Collégiale Saint-Laud d'Angers — Wikipédia

Collégiale Saint-Laud
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Laud
Rattachement Diocèse d'Angers
Site web Paroisse Saint-Laud - Diocèse d’Angers
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Ville Angers

La collégiale Saint-Laud d'Angers est une ancienne collégiale située à Angers en Maine-et-Loire.

L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Pays de la Loire[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

La chapelle de la collégiale est reconstruite par Henri II Plantagenêt vers le milieu du XIIe siècle sur l'emprise d'une tour de l'enceinte gallo-romaine de la Cité.

Disparition[modifier | modifier le code]

La collégiale Saint-Laud du château a disparu en 1232, mais il existe toujours une église Saint-Laud qui en est l'héritière.

Privilèges par Louis XI[modifier | modifier le code]

En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirma ses privilèges[2]. De plus, le don octroyé par le comte d'Anjou fut également confirmé, le [3]. Avant sa mort encore, le roi assura sa protection royale à cette église ainsi qu'à Saint-Martin d'Angers, en confirmant ses privilèges en [4]. Elle abritait une célèbre relique, la Vraie-Croix de St-Laud d'Angers, chérie par Louis XI[5].

Desserte[modifier | modifier le code]

Évolution du vocable[modifier | modifier le code]

  • La collégiale a toujours porté la dédicace de saint Laud.
  • Le chapitre est expulsé dans l'Esvière en 1232 à l'occasion de la construction du château. Il occupe alors l'ancienne église Saint-Germain, et est par conséquent quelquefois appelé Saint-Laud-en-Saint-Germain.

Évolution du statut durant la période d'activité[modifier | modifier le code]

La collégiale Saint-Laud a toujours eu ce statut, avant comme après son transfert extra-muros. Cependant, elle n'a rien à voir avec la chapelle Sainte-Geneviève, même si celle-ci a pu également être appelée « Saint-Laud ».

Architecture[modifier | modifier le code]

De 2017 à 2020, une restauration des parements extérieurs et des couvertures de l'édifice ont été réalisés[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Comte et Jean Siraudeau, « Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France », « Angers », Centre National d'Archéologie Urbaine, Tours, 1990

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Eglise paroissiale Saint-Laud », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. Lettres patentes de Louis XI, Montilz-lèz-Tours, juillet 1471 (lire en ligne).
  3. Lettres patentes de Louis XI, Arras, le 16 septembre 1477 (lire en ligne).
  4. Lettres patentes de Louis XI, Thouars, janvier 1482 (1481 avant Pâques) (lire en ligne).
  5. « Religion et politique à la fin du Moyen Age : la Vraie-Croix de Saint-Laud d'Angers, par Jean-Michel Matz, p. 241-263 », sur Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1987 ; en ligne sur Persée
  6. « Église Saint-Laud, Angers », sur www.architrav-angers.fr (consulté le )

Liens Externes[modifier | modifier le code]