Claudio Ranieri — Wikipédia

Claudio Ranieri
Image illustrative de l’article Claudio Ranieri
Claudio Ranieri avec l'Inter Milan en 2011.
Situation actuelle
Équipe Cagliari Calcio (entraîneur)
Biographie
Nationalité Italienne
Naissance (72 ans)
Rome (Italie)
Taille 1,82 m (6 0)
Période pro. 1973-1986
Poste Défenseur puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1971-1973 AS Rome
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1973-1974 AS Rome 006 0(0)
1974-1982 US Catanzaro 225 0(8)
1982-1984 Calcio Catane 092 0(1)
1984-1986 Palerme FC 040 0(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1986-1987 Vigor Lamezia
1987-1988 Campania PC
1988-1991 Cagliari Calcio 23v 30n 22d
1991-1993 SSC Naples 25v 16n 15d
1993-1997 AC Fiorentina 73v 57n 40d
1997-1999 Valence CF 46v 17n 17d
1999-2000 Atlético de Madrid 16v 9n 13d
2000-2004 Chelsea FC 107v 46n 46d
2004-2005 FC Valence 15v 9n 11d
2007 Parme AC 7v 6n 5d
2007-2009 Juventus FC 47v 29n 17d
2009-2011 AS Rome 47v 16n 21d
2011-2012 Inter Milan 17v 5n 13d
2012-2014 AS Monaco 51v 24n 11d
2014 Grèce 0v 1n 3d
2015-2017 Leicester City 36v 21n 24d
2017-2018 FC Nantes 14v 10n 16d
2018-2019 Fulham FC 3v 3n 11d
2019 AS Rome 6v 4n 2d
2019-2021 UC Sampdoria 26v 13n 32d
2021-2022 Watford FC 2v 1n 11d
2022- Cagliari Calcio 18v 16n 17d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
Dernière mise à jour :

Claudio Ranieri, né le à Rome, est un entraineur et ancien footballeur italien.

En 2015-2016, il remporte la Premier League avec Leicester City, pour la première fois de l'histoire du club.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

Claudio Ranieri en 1973.

En tant que joueur, il occupe le poste d'arrière latéral. Il évolue dans différents clubs italiens : l'AS Rome, l'US Catanzaro, le Calcio Catania et l'US Palerme.

Le , il joue son premier match de Serie A (Genoa-AS Roma 2-1). Après seulement six matchs de championnat, il quitte l'AS Rome pour l'équipe de US Catanzaro, alors en Serie B. Dans cette équipe, il fait partie des titulaires indiscutables, et devient le joueur ayant disputé le plus de matchs de Série A dans l'histoire de l'US Catanzaro (128 matchs en 1976/77 et de 1978 à 1982).

Après deux ans passés à Catane (Serie A en 1983-1984), il termine sa carrière à l'US Palerme, en Serie B, en 1986.

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Premiers postes (1986-1993)[modifier | modifier le code]

En 1986, il commence sa carrière d'entraîneur au niveau inter-régional avec l'équipe de Vigor Lamezia puis de Campania-Puteolana l'année suivante qui évoluait alors en troisième division italienne. En 1989 il commence à faire valoir ses qualités d'entraîneur au niveau professionnel avec l'équipe de Cagliari Calcio avec laquelle il gagne la coupe d'Italie de troisième division mais surtout, réussit l'exploit de passer de la C1 (troisième division) à la Serie A en deux ans. Après cela, Caudio Ranieri est entraîneur du SSC Naples où il va passer deux années infructueuses (de 1991-1993 ) qui vont le pousser vers la sortie.

AC Fiorentina (1993-1997)[modifier | modifier le code]

À la suite de son départ de Naples, il est engagé par la Fiorentina qui vient alors de descendre en deuxième division. Néanmoins durant l'année suivant sa relégation, l'équipe florentine survole le championnat cadet et rejoint la Serie A dès l'année suivante après un an de « purgatoire ». C'est le début d'une histoire d'amour entre l'entraîneur romain et la ville de Florence qui va durer 4 ans. À noter durant cette saison, les débuts d'un jeune et prometteur attaquant argentin Gabriel Batistuta qui fut l'un des principaux protagonistes de la remontée en Serie A.

Lors de l'année de la remontée en Serie A, l'équipe florentine alors en construction obtient une bonne 10e place. Mais c'est l'année suivante que Claudio Ranieri va recueillir tous les fruits de son travail. En effet, son équipe obtient une belle 4e place mais surtout remporte la Coupe d'Italie face à l'Atalanta Bergame (1-0 à Florence, avec un but de Batistuta, puis 2-0 à Bergame, avec des buts de Batistuta et d'Amoruso) après avoir éliminé l'Inter de Milan en demi-finale.

Néanmoins, l'année suivante la Fiorentina n'arrive pas à confirmer ces bons résultats. En effet, malgré un bon début de saison et la victoire en Supercoupe d'Italie face au Milan AC (2-0, doublé de Batistuta), la Fiorentina obtient une décevante 9e place. Et c'est sur ces résultats que Claudio Ranieri quitte la Fiorentina lors de l'été 1997.

Passage en Espagne (1997-2000)[modifier | modifier le code]

Après son expérience en Toscane, Claudio Ranieri va se lancer dans un périple à l'étranger qui va durer 8 ans faisant de lui l'entraîneur italien avec le plus de saisons passées à l'étranger. En 1997, il part pour l'Espagne après avoir accepté l'offre de Valence CF. Là, il va gagner son premier trophée loin de son pays natal : la Coupe du Roi en 1999. Lors de la saison 1999-2000, il s'engage avec l'Atlético de Madrid, mais il est remercié après quelques journées.

Chelsea FC (2000-2004)[modifier | modifier le code]

En 2000, commence son aventure anglaise avec Chelsea FC. Dans cette équipe, même s'il ne gagne rien, il obtient de très bons résultats, avec notamment une demi-finale de la ligue des champions en 2004 et une 2e place dans le championnat anglais lors de la même saison. Bons résultats qui seront néanmoins insuffisants, lors de l'arrivée du nouveau président russe Roman Abramovitch qui le remplace par José Mourinho. C'est pourquoi, lors de l'été 2004, après 199 matchs officiels et 107 victoires, Claudio Ranieri quitte le club londonien.

Retour à Valence (2004-2005)[modifier | modifier le code]

Il retourne à Valence CF lors de la saison 2004-2005, où il sera également remercié au cours de la saison, après avoir néanmoins remporté la Supercoupe d'Europe.

Parme FC (2007)[modifier | modifier le code]

Ranieri est l'entraîneur de Parme, en avril 2007.

Le , après deux ans d'inactivité, l'entraîneur romain accepte la proposition faite par le président de Parme Tommaso Ghirardi. Il arrive alors en cours de saison avec pour objectif de sauver le club d'une relégation qui semble inévitable au moment de son arrivée. Néanmoins, et malgré des débuts difficiles, Claudio Ranieri arrive à remobiliser ses troupes et à mettre en valeur les jeunes joueurs talentueux de l'équipe, en particulier Giuseppe Rossi alors prêté par Manchester United.

Grâce à son action et à sa stimulation, Ranieri réussit à sauver l'équipe de Parme d'une descente en Série B, chose qui paraissait impensable seulement quelques mois avant.

Juventus FC (2007-2009)[modifier | modifier le code]

Cette prouesse va relancer sa carrière d'entraîneur et susciter l'intérêt de la Juventus Football Club à son égard. En effet, le , son arrivée dans le club turinois est officialisée. Il signe un contrat de 3 ans avec un salaire d'1 million d'euros par saison, remplaçant ainsi l'ancien entraîneur Didier Deschamps. Il dirige l'équipe turinoise en obtenant de bons résultats. En effet, la Juventus termine la saison 2007/2008 à la 3e place qui lui permet d'atteindre les préliminaires de la Ligue des champions, l'objectif fixé par les dirigeants en début de saison.

« Être à la Juventus signifie vouloir être les numéros un et ne jamais s'en contenter. »

— Claudio Ranieri[1]

Les hommes de Claudio Ranieri ont obtenu leur billet pour les phases finales de la Ligue des champions 2008/2009 après avoir éliminé le FC Artmedia Petržalka lors des préliminaires (4-0; 1-1).

Malgré une bonne saison dans son ensemble, où les bianconeri se classent deuxième du championnat italien, Claudio Ranieri fait les frais d'une série de mauvais résultats et d'une dégradation de ses rapports avec certains joueurs cadres. Il est limogé deux journées avant la fin du championnat. Le 18 mai, il est remplacé par Ciro Ferrara à la tête de l'équipe turinoise.

AS Rome (2009-2011)[modifier | modifier le code]

Il signe pour la Roma, son club formateur, en , en remplacement de Luciano Spalletti.

Pour son retour à Turin avec la Roma, le , l'équipe de la capitale l'emporte sur le score de 2 buts à 1, permettant à Ranieri d'enfoncer encore plus dans la crise le club qui l'avait limogé. Après un début de saison difficile sous Spalletti, Ranieri passe à 2 points d'offrir un 4e Scudetto au club romain.

Le , après deux défaites consécutives en une semaine contre le Chakhtar Donetsk et Genoa, il démissionne de son poste d'entraîneur[2].

Inter Milan (2011-2012)[modifier | modifier le code]

Le 22 septembre, il succède au poste de Gian Piero Gasperini, en signant un contrat de deux ans avec le club milanais. Malgré des débuts difficiles, il arrive à redresser l'équipe en les menant à la quatrième place du championnat à l'issue des matches aller, notamment avec une victoire contre le rival de toujours, le Milan AC (1-0). Mais plus les matchs se suivent, plus le destin de Ranieri avec l'Inter Milan semble s'effacer avec neuf buts concédés et zéro inscrit en quatre matchs. Il est démis de ses fonctions le 26 mars 2012[3].

AS Monaco (2012-2014)[modifier | modifier le code]

Le , il succède à Marco Simone sur le banc de l'AS Monaco en signant un contrat de deux ans, plus une année supplémentaire en option[4], et ceci malgré l'intérêt du Beşiktaş JK et de quelques formations en Angleterre (Aston Villa, WBA), en Italie (Fiorentina) et au Qatar[5].

Lors de la pré-saison, Monaco joue 5 matchs amicaux et remporte 4 matchs, avec la manière, pour une seule défaite. Il connaîtra sa première victoire en match officiel face au Tours FC et sa première défaite face au Havre AC. Malgré quelques rencontres difficiles, son équipe termine 2e à la trêve. Monaco valide sa montée en Ligue 1 après sa victoire face au Nîmes Olympique (0-1) alors qu'il restait deux journées avant la fin du championnat et y jouera donc la saison 2013/2014. Il remporte le titre de champion une semaine plus tard grâce à un succès contre Le Mans (2-1). Lors du mercato 2013, le président du club injecte plus de 135 millions d'euros pour s'offrir 4 joueurs : Falcao pour 60 millions d'euros débauché de l'Atlético de Madrid[6], ainsi que la doublette James Rodríguez - João Moutinho pour 70 millions d'euros au total[7], auxquels s'ajoutent Ricardo Carvalho et Éric Abidal obtenu gratuitement car en fin de contrat[8].

Malgré une saison terminée à la 2e place en Ligue 1 avec 80 points, record pour un dauphin et une qualification en ligue des champions, le club annonce son départ le 20 mai 2014[9].

Sélection grecque (2014)[modifier | modifier le code]

Après son départ de l'AS Monaco, il décide de tenter sa première expérience en tant que sélectionneur en signant un contrat de deux ans en tant que sélectionneur de la Grèce[10], équipe en pleine forme qui vient de réussir successivement à atteindre la phase à élimination directe de l'Euro 2012 et du Mondial 2014. En le nommant, la fédération grecque attendait de Ranieri qu'il fasse de la sélection nationale une équipe offensive plaisante à regarder jouer, la Grèce étant régulièrement critiquée depuis de nombreuses années pour son manque d'engagement. Ranieri imprime rapidement sa patte, n'hésitant pas à écarter plusieurs cadres et en appelant quelques joueurs inattendus, allant même jusqu'à sélectionner des joueurs de seconde division grecque. La Grèce perd son premier match à domicile aux éliminatoires de l'Euro 2016 contre la Roumanie (0-1) avant de concéder le nul en Finlande (1-1). Le niveau de jeu de la Grèce inquiète et Ranieri se retrouve rapidement critiqué. Les Hellènes perdent encore à domicile contre l'Irlande du Nord (0-2) en développant un jeu très faible avant de connaître un nouveau revers humiliant à domicile contre les modestes Îles Féroé (0-1). Ranieri est licencié sur le champ le 15 novembre 2014[11] et la Grèce fera partie des grandes absentes de l'Euro 2016.

Leicester City (2015-2017)[modifier | modifier le code]

Le , neuf mois après son licenciement par la fédération grecque et plus de dix ans après avoir quitté Chelsea, Claudio Ranieri retourne en Premier League en signant un contrat de trois ans avec Leicester où il remplace Nigel Pearson sur le banc[12].

Ranieri rebondit très rapidement et Leicester City est la véritable révélation de la saison. Le 2 mai 2016, Ranieri est sacré champion de Premier League à la surprise générale, son premier sacre en tant qu'entraîneur, signant là un des plus grands exploits de l'histoire du championnat anglais.

Il est renvoyé le alors que le club se trouve à la dix-septième place[13].

FC Nantes (2017-2018)[modifier | modifier le code]

Le , Claudio Ranieri qui était sans club depuis son limogeage devient le nouvel entraîneur du FC Nantes. Ayant atteint la limite d'âge requis pour occuper ce poste (65 ans) selon le règlement de la FFF, le club a dû obtenir une dérogation auprès de la LFP pour pouvoir le recruter[14]. Il s'engage pour un contrat de 2 ans sur le banc des Jaunes et verts.

A Nantes, Ranieri réalise une très bonne première partie de saison, réussissant à travailler sur le mental et les capacités restreintes d'une équipe qui venait d'être abandonnée par son précédent entraîneur, et qui visait rarement les premières places de la Ligue 1 dernièrement, obtenant cette saison de nombreuses victoires sur des scores minimalistes (1-0, 2-1...). Le FC Nantes passe ainsi une bonne partie de sa saison à la 5e place du classement[15], qualificative pour la Ligua Europa, ce qui constitue une performance remarquée par la presse française[16].

Néanmoins la dynamique finit par se briser, notamment avec l’essoufflement de son meilleur buteur Emiliano Sala, mais aussi probablement avec les nombreux départs qui se profilent pour la saison suivante, mettant à mal le conditionnement mental de son équipe ainsi que la réussite insolente qu'elle avait connu jusqu'en janvier[17]. Ainsi la 5e place tant espérée et qui semblait longtemps destinée à l'équipe de Ranieri s'éloigne lentement mais sûrement[18].

Vers la fin de saison Claudio Ranieri est déjà annoncé sur le départ, à un an de la fin de son contrat[19]. Des clubs comme Lyon ou la sélection italienne sont notamment annoncés comme intéressés par le recrutement de l'entraîneur italien[17].

Fulham (2018-2019)[modifier | modifier le code]

Le , Ranieri est nommé à la tête de Fulham, alors dernier de Premier League, où il remplace Slavisa Jokanovic[20]. Il est cependant renvoyé dès le 28 février 2019 alors que l'équipe se retrouve à dix points des places de maintien[21], malgré le soutien des supporters[22].

AS Roma (2019)[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé à la tête de AS Rome, jusqu'au 30 juin 2019 en remplacement d'Eusebio Di Francesco[23], licencié après une série de mauvais résultats, et notamment l'élimination du club en 8e de finale de la Ligue des champions. Le 10 mai 2019, il annonce son souhait de ne pas prolonger son contrat avec son club, qu'il quittera donc à la fin de la saison 2018-2019, remplacé par Paulo Fonseca[24]. A son départ, l'AS Rome est 6e du classement final de la Série A, et qualifié d'office pour la phase de poule de la ligue Europa 2019-2020, récupérant la place de l'AC Milan, 5e à la fin de la saison, mais interdit de toute participation à une compétition européenne.

Sampdoria (2019-2021)[modifier | modifier le code]

À la suite de son bref passage à Rome, il est à nouveau appelé pour secourir une équipe en mal de résultats, la Sampdoria de Gênes, où il se trouve qu'il remplace encore une fois Eusebio Di Francesco. Il permet au club génois de se maintenir en Serie A, redressant une situation plus que compliquée en cours de saison, faisant encore preuve de sa philosophie de jeu "pragmatique", adaptant son jeu non seulement à l'adversaire mais aussi aux capacités et besoins de ses joueurs, avec un management humain toujours central[25].

Le , à l'occasion d'une victoire contre le Genoa, il devient le premier entraîneur à remporter tous les derby des grandes villes italiennes (Rome, Turin, Milan, Gênes) tout en restant invaincu (avec neuf victoires et un nul)[26].

Le , il annonce qu'il quitte la Sampdoria[27].

Watford (2021)[modifier | modifier le code]

Le 4 octobre 2021, Claudio Ranieri retourne à nouveau en Premier League[28], deux ans après son passage à Fulham[21]. Il devient le nouvel entraineur de Watford, remplaçant Xisco [29], limogé un jour auparavant[30]. Il signe un contrat de deux ans et prend les rênes d'une équipe occupant la 15ème place de Premier League, avec deux victoires en sept journées.

Le 24 janvier 2022, Watford annonce se séparer de l'entraîneur italien seulement trois mois et demi après sa prise de fonction[31].

Profil d’entraîneur[modifier | modifier le code]

Ranieri est souvent décrit comme un entraîneur « pragmatique »[32],[33],[34],[35], dans une certaine tradition du football italien, construisant avant tout son équipe sur ses qualités défensives et sa rapidité en contre-attaque, puis adaptant son plan de jeu aux faiblesses de l'adversaire[34]. Il a d'ailleurs tiré de son premier passage en Angleterre, à Chelsea, le surnom de « The Tinkerman » (« le bricoleur »)[32],[33],[34].

Outre sa maîtrise technique, le caractère et le charisme de Ranieri sont souvent mis en avant[34]. De fait, une grande partie de sa méthode se base sur l'état d'esprit qu'il arrive à insuffler au groupe et sur les relations qu'il noue avec chaque joueur[34],[36].

En dépit d'une riche carrière dans de nombreux grands clubs européen, Claudio Ranieri garde une réputation d'« éternel deuxième »[34] ou de « perdant magnifique »[37] du fait de son assez faible palmarès, malgré le potentiel des clubs qu'il a entraînés. Il finit d'ailleurs par gagner son premier titre majeur à Leicester avec le championnat d'Angleterre, en défiant tous les pronostics et après 30 ans de carrière d’entraîneur[32].

Figure haute en couleur du football moderne, il est parfois associé au nom d’entraîneurs comme Marcelo Bielsa, avec qui il partage cette réputation de grand tacticien charismatique malgré une carrière aux succès relativement rares[33],[38]. Même si les deux coachs prônent un style de football opposé (jeu spectaculaire et dogmatique contre pragmatisme et flexibilité), les deux hommes partagent certainement un fort caractère et une place à part dans le monde du football actuel[39].

Bilan d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Mis à jour le 1er mars 2019.

Club Début Fin Résultats
M V N D % Victoires
Vigor Lamezia 1986 1987
Campania PC 1987 1988
Cagliari Calcio 1er juillet 1988 30 juin 1991 72 23 30 19 31,94
SSC Naples 1er juillet 1991 30 juin 1993 68 25 24 19 36,76
ACF Fiorentina 1er juillet 1993 30 juin 1997 140 56 50 34 40.00
Valence CF 1er juillet 1997 30 juin 1999 76 35 15 26 46,05
Atlético de Madrid 1er juillet 1999 3 mars 2000 38 9 11 18 23,68
Chelsea FC 18 septembre 2000 31 mai 2004 199 107 46 46 53.77
Valence CF 16 juin 2004 25 février 2005 36 15 9 12 41,67
Parme FC 12 février 2007 31 mai 2007 16 7 3 6 43.75
Juventus FC 4 juin 2007 18 mai 2009 94 46 30 18 48,94
AS Rome 1er septembre 2009 20 février 2011 90 50 17 23 55.56
Inter Milan 22 septembre 2011 26 mars 2012 35 17 5 13 48,57
AS Monaco 30 mai 2012 20 mai 2014 87 47 30 10 54,02
Grèce 25 juillet 2014 15 novembre 2014 4 0 1 3 0
Leicester City 13 juillet 2015 23 février 2017 81 36 21 24 44.44
FC Nantes 15 juin 2017 19 mai 2018 41 15 10 16 36.59
Fulham FC 17 3 3 11 17,64
Total 1059 481 296 282 45.42

Palmarès d'entraîneur[modifier | modifier le code]

     
   

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Phrase en italien : Stare alla Juventus significa voler essere i numeri uno e non accontentarsi mai.
    Cfr. Claudio Ranieri - Wikiquote
  2. Ranieri démissionne de la Roma L'Équipe, 20 février 2011
  3. Ranieri remercié, francefootball.fr, 26 mars 2012.
  4. AS Monaco, « Claudio Ranieri nouveau coach de l'ASM FC », sur asm-fc.com,
  5. « Officiel: Claudio Ranieri a signé à l'AS Monaco », Gentside,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Foot - Transferts : Monaco officialise Falcao »
  7. « Officiel : João Moutinho et James Rodriguez à Monaco ! »
  8. « Foot - Transferts : Ricardo Carvalho rejoint Monaco »
  9. « Vadim Vasilyev : "Apporter une nouvelle dynamique" », sur asm-fc.com,
  10. (el)« Ranieri à la tête de la sélection grecque », sur epo.gr,
  11. « Claudio Ranieri licencié ! », sur lequipe.fr,
  12. Claudio Ranieri entraîneur de Leicester City sur L'Équipe, 13 juillet 2015
  13. « Leicester City se sépare de son entraîneur Claudio Ranieri », sur lequipe.fr, (consulté le )
  14. Claudio Ranieri : décision de la Commission Juridique, site de la LFP, 13 juin 2017.
  15. Le FC Nantes est notamment 5e sans interruption de la 11e à la 26e journée.
  16. « Comment Ranieri a remplumé les Canaris », Sport24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. a et b « FC Nantes: Pourquoi les Canaris ne devraient pas retrouver l'Europe en fin de saison », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  18. RMC SPORT, « Nantes: « C’est notre dernière chance de jouer l’Europe », prévient Ranieri avant Dijon », sur RMC SPORT (consulté le )
  19. Rédaction, « FC Nantes : Waldemar Kita confirme le départ de Claudio Ranieri en fin de saison », L'ÉQUIPE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Fulham nomme Claudio Ranieri comme entraîneur
  21. a et b « Fulham : Claudio Ranieri démis de ses fonctions », sur lequipe.fr, (consulté le )
  22. (it) « Ranieri-Fulham, le reazioni dei tifosi dopo l'esonero », sur gianlucadimarzio.com (consulté le )
  23. « Claudio Ranieri nouvel entraîneur de l'AS Rome (officiel) », sur L'ÉQUIPE (consulté le )
  24. « Serie A : Claudio Ranieri confirme qu'il quittera l'AS Rome à la fin de la saison - Foot - ITA - Roma », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  25. (it) Filippo Grimaldi, « Ranieri così mr. Leicester ha salvato la Samp », sur La Gazzetta dello Sport, (consulté le )
  26. (it) « Ranieri si conferma specialista dei derby: non ha mai perso », sur Sky Sport, (consulté le )
  27. [www.lequipe.fr/Football/Actualites/Claudio-ranieri-quitte-son-poste-d-entraineur-de-la-sampdoria/1254361 Claudio Ranieri quitte son poste d'entraîneur de la Sampdoria], www.lequipe.fr, 21 mai 2021.
  28. « Claudio Ranieri nouvel entraîneur de Watford », sur L'Équipe (consulté le )
  29. Xisco (football, 1980)
  30. (en) « Club Statement: Xisco Muñoz », sur www.watfordfc.com (consulté le )
  31. « Premier League : Claudio Ranieri limogé par Watford », sur L'Équipe (consulté le )
  32. a b et c « Ce que Monaco doit à Claudio Ranieri », sur sofoot.com, SO FOOT,
  33. a b et c (it) Napolista, « L'Equipe: Lille-Nantes è Bielsa contro Ranieri, «dogmatico contro pragmatico» », sur ilNapolista, (consulté le )
  34. a b c d e et f « Ils racontent «leur» Claudio Ranieri, «ce gentleman» entraîneur », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  35. Jules Grange-Gastinel, « Les ailiers sont les joueurs qui me représentent le plus », Caviar Magazine,‎ , Pages 104 à 110
  36. « Claudio Ranieri, le strict papa poule du FC Nantes », sur L'ÉQUIPE (consulté le )
  37. « Ranieri doit rester », sur L'ÉQUIPE (consulté le )
  38. « DES MOTS DOUX ENTRE BIELSA ET RANIERI »
  39. La Pizarra De Bielsa, « Ranieri opinó sobre la llegada de Bielsa a Lille », (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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