Collège Albert-le-Grand d'Arcueil — Wikipédia

Collège Albert-le-Grand d'Arcueil

Description de l'image ARCUEIL-CACHAN Caisse des Dépôts et Consignations (ancien Collège Albert-le-Grand) 1917.jpg.
Histoire et statut
Fondation
Type École
Administration
Localisation
Ville Arcueil
Pays France
Coordonnées 48° 48′ 14″ nord, 2° 19′ 50″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Collège Albert-le-Grand d'Arcueil
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Collège Albert-le-Grand d'Arcueil

Le collège Albert-le-Grand d'Arcueil est un ancien établissement d'enseignement situé rue Berthollet à Arcueil dans le Val-de-Marne, en France[1], nommé en l'honneur du dominicain Albert le Grand.

Histoire du collège Albert-le-Grand[modifier | modifier le code]

École Albert-Le-Grand (Carte postale de Jules David, 1903).

Il a été fondé en 1863 par le père Eugène Captier, à la demande du Tiers-Ordre Enseignant de Saint-Dominique[2]. L'emplacement choisi est l’ancienne propriété de Claude Berthollet[3].

Pendant le siège de Paris et jusque pendant la commune de Paris, le collège est transformé en hôpital, géré par le Docteur Durand et la Croix-Rouge. Le 15 avril 1871, les officiers du fort de Montrouge veulent établir une batterie dans le parc de l'école, mais le projet est abandonné sur le refus du père Cotrault. C'est à cette période, le 19 mai, que se produit le massacre des Dominicains d'Arcueil[4].

Le père Henri Didon, promoteur des Jeux Olympiques, en devient recteur en 1880[5]. Il y créa la devise du collège, « Citius, altius, fortius. », qui devint la devise olympique[6].

Il fut fermé en 1906[7].

En 1967, il est transformé en bâtiment administratif pour la Caisse des dépôts et consignations.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Arcueil, école Albert Le Grand (Jules David, 1879-80)

Dès 1878 et jusqu'au début du XXe siècle y furent organisées les caravanes d'Arcueil, excursions qui conduisaient tous les ans, quatre-cents élèves dans Alpes françaises, en Suisse, en Italie, en Autriche, en Turquie, en Grèce et jusqu’au cap Nord[8],[9].

En mars 1891, le Père Didon organise des compétitions sportives au sein de l’établissement[10]. Il fait se rencontrer sur les stades les élèves des écoles privées et publiques[11]

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]