Clotilde Niragira — Wikipédia

Clotilde Niragira
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Fonction
Ministre de la justice
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Biographie
Naissance
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Commune de Bugenyuzi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Activité

Clotilde Niragira, née en 1968 à Bugenyuzi dans la province de Karuzi et morte le à Nairobi[1], est une femme politique burundaise appartenant au groupe ethnique des Hutus ; elle est ministre de la Justice et Garde des Sceaux du Burundi sous la présidence de Pierre Nkurunziza.

Afin de mettre en place une réconciliation nationale entre les Tutsis et les Hutus et en respect avec les accords d'Arusha en 2000, le 10 janvier 2006, Clotilde Niragira a décidé la libération de 673 premiers « prisonniers politiques ». La libération au Burundi de « prisonniers politiques », essentiellement des Hutus accusés de massacres de Tutsis lors de la guerre civile qui a débuté en 1993 avec l'assassinat du président Hutu Melchior Ndadaye, premier président élu démocratiquement, suscite une vive polémique. À terme, quelque 4 000 des 8 000 détenus pourraient bénéficier de cette mesure, selon l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues (Aprodeh). Elle a par la suite été ministre de la Solidarité nationale, des Droits de l'homme et du Genre.

Synthèse des fonctions politiques[modifier | modifier le code]

  • 2005-2007 : ministre de la Justice, garde des Sceaux
  • 2007-2009 : ministre du Service civil, du Travail et de la Sécurité sociale
  • 2009-2011 : cheffe de cabinet adjointe du président
  • 2011-2015 : ministre de la Solidarité nationale, des Droits de l'homme et du Genre
  • 2015-2016 : présidente de la Commission de vérité et de réconciliation nationale

Article connexe[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]