Cimier — Wikipédia

Le cimier est un ornement qui surmonte un casque ou un heaume. Il désigne un grade militaire ; il sert également de repère sur le champ de bataille.

Histoire[modifier | modifier le code]

Initialement, le cimier a une fonction militaire : il sert à grandir la silhouette de son porteur pour mieux impressionner l’adversaire. Au Moyen Âge, c'est un ornement de parade, destiné à frapper les imaginations des spectateurs avant l’entrée en tournoi, mais non à résister à l’épreuve. En tant que pièce militaire, le cimier est une des pièces constitutive des casques de cavalerie. Dans l’antiquité grecque, l’aulopis signifie l’espèce de douille qui s'élevait sur la crête du casque, dans laquelle on plaçait l'aigrette ou le plumet qui surmontait cette partie de l'armure pour former le cimier.

Il est particulièrement convoluté en héraldique, lorsque le casque qu’il embellit fait lui-même partie des ornements extérieurs de l’écu. Quand une figure des armes s’y prête, elle est fréquemment reprise par le cimier. Le casque à sommet pointu peut être orné d’un panache. Le casque à sommet plat peut être décoré de manière plus élaborée, par des têtes et cols d’animaux (licorne), ou des bustes ou membres issants, des ailes (demi-vol ou vol), des cornes, des petites bannières.


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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Académie internationale d'héraldique, Le cimier : mythologie, rituel, parenté des origines au XVIe siècle : actes du 6e colloque international d’héraldique, La Petite-Pierre, 9-13 octobre 1989, Bruxelles, E. Guyot, , 365 p. (OCLC 470599257, BNF 41084451).
  • Jean-Luc Eichenlaub, Les Cimiers des armoiries bourgeoises de Mulhouse, 1990[réf. incomplète]
  • Roger Harmignies, Les Cimiers de la noblesse du royaume de Belgique : typologies et fréquences, Paris, Léopard d'or, , 122 p. (ISBN 2-86377-193-0, OCLC 57765820, BNF 39905209)
  • Max Prinet, Cimiers et supports parlants d’armoiries françaises, s.l.n.d.[1]
  • Hyacinthe Gariel, « Cimier », dans Bibliothèque historique et littéraire du Dauphiné, vol. 2, (lire en ligne)
  • Ludovic marquis de Magny, La science du blason, vol. 1, (lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]