Montpellier Méditerranée Métropole — Wikipédia

Montpellier Méditerranée Métropole
Blason de
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Forme Métropole
Siège Montpellier
Communes 31
Président Michaël Delafosse (PS)
Budget 1 193 692 465  (2011)
Date de création
  • (District)
  • (Communauté d'agglomération)
  • (Métropole)
Date de disparition
  • (District)
  • (Communauté d'agglomération)
Code SIREN 243400017
Démographie
Population 507 526 hab. (2021)
Densité 1 203 hab./km2
Géographie
Superficie 421,80 km2
Localisation
Localisation de
Localisation dans l'Hérault.
Liens
Site web montpellier3m.fr
Fiche Banatic Données en ligne

Montpellier Méditerranée Métropole est une métropole française, située dans le département de l'Hérault en région Occitanie, autour de la ville de Montpellier. Elle est parfois aussi appelée Montpellier 3M ou bien abrégée sous le sigle 3M.

Elle a été mise en place le et résulte du changement de statut de Montpellier Agglomération (communauté d'agglomération) en métropole. Avec une population de 507 526 habitants sur une superficie de 421,80 km2 en 2021, elle regroupe 31 communes[1],[2]. Sa densité atteint 1 185 habitants au km2.

Histoire[modifier | modifier le code]

Intercommunalités précédentes[modifier | modifier le code]

District[modifier | modifier le code]

Le est créé par arrêté préfectoral le district de Montpellier regroupant 12 puis 15 communes, afin d'étudier et de résoudre en commun les problèmes d'urbanisme soulevés par le développement de Montpellier et de sa banlieue. Progressivement, le district a reçu des communes membres de nouvelles compétences.

Communauté d'agglomération[modifier | modifier le code]

Le est créée Montpellier Agglomération qui compte 38 communes. La constitution de ce nouveau périmètre a fait l'objet d'une polémique locale, beaucoup de communes refusant de s'y associer. Six communes qui refusaient leur rattachement ont obtenu gain de cause le , avec effet au . À cette date, les communes de La Grande-Motte, Mauguio, Saint-Aunès, Saint-Clément-de-Rivière, Saint-Gély-du-Fesc et Teyran ne font plus partie de l'intercommunalité. Par arrêté préfectoral du , la commune de Palavas-les-Flots a rejoint le la communauté d'agglomération du Pays de l'Or.

Projet de communauté urbaine[modifier | modifier le code]

Sous l'impulsion de son président, Georges Frêche, en juillet 2005, le conseil de la communauté d'agglomération a exprimé le vœu de fusionner avec la communauté d'agglomération du Bassin de Thau et la communauté de communes du Nord du Bassin de Thau. Cette fusion, permettant de constituer une communauté urbaine en atteignant le seuil légal des 500 000 habitants, est souhaitée par les trois présidents d'agglomération, Georges Frêche (PS), Yves Pietrasanta (Les Verts) et François Commeinhes (UMP). Pourtant le , ce projet de fusion a été refusé par Michel Thénault, alors préfet. Une partie des communes, notamment le conseil municipal (majorité UMP) de Balaruc-les-Bains ayant exprimé leur opposition à cette fusion en appelant plutôt à une fusion simple des deux communautés d'agglomération du bassin de Thau. Au sein de l'UMP, les biterrois Raymond Couderc et Paul-Henri Cugnenc n'approuvent pas cette fusion, tandis que pour l'ancien maire UDF de Sète Yves Marchand, les atouts financiers de cette fusion sont utopiques. À gauche on trouve des Verts parmi les opposants ainsi que l'ancien maire PCF de Sète, François Liberti.

Création de la métropole[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de l'Acte III de la décentralisation, le projet de loi de « modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles », promulgué le , prévoit que :

« Sous réserve d'un accord exprimé par deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population, peuvent obtenir par décret le statut de métropole, à leur demande :
1° Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui forment, à la date de la création de la métropole, un ensemble de plus de 400 000 habitants et dans le périmètre desquels se trouve le chef-lieu de région ;
 »

— Code général des collectivités territoriales, article L. 5217-1[3].

Répondant à ces critères, la communauté d'agglomération de Montpellier change de statut pour devenir une métropole après le vote de 26 conseils municipaux sur 31 et le vote final de 84 conseillers communautaires sur 91 lors du conseil du , au cours duquel est également choisi le nom de la métropole. Ces décisions sont actées par le décret no 2014-1605 daté du au Journal officiel de la République française (JORF) et sont entrées en vigueur le [4].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Territoire[modifier | modifier le code]

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Les villes notables les plus proches du centre de la métropole sont :

Rose des vents Rodez (132 km)[5] Paris (595 km)[5]
Clermont-Ferrand (249 km)[5]
Lyon (251 km)[5]
Nîmes (46 km)[5]
Rose des vents
Albi (143 km)[5]
Toulouse (196 km)[5]
N Marseille (125 km)[5]
O    Montpellier    E
S
Béziers (61 km)[5] Mer Méditerranée (13 km)[6] Mer Méditerranée (10 km)[7]

Communes membres[modifier | modifier le code]

Carte de la métropole avec les communes membres.

La métropole est composée des 31 communes suivantes :

Liste des communes de l'intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Montpellier
(siège)
34172 Montpelliérains 56,88 302 454 (2021) 5 317
Baillargues 34022 Baillarguois 7,68 7 735 (2021) 1 007
Beaulieu 34027 Beaulieusois 7,73 2 213 (2021) 286
Castelnau-le-Lez 34057 Castelnauviens 11,18 24 888 (2021) 2 226
Castries 34058 Castriotes 24,05 6 523 (2021) 271
Clapiers 34077 Clapiérois 7,69 5 811 (2021) 756
Cournonsec 34087 Cournonsécois 12,06 3 550 (2021) 294
Cournonterral 34088 Cournonterralais 28,62 6 654 (2021) 232
Le Crès 34090 Cressois 5,84 9 295 (2021) 1 592
Fabrègues 34095 Fabréguois 31,46 7 197 (2021) 229
Grabels 34116 Grabélois 16,24 8 973 (2021) 553
Jacou 34120 Jacoumards 3,43 6 823 (2021) 1 989
Juvignac 34123 Juvignacois 10,83 12 783 (2021) 1 180
Lattes 34129 Lattois 27,83 17 544 (2021) 630
Lavérune 34134 Lavérunois 7,18 3 312 (2021) 461
Montaud 34164 Montaudains 12,92 1 033 (2021) 80
Montferrier-sur-Lez 34169 Montferrierains 7,7 4 054 (2021) 526
Murviel-lès-Montpellier 34179 Murvielois 10,11 1 930 (2021) 191
Pérols 34198 Péroliens 6,01 9 561 (2021) 1 591
Pignan 34202 Pignanais 20,32 8 221 (2021) 405
Prades-le-Lez 34217 Pradéens 8,88 6 107 (2021) 688
Restinclières 34227 Restincliérois 6,53 2 302 (2021) 353
Saint-Brès 34244 Saint-Brésois 4,86 3 378 (2021) 695
Saint-Drézéry 34249 Saint-Drézériens 10,47 2 882 (2021) 275
Saint-Geniès-des-Mourgues 34256 Saint-Geniérois 11,37 2 077 (2021) 183
Saint-Georges-d'Orques 34259 Saint-Georgiens 9,31 5 600 (2021) 602
Saint-Jean-de-Védas 34270 Védasiens 12,89 12 570 (2021) 975
Saussan 34295 Saussanais 3,6 1 783 (2021) 495
Sussargues 34307 Sussarguois 6,48 2 824 (2021) 436
Vendargues 34327 Vendarguois 8,98 7 044 (2021) 784
Villeneuve-lès-Maguelone 34337 Villeneuvois 22,7 10 405 (2021) 458

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique du territoire
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014 2020 2021
201 068249 655277 529316 259366 895413 187450 051499 761507 526
Les données proposées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au .
(Source : Insee[8])

Administration[modifier | modifier le code]

Siège[modifier | modifier le code]

L'hôtel métropolitain se situe au 50 place Zeus à Montpellier, dans le quartier Antigone.

Conseil métropolitain[modifier | modifier le code]

À la suite des élections municipales et communautaires de 2020, le conseil métropolitain est constitué de 92 sièges.

Composition du conseil métropolitain 2020 en fonction du nombre de sièges par commune
Représentation des communes en 2020 au conseil de la métropole :
  • Montpellier : 46 sièges
  • Castelnau-le-Lez : 5 sièges
  • Lattes : 4 sièges
  • Juvignac : 3 sièges
  • Autres communes (2 sièges chacune) : 14 sièges (Saint-Jean-de-Védas, Villeneuve-lès-Maguelone, Le Crès, Pérols, Grabels, Baillargues, Fabrègues)
  • Autres communes (1 siège chacune) : 20 sièges

Conseil des maires[modifier | modifier le code]

Présidence[modifier | modifier le code]

Nom Parti Début Fin Mandats
François Delmas
(District)
UDF Maire de Montpellier de 1959 à 1977
Député de la 1re circonscription de l'Hérault en 1978
Georges Frêche
(District puis Communauté d'agglomération)
PS puis DVG Député de la 1re circonscription de l'Hérault de 1973 à 1978 et de 1981 à 1986
Maire de Montpellier de 1977 à 2004
Député de l'Hérault de 1986 à 1988
Député de la 4e circonscription de l'Hérault de 1988 à 1993
Député de la 2e circonscription de l'Hérault de 1997 à 2002
Président du conseil régional de Languedoc-Roussillon de 2004 à 2010
Jean-Pierre Moure
(Communauté d'agglomération)
PS Maire de Cournonsec de 1983 à 2014
Conseiller général de l'Hérault jusqu'en 2015
Philippe Saurel
(Communauté d'agglomération puis Métropole)
DVG puis LREM Conseiller général de l'Hérault de 1998 à 2014
Maire de Montpellier
Michaël Delafosse
(Métropole)
en cours
Maire de Montpellier

Exécutif actuel[modifier | modifier le code]

Vice-présidents élus le [9]
Poste Nom Parti Commune Délégation
Président Michaël Delafosse PS Montpellier (maire)
1er vice-président Renaud Calvat PS Jacou (maire) Finances, Politiques contractuelles et Coopération avec les communes
2e vice-présidente Coralie Mantion EÉLV Montpellier (conseillère municipale) Aménagement durable du territoire, Urbanisme opérationnel et Maîtrise foncière
3e vice-président Cyril Meunier DVG Lattes (maire) Tourisme, Attractivité, Congrès
4e vice-présidente Isabelle Touzard SE Murviel-lès-Montpellier (maire) Transition écologique et solidaire, Biodiversité, Energie, Agroécologie et Alimentation
5e vice-président Frédéric Lafforgue LR Castelnau-le-Lez (maire) Voiries et Espace public
6e vice-présidente Julie Frêche PS Montpellier (conseillère municipale) Transports et mobilités actives
7e vice-président René Revol LFI Grabels (maire) Gestion raisonnée, écologique et solidaire de l’eau et de l’assainissement, collecte, tri, valorisation des déchets et Politique zéro déchets
8e vice-présidente Clara Gimenez PCF Montpellier (conseillère municipale) Politique de la Ville et Cohésion sociale
9e vice-président Christian Assaf PS Montpellier (conseiller municipal) Politiques sportives
10e vice-présidente Claudine Vassas-Mejri PS Castries (maire) Habitat, Logement et Parcours résidentiels
11e vice-président Éric Penso PS Clapiers (maire) Culture et Patrimoine historique
12e vice-président Hind Émad SC Montpellier (conseillère municipale) Développement économique et numérique
13e vice-président Bruno Paternot EÉLV Montpellier (conseiller municipal) Délégation non encore attribuée[10].
14e vice-présidente Michelle Cassar DVG Pignan (maire) Développement des partenariats de gestion entre les communes
15e vice-président Jean-François Audrin LR Saint Georges d'Orques (maire) Administration générale, Commande publique et Gestion active optimisée du patrimoine
16e vice-président Clare Hart SC Montpellier (conseillère municipale) Rayonnement international et Coopération européenne
17e vice-présidente Florence Brau EÉLV Prades-le-Lez (maire) Santé, Recherche, Enseignement supérieur
18e vice-président Joël Raymond LREM Montaud (maire) Ressources humaines et Dialogue social
19e vice-présidente Éliane Lloret DVG Sussargues (maire) Égalités, Inclusion des publics fragiles et au Bien vieillir
20e vice-présidente Véronique Négret DVG Villeneuve-lès-Maguelone (maire) Littoral, Prévention des risques majeurs

Conseillers[modifier | modifier le code]

Conseillers délégués[modifier | modifier le code]

Compétences[modifier | modifier le code]

Compétences obligatoires[modifier | modifier le code]

En vertu de l'article L5217-2 du Code général des collectivités territoriales, la métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres l'ensemble des compétences suivantes :

En matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel :

  • Création, aménagement et gestion des zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire.
  • Actions de développement économique ainsi que participation au copilotage des pôles de compétitivité et au capital des sociétés d'accélération du transfert de technologie
  • Construction, aménagement, entretien et fonctionnement d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs d'intérêt métropolitain.
  • Promotion du tourisme, dont la création d'offices de tourisme.
  • Programme de soutien et d'aides aux établissements d'enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche, en tenant compte du schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

En matière d'aménagement de l'espace métropolitain :

  • Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur.
  • Plan local d'urbanisme et documents d'urbanisme en tenant lieu.
  • Définition, création et réalisation d'opérations d'aménagement d'intérêt métropolitain.
  • Actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager.
  • Constitution de réserves foncières.
  • Organisation de la mobilité.
  • Création, aménagement et entretien de voirie.
  • Signalisation.
  • Abris de voyageurs
  • Parcs et aires de stationnement et plan de déplacements urbains.
  • Création, aménagement et entretien des espaces publics dédiés à tout mode de déplacement urbain ainsi qu'à leurs ouvrages accessoires.
  • Participation à la gouvernance et à l'aménagement des gares situées sur le territoire métropolitain.
  • Établissement, exploitation, acquisition et mise à disposition d'infrastructures et de réseaux de télécommunications.

En matière de politique locale de l'habitat :

  • Programme local de l'habitat.
  • Politique du logement
  • Aides financières au logement social.
  • Actions en faveur du logement social.
  • Actions en faveur du logement des personnes défavorisées.
  • Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de l'habitat insalubre.
  • Aménagement, entretien et gestion des aires d'accueil des gens du voyage.

En matière de politique de la ville :

  • Élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville.
  • Animation et coordination des dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale ainsi que des dispositifs locaux de prévention de la délinquance.
  • Programmes d'actions définis dans le contrat de ville.

En matière de gestion des services d'intérêt collectif :

  • Assainissement et eau.
  • Création, gestion, extension et translation des cimetières et sites cinéraires d'intérêt métropolitain ainsi que création, gestion et extension des crématoriums.
  • Abattoirs, abattoirs marchés et marchés d'intérêt national.
  • Services d'incendie et de secours.
  • Service public de défense extérieure contre l'incendie.

En matière de protection et de mise en valeur de l'environnement et de politique du cadre de vie :

  • Gestion des déchets ménagers et assimilés.
  • Lutte contre la pollution de l'air.
  • Lutte contre les nuisances sonores.
  • Contribution à la transition énergétique.
  • Soutien aux actions de maîtrise de la demande d'énergie.
  • Élaboration et adoption du plan climat-énergie territorial en cohérence avec les objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'efficacité énergétique et de production d'énergie renouvelable.
  • Concession de la distribution publique d'électricité et de gaz.
  • Création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains.
  • Création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à l'usage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.
  • Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations.
  • Autorité concessionnaire de l'État pour les plages.

Compétences facultatives[modifier | modifier le code]

En vertu du Décret no 2014-1605 du , la métropole exerce les compétences facultatives suivantes :

  • Activités culturelles et sportives d'intérêt métropolitain, notamment la création d'institutions, de manifestations et d'actions d'animation dans le domaine culturel et sportif d'intérêt métropolitain ou le soutien et la contribution à de telles institutions, manifestations et actions.
  • Activités funéraires.
  • Sur prescription de l'autorité de police compétente, service de conduite en fourrière des animaux errants.
  • Service de fourrière des animaux errants.
  • Service d'accueil des animaux errants en attente de cession gratuite à des organismes habilités à les proposer à l'adoption.
  • Travaux d'aménagement hydraulique en faveur de la lutte contre les inondations dans la vallée du Lez et dans la vallée de la Mosson.
  • Élaboration d'un schéma global de lutte contre les inondations dans les secteurs habités des zones urbanisées (hors réseau pluvial) de la métropole.
  • Mise en œuvre des plans d'action du schéma d'aménagement et de gestion des eaux de Lez-Mosson-étangs palavasiens et du programme d'actions de prévention des inondations à l'échelle du bassin versant de Lez-Mosson-étangs palavasiens.
  • Développement et gestion des réseaux d'acheminement de l'eau brute du bas Rhône et du Languedoc.
  • Compétences exercées à l'échelle du bassin versant ou de la zone humide de l'étang de l'Or.
  • Définition de la politique globale de l'eau et des milieux aquatiques, à l'échelle du bassin versant de l'étang de l'Or, dont les démarches de type contrat de bassin, schéma d'aménagement et de gestion des eaux, plans d'action et de prévention contre les inondations.
  • Actions de conservation de la biodiversité, à l'échelle de la zone humide de l'étang de l'Or.
  • Gestion, fonctionnement et entretien d'ouvrages hydrauliques départementaux permettant de réguler les apports d'eau douce et salée dans l'étang de l'Or.
  • Réseaux fermés de très haut débit, établissement et exploitation à leurs usages exclusifs de groupes fermés d'utilisateurs reliant, sur tout le territoire métropolitain, des équipements métropolitains et communaux.

Compétences optionnelles[modifier | modifier le code]

La métropole peut exercer à l’intérieur de son périmètre, en lieu et place du département par transfert conventionnel, l'ensemble des compétences suivantes :

  • Attribution des aides au titre du fonds de solidarité pour le logement.
  • Missions confiées au service public départemental d'action sociale.
  • Adoption, adaptation et mise en œuvre du programme départemental d'insertion.
  • Aide aux jeunes en difficulté.
  • Actions de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté ou en rupture avec leur milieu.
  • Gestion des routes classées dans le domaine public routier départemental ainsi que de leurs dépendances et accessoires.
  • Zones d'activités et promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques.
  • Personnes âgées et action sociale.
  • Construction, reconstruction, aménagement, entretien et fonctionnement des collèges.
  • Tourisme.
  • Culture.
  • Construction, exploitation et entretien des équipements et infrastructures destinés à la pratique du sport.

La métropole peut exercer à l’intérieur de son périmètre, en lieu et place de la région par transfert conventionnel, l'ensemble des compétences suivantes :

  • Construction, reconstruction, aménagement, entretien et fonctionnement des lycées (accueil, restauration, hébergement, entretien général et technique).
  • Développement économique.

Régime fiscal et budget[modifier | modifier le code]

Le régime fiscal de la métropole est la fiscalité professionnelle unique (FPU)[11].

Montpellier Métropole Méditerranée aurait investi un budget total de 240 millions d'euros en 2018[12].

Projets et réalisations[modifier | modifier le code]

Réalisations[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Musée Fabre de Montpellier

La métropole gère un réseau de 14 médiathèques. Ce réseau comporte deux médiathèques centrales, cinq « médiathèques de quartier » situées au sein de la commune de Montpellier, ainsi que sept situées dans certaines communes faisant partie de la métropole[13]. Un nouvel établissement est en projet dans le quartier Hôpitaux-Facultés : la médiathèque Léon Tolstoï[14].

La métropole gère également des salles de spectacles comme le Corum, le Zénith Sud, le théâtre des Treize Vents, La salle Victoire 2, le théâtre du Hangar, l'Arena Montpellier (2e salle de France après Paris-Bercy) et des musées (Musée Fabre, Musée Henri Prades) et le MO.CO. (Montpellier Contemporain) ouvert en 2019.

Développement économique[modifier | modifier le code]

L'hôtel d'entreprises Cap Gamma

La métropole construit et gère plusieurs parcs d'entreprises spécialisés : Cap Alpha (santé et technologies innovantes), Cap Omega (technologies de l'information et de la communication), qui forment ensemble le BIC (Business & Innovation Centre), élu 1er incubateur mondial selon NBIA en 2007 et 4e du classement Top10 d'UBI Index en 2014 (seul incubateur français dans le classement); Cap Gamma et récemment le MIBI (Montpellier International Business Incubator).

La métropole gère aussi 19 parcs d'activités accueillant un total de d'environ 2 000 entreprises[15].

En 2014, Montpellier, aux côtés de 8 autres métropoles de France, a reçu le label FrenchTech dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation. Outre la reconnaissance d'une grande réussite de ses acteurs, ce label représente au niveau national, un budget de 215 millions d'euros.

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne 2 du tramway de Montpellier

En matière de transport en commun, la compétence est actuellement exercée par les Transports de l'agglomération de Montpellier (TAM). Cette société publique locale gère, par délégation de service public, les quatre lignes de tramway, les lignes de bus entièrement comprises dans le périmètre communautaire, plusieurs parkings payants montpelliérains, un service de location en libre-service de vélos tous-chemins et de vélos électriques, et un service d'automobiles en libre-service.

Sports[modifier | modifier le code]

Le GGL Stadium

En matière sportive, la métropole assure le soutien financier de plusieurs clubs de sport collectif. Elle a lancé des projets de piscines publiques dans les communes de la métropole, comme en 2004 à Saint-Jean-de-Védas.

La métropole gère également deux grands stades. Le premier, le stade de la Mosson, sert aux principaux sports. Le deuxième, inauguré en 2007, le GGL Stadium, sert principalement au rugby.

Déchets[modifier | modifier le code]

Depuis 1991[16], la métropole assure la collecte et le traitement de déchets sur tout son territoire. Un site de cartographie de localisation des différents centres de collectes a été mis en place[17].

Dans une chronologie historique, les services de la métropole gèrent :

Elle utilise également une partie de la capacité de traitement d'un Incinérateur de déchets situé à Lunel-Viel[26], OCREAL.

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

Les eaux usées des ménages constituent une forme particulière de déchets ménagers. Ces eaux sont collectées par des réseaux souterrains vers des stations d'épuration des eaux usées.

Un schéma directeur d'assainissement des eaux est élaboré et approuvé le [29] en application de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, qui évolue en schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et de la législation européenne concernant la directive-cadre sur l'eau (DCE)[30]. En 2004, il est prévu un budget prévisionnel d'investissements de 375 millions d'euros et la suppression des stations d'épuration vieillissantes afin d'en créer de nouvelles[29].

De la Cérereide à Maera

La station d'épuration de la Cérereide vieillissante (1re tranche construite en 1965) est modernisée et devient Maera, la « station pilote en Méditerranée », « aboutissement de 40 ans d'histoire ». Les travaux de reconversion commencent en 2002. La Cérereide rejetait dans le Lez une eau insuffisamment épurée, tandis que Maera rejette dans la mer Méditerranée, par une canalisation de 20 km (dont 13 km en mer), au large de Palavas-les-Flots, dans la baie d'Aigues-Mortes, des eaux mieux épurées. Les travaux seront différés par la nécessité de fouilles archéologiques préventives. La première coulée de béton a lieu de .

Maera est le nom d'une néréide. La métropole veut marquer le coup face aux oppositions qui vont venir des riverains mais aussi des communes du pourtour de la baie d'Aigues-Mortes et qui fondent le Collectif d'Associations de Protection de la Nature et des Usagers de la Baie d'Aigues-Mortes. L'autorité préfectorale ne délivrera qu'une autorisation d'exploitation provisoire et mettra en place un comité de suivi. La commune du Grau-du-Roi fera annuler l'arrêté d'exploitation (décision du tribunal administratif du ). Maera sera inaugurée le .

Maera en fonctionnement

Le coût total est d'environ 150 millions d'euros[31]. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009[32].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Composition de la métropole de Montpellier Méditerranée Métropole (243400017). », sur Insee (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés de Montpellier Méditerranée Métropole (243400017). », sur Insee, (consulté le ).
  3. Code général des collectivités territoriales : Article L5217-1, version en vigueur au 2 mars 2017 sur le site de Legifrance (consulté le 4 février 2018)
  4. Décret no 2014-1605 du 23 décembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Montpellier Méditerranée Métropole », publié le 26 décembre 2014 sur le site de Legifrance (consulté le 4 février 2018)
  5. a b c d e f g h et i Distance à vol d'oiseau de Montpellier à : Rodez, Paris, Clermont-Ferrand, Lyon, Nîmes, Albi, Toulouse, Marseille et Béziers.
  6. Distance à vol d'oiseau de Montpellier à Villeneuve-lès-Maguelone.
  7. Distance à vol d'oiseau de Montpellier à Carnon.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]