Combat de Cacabelos — Wikipédia

Combat de Cacabelos
Description de cette image, également commentée ci-après
Mort du général de Colbert au combat de Cacabelos.
Informations générales
Date 3 janvier 1809
Lieu Cacabelos, Espagne
Issue Retraite britannique
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Commandants
Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais Edward Paget
Forces en présence
6 000 hommes 3 000 hommes
Pertes
190 tués et blessés 120 tués et blessés
48 prisonniers

Guerre d'Espagne

Batailles

Coordonnées 42° 35′ 59″ nord, 6° 43′ 32″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Combat de Cacabelos
Géolocalisation sur la carte : Castille-et-León
(Voir situation sur carte : Castille-et-León)
Combat de Cacabelos
Géolocalisation sur la carte : Galice
(Voir situation sur carte : Galice)
Combat de Cacabelos

Le combat de Cacabelos se déroule le 3 janvier 1809 à Cacabelos, pendant la guerre d'Espagne. L'arrière-garde de l'armée britannique du général Moore, commandée par le général Edward Paget, y repousse les attaques françaises. Le soir, les Anglais peuvent poursuivre leur retraite vers La Corogne. C'est au cours de cet engagement que le général Colbert-Chabanais est tué.

Contexte[modifier | modifier le code]

Après avoir tenté une offensive sur le corps de Soult dispersé au nord-ouest de l'Espagne, l'armée de Moore craint de se faire envelopper par Napoléon qui traverse la sierra de Guadarrama en plein hiver[1]. L'armée britannique amorce alors sa retraite vers la Galice le 24 décembre 1808[2].

Soult et Napoléon font leur jonction à Astorga le 1er janvier 1809[2]. L'Empereur décide de confier la poursuite de l'armée anglaise, qui emprunte la grande route vers La Corogne, au duc de Dalmatie et retourne vers Valladolid puis la France[2].

Forces en présences[modifier | modifier le code]

Armée britannique[modifier | modifier le code]

Le général Edward Paget commande l'arrière-garde de l'armée britannique. Il dispose de cinq bataillons d'infanterie[3], tirés des 28e, 52e, 95e, 20e et 91e régiments d'infanterie[4], et d'une batterie d'artillerie[3],[4]. Pigeard indique également la présence d'un régiment de cavalerie[3]. L'ensemble se monte à environ 3 000 hommes pour Smith[4].

Armée française[modifier | modifier le code]

Les forces françaises arrivent de manière progressive sur le champ de bataille. Dans un premier temps, c'est la brigade de cavalerie légère du général Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais (3e hussards et 15e chasseurs), forte d'environ 600 hommes[4], qui engage le combat. Elle est ensuite renforcée par la division de dragons du général Étienne Heudelet de Bierre (17e, 18e, 19e et 27e régiments de dragons), forte d'environ 1 000 hommes et par l'infanterie de la division du général Pierre Hugues Victoire Merle, qui rassemble environ 4 500 hommes[4].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Conséquences[modifier | modifier le code]

Les Anglais comptent 48 prisonniers et 120 tués et blessés[3],[4]. À la nuit, ils peuvent évacuer le champ de bataille et retraiter sans être inquiétés[4].

Dans le premier assaut, les Français perdent 70 tués et blessés, dont le général Colbert[3], auxquels s'ajoutent environ 120 tués et blessés lors de l'assaut du soir[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hulot 2003, p. 119
  2. a b et c Gotteri 2000, p. 282
  3. a b c d et e Pigeard 2004, p. 165
  4. a b c d e f g et h Smith 1998, p. 277

Bibliographie[modifier | modifier le code]