Communauté professionnelle territoriale de santé — Wikipédia

Une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) est, en France depuis 2016, une structure d'exercice coordonnée (SEC) qui permet la structuration des soins de proximité dans un territoire défini.

Composition[modifier | modifier le code]

Elle réunit des professionnels de santé du premier et du second recours et de toutes spécialités, quel que soit leur mode d'exercice : maisons et centres de santé, cabinet de groupe ou individuel, établissement médico-social comme les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)[1].

Les professionnels des établissements hospitaliers publics ou privés peuvent participer ou contractualiser avec les CPTS[2],[3].

Leur déploiement a pour objectif de permettre à une majorité de professionnels de santé de s'approprier le concept et la pratique de l’exercice coordonné[4] de manière que l’accès aux soins de la population soit coordonné et amélioré avec l'implication des patients eux-mêmes[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère des Solidarités et de la Santé et Ministère des Solidarités et de la Santé, « Communautés professionnelles territoriales de santé : se mobiliser pour organiser les soins de ville », sur Ministère des Solidarités et de la Santé, (consulté le ).
  2. « Instruction n°DGOS/R5/2016/392 du 2 décembre 2016 relative aux équipes de soins primaires (ESP) et aux communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) », sur Légifrance, (consulté le ).
  3. « Les communautés professionnelles territoriales de santé », sur www.ars.sante.fr (consulté le ).
  4. Sylvain Gautier, Les conditions de l’action collective dans le cadre des communautés professionnelles territoriales de santé : une approche qualitative exploratoire, (SUDOC 242430740, lire en ligne)
  5. Hector Falcoff, Anne-Laure Gasse, Yasmine Berraho-Bundhoo et Sophie Dubois, « Retour d’expérience : la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du 13e arrondissement de Paris », Regards, vol. N°56, no 2,‎ , p. 93 (ISSN 0988-6982 et 2552-0040, DOI 10.3917/regar.056.0093, lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]