[14].

Suites immédiates[modifier | modifier le code]

Le banquet des Gueux (6 avril)[modifier | modifier le code]

Le lendemain soir, les pétitionnaires sont conviés par Henri de Brederode à un banquet à l'hôtel de Culembourg, où ils viennent vêtus comme des pauvres avec la devise « gueux jusqu'à la besace ».
Le parti des opposants adopte le nom de « gueux » qui deviendra systématique après le début de l'insurrection[15] (les marins au service de l'insurrection seront les « Gueux de mer »).

La deuxième pétition (8 avril)[modifier | modifier le code]

Suivant l'avis des membres modérés du Conseil d'État, dont Guillaume d'Orange, Marguerite de Parme répond qu'elle va faire suivre la pétition à Philippe II, en soutenant les demandes qui y sont faites.
Le , Brederode amène une pétition complémentaire selon laquelle les signataires s'engagent à attendre paisiblement le temps que le courrier de la régente arrive en Espagne et que la réponse de Philippe revienne, sachant qu'une lettre met entre deux et trois semaines pour aller des Pays-Bas en Espagne. Cette pétition demande aussi que l'application des ordonnances incriminées soit suspendue.

Le déclenchement de la crise iconoclaste (août 1566)[modifier | modifier le code]

Philippe donne une réponse tardive, par laquelle il rejette toutes les demandes.

Mais entretemps, le gouvernement perd le contrôle de la situation. Profitant de cette période d'attente, un grand nombre de protestants rentrent d'exil et d'autres sortent de la clandestinité. Les calvinistes commencent à tenir des séances de prière en plein air hors les murs des principales villes des provinces. Ces sermons publics, quoique d'abord pacifiques, inquiètent les autorités.

En , dans les faubourgs industriels sinistrés de Steenvoorde, une série d'attaques a lieu contre les biens de l'Église catholique, notamment la statuaire sacrée, cible de choix de certains calvinistes radicaux catégoriquement opposés aux représentations, qu'ils considèrent comme de l'idolâtrie, contrevenant au deuxième commandement.

Bientôt, la furie iconoclaste se propage dans une bonne partie du pays, générant une première guerre civile, dont le sommet est l'occupation de Valenciennes par les calvinistes et la reprise de la ville par les Espagnols.

Bien que le gouvernement réussisse en 1567 à mater ce mouvement, qui d'ailleurs débordait très largement les objectifs du Compromis, Philippe II envoie aux Pays-Bas le duc d'Albe (août 1567), dont une des premières décisions est l'instauration du Conseil des troubles. Sa politique a pour résultat de déclencher une véritable insurrection qui marque le début de la Révolte des Gueux, puis de la guerre de Quatre-Vingts Ans.

Signataires du Compromis des Nobles[modifier | modifier le code]

Il n'existe aucune source directe d'époque reprenant la liste complète des signataires du Compromis des nobles. En revanche, il existe différentes sources, principalement des jugements prononcés par le Conseil des troubles, qui mentionnent le nom de signataires du Compromis. La présente liste[réf. nécessaire] est une liste parmi d'autres. Les personnes marquées par (*) ne figurent pas (sous ce nom là) sur la liste critique de 549 noms établie par G. Bonnevie-Noël[16].

  1. Adolf van der Aa (?-1568)
  2. Gerard van der Aa, seigneur de Rozendaal (1541-1600)
  3. Philips van der Aa, seigneur de Schiplaken (?-ca 1587)
  4. Edo van Abbema
  5. Philip d’Aelst – Filips van Aalst / van Aelst aka Waterles of Waterlois (décapité le 1° juin 1568 à Bruxelles)
  6. Pieter d’Aelst / van Aelst/ van Aalst aka Waterles of Waterlois (décapité le 1° juin 1568 à Bruxelles)
  7. Cosmo delli Affaytadi, baron de Ghistelles ( -1588)
  8. Alef van Aggema
  9. Hendrik Albertsz
  10. Hugo van Alkemade
  11. Josua van Alveringen, seigneur de Hofwegen
  12. Samuel van Alveringen, seigneur de Hofwegen
  13. N.N. Andegonde (*)
  14. Pierre d’Andelot, seigneur de Florey ( -1568)
  15. Gosse van Andringa
  16. Tjeerd van Andringa
  17. Everard Arckens, alias Everard Arckenius
  18. Conrad d’Argenteau, seigneur de Ligny (c1525-1609)
  19. Jean d’Argenteau, seigneur d’Ochin (c1538-1593)
  20. Karel van Arkel, seigneur de Waardenburg ( -1580) (*)
  21. Otto van Arkel, seigneur de Heukelom (1540-1567)
  22. Nicolaus van Assendelft, seigneur d’ Assendelft (c1514-c1570)
  23. Cornelis van Assendelft, seigneur de Goudriaan (1540-1600)
  24. Pauwels van Assendelft, seigneur de Besoyen (c1537-c1593)
  25. Pierre d’Assignies
  26. Anthony d’Aubermont
  27. Jean d’Ausque, seigneur de Lamotte
  28. Pieter van Aylva
  29. Watze van Aylv
  30. Wybrand van Aylva
  31. Focke van Aysm (*)
  32. Hessel van Aysma
  33. Sybolt van Aysma
  34. Philippe de Bailleul, seigneur de Bailleul lez Cornuailles
  35. N.N. Baillonville
  36. Aernt Barck (*)
  37. Baronnius (*)
  38. Artus van Batson, alias de Boudechon (décapité en 1568))
  39. Jean de Baudrenghien
  40. N.N. del Bay
  41. Leonard Benoyt, alias de Waal
  42. N.N. Bentgy
  43. Hendrick Sandersz Bentinck, drost van Culemborg (1519-1592)
  44. W. Berck (*)
  45. H. Berendreght
  46. Comte Henri van den Berg (*)
  47. Guillaume IV van den Bergh, comte de Berghes (1537 – 1586)
  48. Adrien de Berghes Saint Winoch, seigneur d’Olhain
  49. N.N. Berinel (Bermel)
  50. Willem van Berlo, seigneur de Berlo
  51. N.N. Bernan (Bernau) (*)
  52. N.N. Bienques (*)
  53. Lodewijk van den Binkhorst ( -1582), seigneur (ambachtsheer) de ’s Gravezande
  54. Michel du Blioul
  55. Blondin Blondel (*)
  56. Jean de Blois, dit Treslong
  57. Maximiliaan van Bloys, dit de Cocq van Neerijnen ( -1568)
  58. Robbrecht van Bloys, dit de Cocq van Neerijnen (*)
  59. Guillaume de Blois de Treslong, seigneur de Gijssenoord (1529 – 1594)
  60. Jan van Blommendael
  61. Daniel de Boetzelaer, seigneur de Merwede (ca. 1525 – 1591)
  62. Floris de Boetzelaer en Asperen (seigneur de Langerak?) (ca. 1520 – ca. 1575)
  63. Otto Otto Boetzelaer (ca. 1530 – 1568)
  64. Rutger de Boetzelaer (nl), seigneur de Carnisse (1534 – 1604)
  65. Wessel de Boetzelaer (nl)(1500 – 1575)
  66. Charles de Boisot (nl) (ca. 1530 – 1575)
  67. Jean Bonga (Frise)
  68. Guillaume Bonga (Willem Bonga/Willem van Buma)
  69. Bernard van den Bongaert
  70. Jean van den Bongardt
  71. Jean de Bonnot, seigneur de Cormaillon[17] (*)
  72. Epo van Bootsma (*)
  73. Antoine de Bosch
  74. Julius van Botina (van Bottinga)
  75. Syds van Botina
  76. Adolphe de Boubais, seigneur d’Anbain (*)
  77. N.N. Bocholt
  78. Hans Paul van Boullandt, seigneur de Fischbach (*)
  79. Thierry de Bouton, seigneur de Melin
  80. Hoyte Bouwema
  81. Oudard de Bournonville, seigneur de Capres (1533-1585)
  82. Dirk van Brakel
  83. Jean van Braeckel
  84. W. van Braele
  85. Pierre de Brandebourg, seigneur de Château-Thierry ( -1576)
  86. Antoine de Brecht
  87. Géry de Brecht
  88. Jean de Brecht
  89. Artus de Brederode (c1530-1592) (*)
  90. Henri de Brederode, seigneur de Brederode et de Vianen (1531-1568)
  91. Lancelot de Brederode (nl) (décapité en 1573)
  92. Philippe de Bresille
  93. M. de Breton (*)
  94. Michel de Broddart
  95. Charles de Bronkhorst-Batenburg, seigneur de Barendrecht ( -1580)
  96. Dirk de Bronkhorst-Batenburg (nl)(décapité en 1568) (*)
  97. Gijsbert van Bronkhorst-Batenburg (nl) (décapité en 1568)
  98. Guillaume de Bronkhorst
  99. Joost de Bronckhorst-Batenburg, seigneur de Niedermörmter et Hönnepel ( -c1599)
  100. Louis de Bronkhorst
  101. Nicolas de Bronkhorst
  102. N.N. de Brouckerygny (*)
  103. Constantin de Brunselle
  104. Hotzo van Buma (Frise)
  105. Willem van Buma (Frise) (Willem van Bonga?)
  106. Gemme van Burmania (nl)(c1524-1602)
  107. Upco van Burmania (c1538-1615)
  108. Hendrik de Buyle (*)
  109. Jean de Bylandt
  110. Pieter van Camminga
  111. Foppe van Camstra
  112. Jacques van der Cappellen
  113. Louis Carlier (mort le 13 juin 1568)
  114. Jean de Casembroot, seigneur de Bakkerzeel (c1525-décapité en 1568)
  115. Jacques Catz
  116. Palamèdes de Châlon (c1540- )
  117. N.N. Champrons
  118. Jean des Champs (*)
  119. J. André Cicogna
  120. Robert de Cocq de Neerijnen
  121. Wouter Cockillaen
  122. Christian de Coene, seigneur de Zegenwerp (c1541-1603)
  123. Cornelis Cornelisz
  124. N.N. Le Coroye
  125. Jan van Cortenbach, seigneur de Helmond (c1537-1577) (*)
  126. Maximilien de Cottreau, seigneur de Glabbeke
  127. Jacques de Coudenhoven
  128. Maximilien de Cottreau
  129. Louis de Courioules (*)
  130. L. Crehain (*)
  131. Guillaume de Crahem
  132. Henri de Crissignée (*)
  133. Jehan de Crissignée
  134. C. Croesbeek (*)
  135. N.N. Croesbeek (*)
  136. Henri Croesinck, seigneur de Benthuizen ( -c1594)
  137. N.N. la Croicx
  138. Edvaert van Cuelembourg
  139. Frans van Cuilembourg
  140. Melchior Gerritsz van Cuilembourg ( -c1588)
  141. N.N. Cuylenborg
  142. Jean de Cuinchy, seigneur de Libersart (1521-1569)
  143. C. de Custine
  144. Johan van Cuyck
  145. Gerard de Cuyghem, dit du Hem
  146. N.N. Cyn
  147. N.N. Danphrate
  148. Jacques Dassa ( -1615)
  149. Jean Dassa
  150. Jérôme Dassa
  151. Achille de Dave, seigneur de Rossigny (Rossegnies)
  152. de Delvau
  153. Nicolas Dennetier (*)
  154. Jehan Deschamps
  155. Philippe Despaingne
  156. N.N. la Deuse
  157. N.N. Desthauberg (*)
  158. Wynant Augustynsz van Deventer
  159. Dirk van der Does (1518-1573)
  160. Johan van der Does dit le Père, seigneur de Noordwijk (1545 – 1604)[18]
  161. Sijdt Donia, alias Sixtus van Donia ( -1573) (Frise)
  162. Arend van Dorp, seigneur de Maasdam (c1530-1600)[19]
  163. Frederik van Dorp (1547-1612) (nl) (*)
  164. Guillaume van Dorp (-3 jul 1592)
  165. Douwe van Douma
  166. Epo van Douma (c1542-1602)
  167. Erasme van Douma
  168. Foppe van Douma
  169. Idzard van Douma, alias Idzardus van Douma
  170. Louis Dozembrugge, seigneur de Impde
  171. N.N. Duynen (*)
  172. Frans van Duyven
  173. Arend VII van Duvenvoorde (nl), seigneur de Duvenvoorde (1528-c1598)
  174. Dirk Arendsz van Duvenvoirde
  175. Gijsbert II van Duvenvoorde, seigneur de Obdam (1540-1580)
  176. Jacob van Duvenvoorde, seigneur de Warmond (1509-1577)
  177. N.N. Eecke
  178. Suffridus Eejenus ( -1568)
  179. Jelte Ripperts van Eelsma (1539-1573)
  180. Wyger Ripperts van Eelsma
  181. Albert d'Egmond, seigneur de Kenenburg (1540-1595)
  182. Frederic d'Egmond, seigneur de Merestein (1543-1615)
  183. Otto d'Egmond, seigneur de Kenenburg (1515-1586)
  184. P. Elderen
  185. Botte van Eminga ( -c1573)
  186. Hessel van Eminga (c1542-1605)
  187. Syd van Eminga, alias Sixtus van Eminga ( -1605)
  188. Sjick van Eminga
  189. Bartholt Entens van Mentheda (nl) (1539-1580)
  190. N.N. d’Enture et Escruber
  191. Robert l’Escuyer, seigneur de Bretel (*)
  192. N.N. d’Estauberg (Estaubrugge) (*)
  193. Jean d’Estourmel, seigneur de Vendeville (*)
  194. Marcelis van Eynatten (*)
  195. Fokke van Eysinga
  196. Frans van Eysinga, alias Franciscus van Eysinga
  197. Ritske van Eysinga
  198. Tjalling van Eysinga
  199. N.N. de la Febre
  200. Hessel van Feitma
  201. Hessel van Feitema
  202. Atte van Fernia ( -1569)
  203. N.N. Ferru
  204. Eustache de Fiennes, seigneur d’Esquerdes
  205. Ghillain de Fiennes, seigneur de Lumbres (1508-1577)
  206. N.N. baron van Flechy (*)
  207. N.N. Floyon (*)
  208. Gerrit Florisz, alias Gerard Florentius
  209. Sirck Fongers
  210. Jean Formault
  211. N.N. Fourny
  212. Cornelis Fouch
  213. N.N. Fresin (*)
  214. Govert du Fresnoy, seigneur de Thuin (*)
  215. N.N. Froidecourt en Ardennes
  216. Edo Gabbema
  217. Hartman van Galama (1533-1568)
  218. Seerp van Galama (1528 – 1581)
  219. Tako van Galama ( -1568)
  220. Hartman Gauma (Frise, Akkrum)
  221. Watze Gauma (Frise, Akkrum) (*)
  222. Nicolas de Gavre (overleden 1589)
  223. Edo van Gerbranda (Frise)
  224. Frans Gerritsz, alias Franciscus Gerritius
  225. W. Ghoir (de Gore, Gorre) (*)
  226. Corneille de Ghistelles (c1520-c1570)
  227. N.N. de Gleynne
  228. Douwe van Glins ( -1573)
  229. Harnig van Glins ( -1572)
  230. Tjepcke van Goslinga ( -1581)
  231. Gerard de Granen
  232. N.N., seigneur de la Grange[20] (*)
  233. Roelof Graawaert
  234. Oene van Grovestins ( -c1583)
  235. Wybe van Grovestins ( -1600)
  236. N.N. Grute
  237. Gualtherus Gruterus ( -c1583) (*)
  238. Philippe de Gruut Heere
  239. N.N. Gustenie (*)
  240. Juan de Gylle
  241. Dirck van Haeften, seigneur de Gameren (c1530-c1578)
  242. Frans van Haeften ( -1573)
  243. Jean van Haeften ( -1568)
  244. Pybe van Haerda (1539-1571) (*)
  245. Haring van Haersma ou Harinxma ( -1581)
  246. Hartman van Harinxma ( -c1583)
  247. C. Haga
  248. G. Hamel (Hamal) (*)
  249. Nicolas de Hames, roy d'armes de la Toison d'or (ca. 1528 – 1568)[21]
  250. Jorryt Hania
  251. Leo Hania
  252. Otto Hania
  253. Adam van Haren
  254. Antoine de Haudion, dit Giberchies, seigneur de Ville
  255. Wouter de Haudion, seigneur de la Hamaide
  256. N.N. du Haupon
  257. N.N. la Haye (*)
  258. Hessel Haytsma (*)
  259. N.N. van Helmont (*)
  260. François de Hemmes, alias Franciscus Hemmius
  261. Otto Herema ( -1583)
  262. Douwe Heringa
  263. Edo Heringa
  264. Juw (Jouwe) Heringa
  265. Laas Heringa
  266. Oene Heringa
  267. Philippe de Hertaing, seigneur de Marquette (*)
  268. Etienne van Hertvelt, seigneur de Kaldenhaven ( -1571)
  269. N.N. Hespaigne (*)
  270. Homme van Hettinga ( -1574)
  271. Tiete van Hettinga ( -c1574)
  272. Jacques de Heulle
  273. Jean Hinckaert, seigneur d’Ohain ( -1585)
  274. Joachim de Hoemmen
  275. Wilco Holdinga
  276. Jean de Hornes, comte de Baussignies, seigneur de Boxtel (1531-1606)
  277. Maximilien de Hornes
  278. Douwe van Hottinga
  279. Hero van Hottinga ( -1613)
  280. Rienck Gerlofsz Hotzema, alias Renicius Gerlacius Hotzema
  281. Charles de Houchin, seigneur de Longastre ( -1607)
  282. Albert de Huchtenbronch
  283. Jan van Huchtenbroek (*)
  284. Frans Huyghis, alias François Leonard Hugenius ( -1584)
  285. Baerthe van Idsaerda (1528-1603) (*)
  286. Alexandre van Ijsselstein, seigneur de Gameren ( -1597)
  287. Christoffe van Ijsselstein (1546-1593)
  288. Jacob van Ilpendam (décapité en 1568) (*)
  289. Jelle Jacobsz
  290. Aeltze van Jaersma ( -1574)
  291. Baudouin Janssen
  292. Tjaerdt van Jellersma, alias Telardus van Jellersma
  293. Eco Ysbrandtsz (*)
  294. Laes Jongema (c1546-1626)
  295. N.N. Knobedorff (Knobeldorf)
  296. Henri van der Laen (c1537-1608)
  297. Arnould de Landas, seigneur de Péromez (c1523- )
  298. Guillaume de Landas, seigneur de Chin (c1521-1586)
  299. Jérôme Hermes de Landas, seigneur d’Estrun (c1525- ) (*)
  300. N.N. Langerak (*)
  301. Antoine de Lannoy, seigneur de Bailleul
  302. Christoffe van Leefdael, seigneur de Waalwijk (c1530-1617)
  303. Cornelis van de Leu
  304. N.N. Lieberrul (Liebercal) (*)
  305. Charles de Liévin, seigneur de Famars ( -1592)
  306. Philippe de recours de Licques
  307. Hector van Lier (*)
  308. Georges de Ligne, comte de Fauquemberghe ( -1579)
  309. Gerhard van Loen Thijssoen (*)
  310. Robert de Longueval, seigneur de La Tour ( -1603)
  311. N.N. de Lonpatte (*)
  312. Simon Longobardus
  313. Martin Lopes de Villanova (c1534- )
  314. N.N. Lucembourk
  315. Bernard de Malberg
  316. N.N. de Malhey (*)
  317. Anthony van Malsen
  318. Karel van Malsen, seigneur de Tilburg et Goirle (c1520-1587)
  319. Robert van Malsen
  320. Charles de Mansfeld, comte de Mansfeld (1543-1596)
  321. N.N. Mantats (Mantauts)
  322. Lancelot de Marbais, seigneur de Marbais ( -1592)
  323. Philippe de Marbais, seigneur de Loverval (1538-décapité en 1568)
  324. Charles de Marsenelle, seigneur de Fraine
  325. Guillaume II de La Marck, seigneur de Lumey (c1542-1578)
  326. Guillaume de la Margelle (*)
  327. Jean de Marnix, seigneur de Toulouse-le-Château, dans le comté de Bourgogne (ca 1537-1567)
  328. Philippe de Marnix, seigneur de Sainte-Aldegonde (1540-1598)
  329. Gisbert van Matenesse, seigneur de Riviere (1537-1598)
  330. Doecke Martena (c1530-1605)
  331. Guillaume de Maulde, seigneur de Mansart ( -1622)
  332. N.N. Mechelen
  333. Sippe van Meckama (1531-1599)
  334. N.N. de Melli (*)
  335. J. Melroye (*)
  336. Robert de Melun, marquis de Roubaix (c1550-1585)
  337. Meinserius (*)
  338. N.N. Mercenelle (*)
  339. Philippe van der Meren, seigneur de Zaventem et Sterrebeek (1540-1583)
  340. Bernard de Mérode, seigneur de Rummen (1510-1591)
  341. Everard de Merode, seigneur de Lavaux-Sainte-Anne ( -1568)
  342. Guillaume de Merode, seigneur de Duffel et Muggenberg (c1522-1597)
  343. N.N. van Merweden (*)
  344. N.N. Merwen (*)
  345. Guillaume van Praet van Moerkerken (1503- )
  346. Antoine de Mol
  347. N.N. Mondricourt
  348. Charles de Monfaucon, baron de Flassieu
  349. Georges de Monfalcon
  350. Georges de Montmorency, seigneur de Noyelle sur l’Escaut (décapité en 1568)
  351. Jean de Montigny (nl), seigneur de Villers (décapité en 1568)
  352. Georges de Montmorency, seigneur de Croisilles (c1539-1615)
  353. Adrien de Montoye
  354. Adrien de Morel ( -1590), seigneur de Tangrye
  355. N.N. la Movillerie
  356. Philippe de Namur, seigneur d’Huy et d’Elzée (1533-1568)
  357. Louis de Nassau, comte de Nassau (1538-1574)
  358. Henri de Nédonchel (nl), seigneur de Vicoigne et de Hannescamps (1541- décapité en 1568)
  359. N.N. Nielvin (*)
  360. N.N. Nieveen (Nievem) (*)
  361. Adrien van Nispen
  362. Charles van der Noot, seigneur de Risoir
  363. Gaspard van der Noot, seigneur de Carlo
  364. Floris de Nuynhem (Nyenheim)(*)
  365. Cornelis de Nijenvode, seigneur de Hillegom (1530-1575)
  366. Reinout van Nyeweerdt
  367. Anke van Oetsma
  368. Cornelis Oem van Wijngaerden (*)
  369. Jacob Oem van Wijngaerden, seigneur de Wijngaerden (c1520-1604) (*)
  370. Trepke van Oenema
  371. Frédéric van Offenhusen (1543-1588)
  372. Nicolas de Oixhain, seigneur de Jemeppe (*)
  373. Hessel van Oosthem (c1530-)
  374. N. van Opdam (*)
  375. Agge van Osinga (Frise) (-avant 1589)
  376. Jacob van Oyenbruggen, seigneur de Bethon (*)
  377. Jan Paets van Zanthorst
  378. Carselis van Pallandt, seigneur de Ruif
  379. Floris de Pallandt, comte de Culembourg (1539-1598)
  380. Firmin Peltier
  381. N.N. de Per (*)
  382. N.N. Perinelle
  383. Michel du Phoul
  384. Jelis Pieck, seigneur de Enspiek ( -1589)
  385. N.N. Piepenbasse
  386. Pierre Pietense
  387. Gaspard van Poelgeest, seigneur de Koudekerk ( -1597)
  388. Gerrit van Poelgeest, seigneur de Hoogmade (1545-1614)
  389. Otto van Poelgeest
  390. François de Pypenpoy
  391. Guillaume Quarre
  392. N.N. Quarrevaulck (Quatrevaulx)
  393. Herbert van Raep Horst ( -c1568)
  394. J. Ravesteyn
  395. Johan Reinaut
  396. Gerrit de Renesse (1509-1568)
  397. Johan de Renesse
  398. Jan de Renesse (1538-1568)
  399. René de Renesse, baron d'Elderen ( -1627)
  400. Charles de Revel, seigneur d’Audregnies
  401. Arend van Reynsteyn
  402. Jeldt Riddersma
  403. Tzomme Rollema
  404. Charles Roorda (c1530-1601)
  405. Popke Roorda
  406. Schelto van Roorda
  407. N.N. Rosenboo (Jacques de Rosimbos?) (*)
  408. Guillaume de Rysenborgh (Risbrough)
  409. Engelbert “Raugrave” de Salme, seigneur de Hermalle et d’Emprinne ( -1592)
  410. Ptolomeo Salvarika
  411. Nicolas de Sapongne
  412. Jean de Sauvage, seigneur d’Escobèques et de Ligny ( -1577)
  413. N.N. Scaran
  414. Menno Scheltema ( -1579)
  415. Sippe Scheltema
  416. Sybeth Scheltema
  417. George de Schoonhove, Waveren (*)
  418. Philippe de Schoonhoven
  419. Jean de Schoere, seigneur de Marchove et Rostuyne
  420. Gabbe Selsma
  421. Martin T’Serclaes, seigneur de Tilly (1525-1597)
  422. Wenseslaus T'Serclaes
  423. Jacques de Solliguren, seigneur de Pouru
  424. Simon Jansse Sleeper
  425. Alexander de Soete van Laecke (*)
  426. Joost de Soete, seigneur de Villers (1541-1589) (*)
  427. Filips de Soete, seigneur de Haultain ( -1585) (*)
  428. Willem van Sonnenberch (*)
  429. Evert Soudenbalch (*)
  430. Diederik Sonoy (1529-1597)
  431. Josse Snoy (ca1512-1584)
  432. Philips van (der) Spangen, seigneur de Spangen (1538-1578)
  433. Guillaume de Beaufort-Spontin, seigneur de Freyr ( -1585)
  434. S. Steenbos
  435. N.N. Sterk
  436. Reynier de Sultz
  437. Adrien van Swieten, seigneur de Swieten (1532-1584)
  438. Sybren Sybrensz, alias Sibrand Sibrandius
  439. Jan Symonsz, alias Joannes Simonius ( -1569)
  440. Leo Symonsz
  441. Wyger van Sytsma (*)
  442. Alle Teijes, alias Allaeus Teiesius (*)
  443. Sander (Alex?)van Tellicht
  444. Claude de Thieusieu, seigneur de Belmont
  445. Thomas van Tielt, abbé de saint-Bernard (c1534-1590)
  446. Eebe Tinckes
  447. Schelte van Tjaerda
  448. Alexander Torck (Alen. Turck ou Tock?)
  449. Lubbert Torck, seigneur de Hemert (1550-1586)
  450. N.N. la Tour (*)
  451. Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hertaing
  452. Robert de la Tramerie, seigneur de la Tramerye – 1612)
  453. Philippe Triest, Gand (décapité en 1568)
  454. Charles de Trillo
  455. Jérôme Tseraerts (c1540-1573)
  456. Aucke van Unia ( -c1578)
  457. Hoyte van Unia, alias Horatius van Unia
  458. Antoine van Utenhove
  459. Simon van Utenhove
  460. Maximiliaan Uuyterlimmighe (*)
  461. Bartholomeo della Valle
  462. Tarquinius Vallesius (Tjerk Waldes)
  463. J. Varick
  464. J. Verdusse
  465. N.N. Vernenburg (*)
  466. Jeppe Verielsma (*)
  467. Syurdt Vrieltsema
  468. Anthony de Vicq, seigneur de Noosthoven (*)
  469. N.N. comte de Vrede (*)
  470. N.N. Waardenborg (Warenburg) (*)
  471. Adrien de Wael, seigneur de Vronesteyn (1520-1568)
  472. Adrien de Waldecker, seigneur de Mittendal et Mercy
  473. N.N. de Wasbeq (*)
  474. Jean de Wazemmes, seigneur de Haultmez (*)
  475. N.N. van Welle
  476. Willem van de Werve (*)
  477. Dirck Willemsz
  478. W. Wilts
  479. Philippe van Wingelen (décapité en 1568)
  480. Doytze Wingia
  481. François de Wolbock
  482. Berend Uten Eng, seigneur de den Eng (*)
  483. J. Wulp (Wulpa) (*)
  484. Nicolaas van Zandyk
  485. Evert van Zanten
  486. Assuerus van Zantwijck (*)
  487. Ghilain Zegers, van Wassenhoven (-1564)
  488. Jean Zegers, van Wassenhoven
  489. Etienne van Zuylen van de Haer (c1540- )
  490. Willem van Zuylen van Nijevelt, seigneur de Bergambacht (1538-1608) (*)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Actuels Belgique (sauf le territoire de la principauté épiscopale de Liège), Pays-Bas, Luxembourg, départements du Pas-de-Calais et du Nord
  2. Le père de Charles, Philippe le Beau, est mort en 1506. Sa mère, Jeanne la Folle (1479-1555), est internée dans un couvent en raison de ses problèmes psychiques.
  3. Comme le comté d'Artois, le comté de Flandre était un fief français jusqu'au traité de Madrid de 1526.
  4. Avec ses dépendances : le royaume de Naples et surtout l'Empire colonial espagnol déjà assez étendu en Amérique.
  5. Elle est la fille naturelle de Charles Quint, encore célibataire, et de Jeanne van der Gheynst, fille d'un artisan tapissier ; pleinement reconnue, elle est élevée par sa grand-tante Marguerite, puis par sa tante Marie de Hongrie, régentes des Pays-Bas au nom de Charles.
  6. Avant cette réforme, il n'y avait dans la région (depuis l'époque romaine) que six diocèses et aucun archidiocèse.
  7. De 1555 à 1559, le régent des Pays-Bas est Emmanuel-Philibert de Savoie. On peut remarquer que, comme Marguerite de Parme et Charles Quint lui-même, Marguerite d'Autriche et Marie de Hongrie sont nées aux Pays-Bas ; Marie de Hongrie et Charles y ont été élevés par leur tante ; celle-ci était partie à l'âge de trois ans (1483) pour la cour de France où elle a vécu jusqu'en 1493. Philippe II en revanche est né et a été élevé en Espagne.
  8. Van Nierop, Op. Cit.. Étant donné qu'on parle ici des années 1560 à 1566, il serait intéressant de savoir combien de fois les États généraux ont été effectivement réunis.
  9. Van Gelderen, p. 111-115
  10. Putnam, p. 161
  11. Van Gelderen, p. 111
  12. Putnam, p. 162-164
  13. Larousse. Visité le 30 jan 2020
  14. Putnam, p. 165-166
  15. Putnam, p. 166-167
  16. G. BONNEVIE-NOEL, Liste critique des signataires du Compromis des Nobles, dans Société d'Histoire du Protestantisme Belge, Série V, Livraison 3, Bruxelles, 1968.
  17. Bien qu'il ne figure pas dans la liste de G. Bonnevie-Noël, sa condamnation par le Conseil des Troubles mentionne sa participation à cette confédération. Voir, Jean de Bonnat Seigneur de Cormaillon, Biographisch woordenboek der Nederlanden, Deel 3, 1858, A.J. van der Aa.
  18. Bonnevie (op. cit.) émet des réserves concernant la participation de Jean van der Does à la signature du premier Compromis.
  19. Bonnevie (op. cit.) émet des réserves concernant sa participation à la signature du Compromis.
  20. Sans doute, Pérégrin de la Grange qui souleva Valenciennes contre Philippe II (1566-1567).
  21. Avec Philippe et Jean de Marnix, il est un des rédacteurs possibles du Compromis des nobles. Voir Jean de Marnix, Daniel Jacobs, in Biographie nationale de Belgique, T. 13, 1894, col. 778-799.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles-Albert de Behault, Le Compromis des nobles et le Conseil des troubles, Bulletin de l'ANRB, avril 2023, n° 314, pp.11-56
  • M. van Gelderen, The Political Thought of the Dutch Revolt 1555-1590, Cambridge U.P., 1992 (ISBN 0-521-89163-9)
  • Aline Goossens, Les Inquisitions modernes dans les Pays-Bas méridionaux 1520-1633, Bruxelles, 1998.
  • G. Bonnevie-Noel, Liste critique des signataires du Compromis des Nobles, dans Société d'Histoire du Protestantisme Belge, Série V, Livraison 3, Bruxelles, 1968.
  • R. Putnam, William the Silent, Prince of Orange (1533-1584) and the Revolt of the Netherlands, 1911, p. 161 et suivantes.
  • Henk Van Nierop, The Nobility and the Revolt of the Netherlands: Between Church and King, and Protestantism and Privileges, dans Reformation, Revolt and Civil War in France and the Netherlands 1555-1585, Amsterdam, 1999, p. 83-98 [1].

Liens externes[modifier | modifier le code]