Cinquième circonscription du Haut-Rhin — Wikipédia

Cinquième circonscription du Haut-Rhin
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la circonscription.
Géographie
Pays France
Région Grand Est
Département Haut-Rhin
Subdivisions
Cantons 4
Représentation
Député Olivier Becht
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe parlementaire RE
Autres informations

La cinquième circonscription du Haut-Rhin est une circonscription législative française. Elle est composée de quatre cantons et a été un fief de la gauche marxiste mais elle passe progressivement vers la droite depuis les années 1950.

Description géographique et sociologique[modifier | modifier le code]

De 1958 à 1986[modifier | modifier le code]

Le département avait cinq circonscriptions.

La cinquième circonscription du Haut-Rhin était composée de :

Source : Journal Officiel du 14-15 Octobre 1958.

De 1988 à 2012[modifier | modifier le code]

La 5e circonscription du Haut-Rhin était constituée des cantons suivants :

Historiquement réformée, la ville de Mulhouse est cependant majoritairement catholique depuis le XIXe siècle, où elle connut une forte expansion démographique venue des campagnes catholiques avoisinantes. La communauté protestante reste très influente, tant sur le plan économique que politique. La communauté musulmane s'est par ailleurs développée depuis les mouvements migratoires des années 1960-1970. Enfin, la communauté juive est présente à Mulhouse. Les communes rurales périurbanisées du canton de Mulhouse-sud sont très majoritairement catholiques.

Historiquement germanophone et donc dialectophone, la ville de Mulhouse présente un double paradoxe linguistique. Jusqu'au retour à la France en 1919, la ville comptait la plus forte proportion de francophones des grandes agglomérations alsaciennes. Le taux usuel du français est donc rapidement devenu majoritaire après 1919. Actuellement, la ville de Mulhouse est toujours la métropole alsacienne comptant la plus forte proportion de dialectophones (devant Strasbourg et Colmar). La part des dialectophones reste plus importante dans les cantons plus « populaires » de la ville. Les communes alentour restent assez fortement dialectophones.

Depuis 2012[modifier | modifier le code]

Depuis le redécoupage électoral de 2010, supprimant une circonscription dans le Haut-Rhin, la cinquième regroupe les cantons suivants : Mulhouse Est, Mulhouse Ouest, Mulhouse Sud, Habsheim.

Description politique[modifier | modifier le code]

Longtemps fief historique de la gauche marxiste aux temps du Reichsland - le chef socialiste August Bebel y fut élu député en 1898 - l'orientation de la ville de Mulhouse s'est quelque peu brouillée à partir de son retour à la France. Si la municipalité resta aux mains de la SFIO, avec A.Wicky, le siège de député passa aux mains du centre-droit démocrate, allié du parti catholique UPR, en 1932, et le resta en 1936, alors même que le Front populaire gagnait les élections au niveau national. On remarquait ainsi une poussée de la droite lors des scrutins législatifs.

Les consultations organisées sous la IVe république confirmèrent en partie cette dichotomie. La municipalité resta aux mains de la SFIO de 1947, avant un bref succès du RPF de 1947 à 1953, jusqu'en 1971. Mulhouse votait par ailleurs majoritairement pour le MRP et le RPF lors des scrutins législatifs. L'organisation proportionnelle du scrutin permit cependant l'élection à la députation de la SFIO en 1946 et 1951. En 1958, le maire SFIO de Mulhouse, Émile Muller, réussit par ailleurs à battre le député sortant MRP et le candidat gaulliste. Ce jumelage des responsabilités municipales et législatives n'eut pourtant qu'un temps, en 1962, Muller fut battu par le gaulliste R. Zimmermann, qui devait être réélu en 1967 et 1968 contre lui.

Ce ne fut qu'après son départ de la SFIO, dont il refusait l'alliance avec les communistes, que Muller réussit à reprendre le siège de député. Il fut alors élu en 1973, sous l'étiquette "réformateur", se situant ainsi au centre-droit. Candidat malheureux à la présidentielle de 1974, il se prononça pour V. Giscard d'Estaing au second tour, et rallia l'UDF en 1978. Il fut à cette occasion réélu député. Les élections de 1981 devaient cependant lui être fatales. Usé par près de trente de présence au fauteuil de maire, contesté dans son camp par le CDS Alphonse Kienzler, Muller fut devancé dès le premier tour par le PS Jean-Marie Bockel et le CDS dissident Alphonse Kienzler. Le premier l'emporta d'une courte tête (50,4 %). Peu de temps après Muller se retira de la vie politique, non sans s'opposer à A.Kienzler et favoriser son "dauphin", Joseph Klifa.

Circonscription regroupant la quasi-totalité de la ville de Mulhouse, ainsi que certaines communes rurales (Brunstatt, Galfingue...), la 4e circonscription est apparue depuis sa constitution en 1986 - le canton de Mulhouse-nord a été retiré de l'ancienne circonscription - comme assez partagée entre la droite et la gauche, et est par ailleurs marquée par un vote FN important. Les affrontements législatifs sont - conséquence du découpage de la circonscription - très largement perçus comme un prolongement ou une préparation aux élections municipales mulhousiennes. De fait les trois principaux candidats s'étant affrontés depuis 1988, MM Bockel, Freulet et Klifa, se sont tous trois affrontés en 1989 et 1995 aux municipales de Mulhouse. Depuis son élection en 2002, Mme A. Grosskost s'est posée en adversaire principale de M J.M. Bockel pour la conquête de la première ville du Haut-Rhin.

Symbole de l'instabilité de la circonscription, aucun député de Mulhouse n'a été réélu depuis 1988. En 1988 J.M. Bockel (PS) fut élu en triangulaire contre J. Klifa (UDF) et G. Freulet (FN). En 1993 J. Klifa prit sa revanche des municipales de 1989 perdues contre Bockel en le battant, toujours dans le cadre d'une triangulaire avec le FN G. Freulet au 2e Tour. En 1997, J.M. Bockel fut à nouveau élu contre J. Klifa et G. Freulet dans le cadre d'une triangulaire au 2e tour. Les dernières élections législatives ont cependant apporté deux changements majeurs à cette grande stabilité du personnel politique mulhousien. D'une part M. Klifa a renoncé à être le candidat de la droite modérée au profit de Mme A. Grosskost (qui dut cependant affronter une primaire de l'UDF JJ. Weber ancien député de la 6e circonscription). D'autre part, les divisions de l'extrême-droite entre le FN et le mouvement Alsace Debout ont empêché la qualification du candidat d'extrême-droite au 2e tour. Mme Grosskost fut donc élue avec plus de 55 % des voix contre J.M. Bockel, depuis élu sénateur en 2004 et qui ne souhaite pas se représenter à la députation en 2007.

Lors des scrutins présidentiels la circonscription penche plutôt à droite, avec un fort vote FN. En 1988, J. Chirac l'avait emporté de très peu au 2e tour (50,21 %). En 1995 elle plaçait J.-M. Le Pen en tête (24,4 %) devant E. Balladur (23,3 %), L. Jospin (19,8 %) et J. Chirac (16,8 %). Au 2e tour elle choisissait très largement J. Chirac (56,6 %). En 2002 J.-M. Le Pen était à nouveau en tête (20,4 %), accusant un recul certain qui peut s'expliquer par le fort vote Mégret (4,5 %, soutenu par G. Freulet), devant J. Chirac (18,5 %) et L. Jospin (13,1 %).

Les élections présidentielle et législatives de 2007 ont conduit à accentuer la domination de la droite dans cette circonscription, et cela tant dans les cantons mulhousiens que dans les communes périurbaines la composant. Au premier N.Sarkozy arrivait en tête avec 35,6 %, dépassant 37 % à Mulhouse-Sud et Mulhouse-Est, s'approchant de 33 % à Mulhouse-Ouest, et dépassant 40 % dans quelques-unes des communes périurbaines. Il doublait presque le résultat obtenu par J.Chirac en 2002. S.Royal arrivait en seconde position avec 22,8 %, ne dépassant 25 % dans aucun canton, mais réalisant de meilleures performances à Mulhouse que dans les communes périurbaines, qui ne la plaçait qu'en troisième position. F.Bayrou obtenait un score de 18,8 %, légèrement supérieur à sa moyenne nationale mais inférieur à sa moyenne alsacienne, et ne dépassait 20 % que dans les communes périurbaines, où il se plaçait en second. Sa progression était tout de même très nette, il doublait son score de 2002, marquant la persistance d'un fort vote de centre-droit démocrate-chrétien, ici comme dans le reste de l'Alsace. Enfin J-M Le Pen, dont les scores à Mulhouse avait souvent conduit la presse nationale à s'intéresser à la première ville du Haut-Rhin, était en chute très marquée, ne réalisant plus que 11,9 %, près de 10 points de moins qu'en 2002, et ne dépassant plus 15 % dans aucun canton. Sa chute bénéficiait principalement à N. Sarkozy, et dans une moindre mesure ici, à F. Bayrou. Le second tour de scrutin confirma assez nettement la domination de N. Sarkozy, déjà marquée au premier tour, celui-ci obtînt en effet 59,7 %, le meilleur score d'un candidat de droite dans cette circonscription depuis 1974 en bénéficiant de très bons reports de voix de l'UDF et du FN. Il dépassait 63 % à Mulhouse-Sud, et dépassait souvent 70 % des voix dans les communes périurbaines. Son score dans la partie mulhousienne de la circonscription n'était pas moins net, il obtenait en effet 57 % à Mulhouse-Est et 52,7 % à Mulhouse-Ouest. S.Royal, si elle l'emportait dans certains quartiers populaires de Mulhouse, restait tout de même nettement dominée, et cela particulièrement à Mulhouse-Sud et dans les communes périurbaines, telle Galfingue.

À la suite de l'élection de N.Sarkozy, les élections législatives confirmèrent les tendances exprimées par la présidentielle, permettant ainsi à A.Grosskost de devenir le premier sortant réélu dans cette circonscription. Opposée au conseiller général de Mulhouse-Ouest P.Freyburger (PS), la candidate UMP réalisait une très bonne performance dès le premier tour, en obtenant 46,1 % des voix, soit le meilleur score réalisé par un candidat au premier tour d'une élection dans la circonscription. Elle dépassait la majorité absolue à Mulhouse-Sud, et cela particulièrement dans les communes périurbaines - obtenant 66 % à Galfingue -, arrivait nettement en tête à Mulhouse-Est, et se situait très légèrement en tête à Mulhouse-Ouest. Son concurrent principal obtenait 29 % des voix, talonnant le député dans son canton (37 % chacun), assez nettement devancé à Mulhouse-Est et plus largement à Mulhouse-Sud. Le candidat FN, P.Binder, ancienne tête de liste aux régionales de 2004, ne réussissait pas à enrayer la chute de son parti à Mulhouse, il n'obtenait que 7,9 % des voix, ne dépassant 10 % dans aucun canton. Enfin le candidat Modem E. Schweitzer, ancien candidat aux cantonales contre P.Freyburger, n'obtenait que 6,4 % des voix, l'une des plus mauvaises performances du Modem dans la région, confirmant le vote vers l'UMP d'une large partie des anciens électeurs de F.Bayrou, troublés par les prises de position de ce dernier durant l'entre-deux-tours de la présidentielle. Le second tour permit à A. Grosskost d'être facilement réélue, améliorant très légèrement son score de 2002 avec 56,2 %, elle dépassait 60 % à Mulhouse-Sud, là-encore en l'emportant très largement dans les communes périurbaines, dépassait 57 % à Mulhouse-Est, mais était battue à Mulhouse-Ouest, ne réalisant que 48,7 %. Elle l'emportait cependant nettement dans la partie mulhousienne de la circonscription. P.Freyburger réalisait un score honorable, proche de celui de J.-M. Bockel en 2002, avec 43,7 %. Il était très nettement battu hors de Mulhouse, mais conservait son implantation cantonale à Mulhouse-ouest, tout en étant battu sur l'ensemble de la ville.

Partant, la géographie électorale de la circonscription n'est pas sortie modifiée par les échéances de 2007, la droite accentuant son avance aux deux consultations. Ses points forts restent principalement les communes rurales proches de Mulhouse, qui ont voté massivement pour N.Sarkozy au second tour (souvent avec près ou plus de 70 % des voix) et pour A. Grosskost aux législatives (elle y a dépassé 60 % voire 70 %), le canton de Mulhouse-est, regroupant le centre-ville de Mulhouse (qui reste largement favorable à N.Sarkozy avec 57 % des voix, puis à A.Grosskost), et la partie mulhousienne du canton de Mulhouse-Sud. Le canton de Mulhouse-ouest, fief de la gauche depuis 1988, a voté pour N.Sarkozy, et c'est la première fois depuis 1981 qu'il se prononce pour un candidat de droite, mais a aux législatives privilégié l'ancrage de son conseiller général. Globalement, la droite a cependant progressé dans la circonscription lors des deux élections. La gauche reste forte à Mulhouse-ouest, le plus « populaire » des cantons de la circonscription, et très faible hors de Mulhouse, elle a quelque peu régressé à Mulhouse-est et Mulhouse-sud. Enfin, la chute de l'extrême-droite, qui avait représenté ici jusqu'à 25 % des voix, s'est principalement effectuée au profit de la droite, tant à la présidentielle qu'aux législatives, eu égard aux progressions de N.Sarkozy le et d'A.Grosskost le sur les résultats de 2002.

Historique des résultats[modifier | modifier le code]

Députés de la circonscription élus à l'Assemblée nationale pour les législatures de la Ve République v · d · m )
Législature Début de mandat Fin de mandat Député Parti politique Observations

Ire Henri Ulrich MRP Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IIe Raymond Zimmermann UNR Conseiller général et municipal de Mulhouse
IIIe Raymond Zimmermann UDVe Conseiller général et municipal de Mulhouse
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IVe Raymond Zimmermann UDR Conseiller général et municipal de Mulhouse
Ve Émile Muller MDSF Maire de Mulhouse
VIe Émile Muller UDF Maire de Mulhouse
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
VIIe Jean-Marie Bockel PS Conseiller municipal de Mulhouse
VIIIe Jean-Marie Bockel
Joseph Klifa
Gérard Freulet
PS
UDF
FN
Proportionnelle par département, pas de député par circonscription.
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
IXe Jean-Marie Bockel PS Maire de Mulhouse
Xe Joseph Klifa UDF Conseiller municipal de Mulhouse
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Jacques Chirac.
XIe Jean-Marie Bockel PS Maire de Mulhouse
XIIe Arlette Grosskost UMP
XIIIe Arlette Grosskost UMP
XIVe Arlette Grosskost UMP
XVe Olivier Becht DVD

XVIe Olivier Becht RE

Historique des élections[modifier | modifier le code]

Élections de 1958[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Henri Ulrich  élu  MRP 22 164 54,47 17 112 42,12
Charles Kroepflé  UNR 10 947 26,9 16 862 41,5
Pierre Martin  SFIO 3 812 9,37 3 224 7,94
Eugène Haffner  PCF 3 765 9,25 3 430 8,44
Inscrits 59 239 100,00 59 337 100,00
Abstentions 16 753 28,28 17 326 29,2
Votants 42 486 71,72 42 011 70,8
Blancs et nuls 1 798 4,23 1 383 3,29
Exprimés 40 688 95,77 40 628 96,71

Le suppléant de Henri Ulrich était Léon Weber, cultivateur à Brinckheim.

La commission constitutionnelle provisoire annula le scrutin. Il est remarqué qu'un candidat au premier tour, André Moser, conseiller général du canton de Sierentz, se retire du second sans donner de consignes de vote. Mais Wersinger publia un communiqué dans le Nouveau Rhin français, au nom du comité électoral de Sierentz alors que l'initiative est personnelle, appelant à voter pour Ulrich. Il est considéré que cette manœuvre influença le scrutin, seules 250 voix séparent les candidats au second tour[1].

Élections de 1959[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative partielle du 22 février 1959 de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Henri Ulrich  sortant   réélu  MRP 15 617 50,77
Charles Kroepflé  UNR 9 486 30,84
Eugène Haffner  PCF 3 655 11,88
Pierre Martin  SFIO 2 002 6,5
Inscrits 59 135 100,00
Abstentions 27 129 45,88
Votants 32 006 54,12
Blancs et nuls 1 246 3,89
Exprimés 30 760 96,11
Source : France, Ministère de l'intérieur. Les Elections législatives . Métropole., la Documentation française, (lire en ligne)

Élections de 1962[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Charles Kroepflé  élu  UNR-UDT 21 024 52,24
Henri Ulrich  sortant   MRP 13 134 32,64
Eugène Haffner  PCF 3 547 8,81
Pierre Martin  SFIO 2 539 6,31
Inscrits 61 077 100,00
Abstentions 19 191 31,42
Votants 41 886 68,58
Blancs et nuls 1 642 3,92
Exprimés 40 244 96,08

Élections de 1967[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Raymond Scholer  élu  UD-Ve 23 504 46,47 27 944 60,21
Henri Ulrich  CD (PDM) 16 866 33,35 18 467 39,79
Eugène Haffner  PCF 5 712 11,29
Roger Grunenwald  FGDS (SFIO) 4 497 8,89
Inscrits 65 541 100,00 65 539 100,00
Abstentions 12 890 19,67 15 943 24,33
Votants 52 651 80,33 49 596 75,67
Blancs et nuls 2 072 3,94 3 185 6,42
Exprimés 50 579 96,06 46 411 93,58

Le suppléant de Raymond Scholer était Paul Kieny, maire de Riedisheim.

Élections de 1968[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Antoine Gissinger  élu  UDR (URP) 29 571 59,37
Émile Adelbrecht  CD (PDM) 11 766 23,62
Eugène Haffner  PCF 4 780 9,6
Roger Grunenwald  FGDS (SFIO) 3 687 7,4
Inscrits 66 443 100,00
Abstentions 15 319 23,06
Votants 51 124 76,94
Blancs et nuls 1 320 2,58
Exprimés 49 804 97,42

Le suppléant d'Antoine Gissinger était R. Blum.

Élections de 1973[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Antoine Gissinger  sortant   réélu  UDR (URP) 28 387 49,24 31 791 55,94
Joseph Werthlé  CD (MR) 10 180 17,66 10 317 18,15
Eugène Riedweg  PS (UGSD) 7 754 13,45 14 727 25,91
Maurice Haffner  PCF 5 924 10,28
Roger Winterhalter  PSU 2 733 4,74
Alex Deiber  Divers 2 673 4,64
Inscrits 76 351 100,00 76 342 100,00
Abstentions 16 292 21,34 17 928 23,48
Votants 60 059 78,66 58 414 76,52
Blancs et nuls 2 408 4,01 1 579 2,7
Exprimés 57 651 95,99 56 835 97,3

Le suppléant d'Antoine Gissinger était Jean Hoefferlin, maire de Petit-Landau.

Élections de 1978[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Antoine Gissinger  sortant   réélu  RPR 27 357 37,16 46 568 62,6
Bernard Reimeringer  PS 14 927 20,27 27 825 37,4
Roland Bader  UDF (PR) 12 137 16,48 Retrait
Maurice Haffner  PCF 5 822 7,91
Henri Jenn  Écologie 78 5 416 7,36
Martin Johann  Régionaliste 3 360 4,56
Jean-Louis Pflimlin  PSU 1 315 1,79
Pierre Imber  MRG 1 105 1,5
Guy Biot  LO 847 1,15
Léonie Mathieu  PFN 686 0,93
Gaston Guth  Divers droite 655 0,89
Inscrits 93 808 100,00 93 806 100,00
Abstentions 18 196 19,4 17 312 18,46
Votants 75 612 80,6 76 494 81,54
Blancs et nuls 1 985 2,63 2 101 2,75
Exprimés 73 627 97,37 74 393 97,25

Le suppléant d'Antoine Gissinger était Jean Ueberschlag, chirurgien-dentiste, conseiller municipal de Saint-Louis.

Élections de 1981[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Antoine Gissinger  sortant   réélu  RPR (UNM) 25 058 42,00 37 298 57,07
Lucille Richert  PS 17 900 30,00 28 058 42,93
Jean-Jacques Weber  Divers droite 7 911 13,26
Henri Jenn  Divers écologiste 3 047 5,11
Maurice Haffner  PCF 2 941 4,93
Bernard Simon  Divers gauche 2 800 4,69
Inscrits 99 849 100,00 99 845 100,00
Abstentions 39 008 39,07 32 787 32,84
Votants 60 841 60,93 67 058 67,16
Blancs et nuls 1 184 1,95 1 702 2,54
Exprimés 59 657 98,05 65 356 97,46

Le suppléant d'Antoine Gissinger était Jean Ueberschlag.

Élections de 1988[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Marie Bockel  sortant   réélu  PS 12 846 40,43 15 723 45,64
Joseph Klifa  sortant   UDF 10 541 33,17 13 093 38,01
Gérard Freulet  sortant   FN 7 153 22,51 5 634 16,35
Lothaire Muller  Divers centre 724 2,28
Aimé Muré  PCF 511 1,61
Denis Lipp  Régionaliste 1 0
Inscrits 53 268 100,00 53 266 100,00
Abstentions 20 750 38,95 18 169 34,11
Votants 32 518 61,05 35 097 65,89
Blancs et nuls 742 2,28 647 1,84
Exprimés 31 776 97,72 34 450 98,16

Élections de 1993[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Joseph Klifa  élu  UDF (PSD) 9 315 28,63 13 690 39,39
Jean-Marie Bockel  sortant   PS 7 732 23,77 13 588 39,1
Gérard Freulet  FN 6 921 21,27 7 476 21,51
Jacques Muller  Les Verts () 3 257 10,01
Alain Sekula  diss. UDF 1 136 3,49
Mireille Antoine  LT-LNÉ 1 135 3,49
Bernard Frey  Divers 1 116 3,43
Auguste Bechler  PCF 597 1,83
Walter Anstett  Divers droite 469 1,44
Christiane Rolandez  LO 424 1,3
Claude Holler  Divers gauche 312 0,96
Aly Me Mougamadou  PLN 121 0,37
Inscrits 52 719 100,00 52 719 100,00
Abstentions 18 577 35,24 16 545 31,38
Votants 34 142 64,76 36 174 68,62
Blancs et nuls 1 607 4,71 1 420 3,93
Exprimés 32 535 95,29 34 754 96,07

Le suppléant de Joseph Klifa était Bernard Stoessel, de Mulhouse.

Élections de 1997[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Marie Bockel  élu  PS 9 298 29,43 14 584 41,66
Gérard Freulet  FN 8 472 26,81 9 242 26,4
Joseph Klifa  sortant   UDF (FD) 6 938 21,96 11 179 31,94
Robert Arnaud  Divers droite 1 514 10,25
Gilbert Caristan-Lentin  1 085 3,43
Robert Hoppe  MÉI 920 2,91
Françoise Ruch  LO 897 2,84
Auguste Bechler  PCF 667 2,11
Claude Vuillard  LDI (MPF) 565 1,79
Éric Schweitzer  MDR 447 1,41
Abdelkader Djenad  Divers gauche 286 0,91
Jean-Marie Vigouret  MDC 281 0,89
Walter Anstett  diss. UDF 228 0,72
Inscrits 51 334 100,00 51 336 100,00
Abstentions 18 433 35,91 15 211 29,63
Votants 32 901 64,09 36 125 70,37
Blancs et nuls 1 303 3,96 1 120 3,1
Exprimés 31 598 96,04 35 005 96,9

Élections de 2002[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Marie Bockel  sortant   PS 10 507 34,36 12 491 44,13
Arlette Grosskost  élue  UMP 8 756 28,64 15 816 55,87
Jean-Jacques Weber  UDF 3 162 10,34
Martine Binder  FN 3 135 10,25
Gérard Freulet  MNR [2] 2 683 8,77
Thierry Schieber  MÉI 876 2,86
Françoise Ruch  LO 343 1,12
Jacques Hestin  LCR 324 1,06
Jean-Pierre Schellinger  PCF 270 0,88
René-Albert Ehlinger  MPF 193 0,63
Georges Hoffmann  Divers gauche 121 0,40
Kader Benlakehal  Divers gauche 105 0,34
Francis Hodbert  Divers (PF) 68 0,22
Vincent Porro  Divers 33 0,11
Inscrits 51 774 100,00 51 772 100,00
Abstentions 20 725 40,03 22 605 43,66
Votants 31 049 59,97 29 167 56,34
Blancs et nuls 473 1,52 860 2,95
Exprimés 30 576 98,48 28 307 97,05

Élections de 2007[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Arlette Grosskost  sortante   réélue  UMP 13 170 46,07 14 977 56,27
Pierre Freyburger  PS 8 289 29,00 11 641 43,73
Patrick Binder  FN 2 271 7,94
Éric Schweitzer  UDFMoDem 1 863 6,52
Djamila Sonzogni  Les Verts 906 3,17
Perrine Torrent  MÉI 457 1,60
Thierry Gross  MPF 425 1,49
Jacques Hestin  LCR 407 1,42
Aline Parmentier  PCF 253 0,89
Édouard Boeglin  MRC 188 0,66
Julien Wostyn  LO 186 0,65
Freddy Hubsch  Divers 170 0,59
Inscrits 54 524 100,00 54 524 100,00
Abstentions 25 318 46,43 26 906 49,35
Votants 29 206 53,57 27 618 50,65
Blancs et nuls 621 2,13 1 000 3,62
Exprimés 28 585 97,87 26 618 96,38

Élections de 2012[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 5e circonscription du Haut-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Arlette Grosskost  sortante   réélue  UMP 16 288 39,89 21 733 55,76
Pierre Freyburger  PS 13 802 33,80 17 246 44,24
Ludovic de Danne  FN 6 845 16,76
Djamila Sonzogni  EÉLV (MÉI) 1 381 3,38
Emmanuelle Suarez  MoDem 874 2,14
Aline Parmentier  FG (PCF) 856 2,10
Bastien Faudot  MRC 182 0,45
Julien Wostyn  LO 181 0,44
Jean-Luc Wertenschlag  Pirate 174 0,43
Vincent Duse  NPA 138 0,34
Marie-Paule Folliot  Divers (AR) 115 0,28
Inscrits 78 848 100,00 78 845 100,00
Abstentions 37 311 47,32 38 490 48,82
Votants 41 537 52,68 40 355 51,18
Blancs et nuls 701 1,69 1 376 3,41
Exprimés 40 836 98,31 38 979 96,59

Élections de 2017[modifier | modifier le code]

Les élections ont eu lieu les 11 et .

Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Cécile Lehr LREM 11 043 32,94 12 327 42,31
Olivier Becht DVD 10 211 30,46 16 807 57,69
Christelle Ritz FN 4 097 12,22
Geneviève Enggasser LFI 2 469 7,37
Ghislaine Rouge dit Gaillard UL 1 188 3,54
Florence Peter EELV 1 106 3,30
Abdellatif Timdouine PS 838 2,50
Pascal Tschaen DLF 601 1,79
Laure Gisie PA 458 1,37
Jean Bitterlin MEI 415 1,24
Guillaume Reffay DIV 238 0,71
Kadir Guzle PEJ 227 0,68
Julien Wostyn LO 213 0,64
Alex Saint-Phor UPR 212 0,63
Bertrand Grosz PCF 207 0,62
Inscrits 77 491 100,00 77 489 100,00
Abstentions 43 607 55,58 46 067 59,45
Votants 34 424 44,42 31 422 40,55
Blancs 669 1,94 2 110 6,72
Nuls 232 0,67 178 0,57
Exprimés 33 523 97,38 29 134 92,72
Résultats sur le site du ministère de l'Intérieur

Élections de 2022[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des 12 et 19 juin 2022 de la 5e circonscription du Haut-Rhin[3]
Candidat[4] Parti et

coalition

Nuance Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Olivier Becht Agir (ENS) ENS 12 801 40,31 18 443 64,63
Nadia El Hajjaji[5],[6] G.s (NUPES) NUP 6 452 20,32 10 094 35,37
Pierre Pinto RN RN 5 122 16,13
Florian Colom LR (UDC) LR 1 717 5,41
Emmanuel Taffarelli [7] REC REC 1 424 4,48
Régis Baschung[8] UL[a] REG 772 2,43
Marie-Odile Steimer[9] MEI (TUPV) ECO 699 2,20
André Chamy SE DIV 667 2,10
Alexandre Barazi EAC ECO 607 1,91
Amalia Nimerskern PA ECO 531 1,67
Lionel Oche LP (UPF) DSV 455 1,43
David Dolui[10] Volt DVG 320 1,01
Salah Keltoumi LO DXG 189 0,60
Votes valides 31 756 97,91 28 537 93,05
Votes blancs 571 1,76 1 867 6,09
Votes nuls 106 0,33 263 0,86
Total 32 433 100 30 667 100
Abstention 44 611 57,90 46 415 60,22
Inscrits / participation 77 044 42,10 77 082 39,78

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décision no 58-32 AN du 6 janvier 1959.
  2. Liste des candidats MNR lors des élections législatives 2002
  3. Ministère de l'Intérieur, « Résultat 5e circonscription du Haut-Rhin »
  4. « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  5. « Les candidats NUPES », sur Site officiel NUPES, (consulté le ).
  6. « Nadia El Hajjaji - Candidate aux éléctions législatives 2022 » (consulté le ).
  7. « Six candidats Reconquête dans le Haut-Rhin, pour le « réarmement moral » », sur lalsace.fr
  8. « Unser Land espère l’élection d’une députée autonomiste », sur lalsace.fr
  9. « Journal de campagne : Antoine Waechter en lice dans la 3e circonscription du Haut-Rhin », sur lalsace.fr
  10. « Législatives 2022 — Et si on votait pour une refonte de la politique ? », sur voltfrance.org (consulté le )