Chronologie de Besançon — Wikipédia

Blason de Besançon.

Cette chronologie de Besançon liste les événements historiques de la ville de Besançon, située en France dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Préhistoire

  • Les premières traces de passage de tribus de chasseurs préhistoriques remontent à 50 200 ans (silex, campements, caverne…).

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Période celtique et gauloise[modifier | modifier le code]

Besançon gauloise
  • Le premier village sédentaire pré celtique et celtique date de 5000 av. J.-C.. Besançon porte alors le nom de Vesontio et le mont Saint-Étienne qui la surplombe, est nommé mont Coelius. Ves signifie « la montagne » en langue celtique. Toute la Franche-Comté est alors occupée par l'important peuple gaulois des Séquanes, dont Vesontio est la capitale.
  • Vesontio donc, s'implante dans la boucle naturelle du Doubs de près de 1 km de diamètre, dont les habitants se servent comme rempart naturel de protection et pour le commerce fluvial, et entouré de sept collines dans une vallée encaissée.
  • Vesontio est également surnommée par les Grecs Antiques Chrysopolis (qui veut dire en Grec ancien, Ville d'or ). Besançon est alors, et jusqu'au Moyen Âge, un des principaux producteurs d'or Gaulois (Or contenu dans le sable du Doubs)

Antiquité[modifier | modifier le code]

Période gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Besançon gallo-romaine

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Francs[modifier | modifier le code]

Rodolphiens[modifier | modifier le code]

Bas Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Besançon au Moyen Âge

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Vue cavalière de Besançon peinte par Pierre d'Argent en 1575
Prise de Besançon par Louis XIV en 1674

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Empire[modifier | modifier le code]

Monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]

Deuxième République[modifier | modifier le code]

  • 1848
    • Une réforme de l'université aboutit à la création de l'académie de Besançon, qui couvre les trois départements de l'ancienne Franche-Comté.

Second Empire[modifier | modifier le code]

Belle Époque[modifier | modifier le code]

  • 1875
    • Besançon devient la capitale de la fabrication française de montres avec environ 400 ateliers spécialisés dans l'horlogerie.
  • 1877
  • 1882
  • 1883
    • La production de montres atteint les 500 000: près de 90 % des montres françaises sont produites à Besançon[12].
  • 1884
    • Invention de la soie artificielle à Besançon par le comte Hilaire de Chardonnet qui, en 1891, y installe les "Soieries" dans le quartier des Près-de-Vaux.
    • Construction de la gare de la Mouillère[13].
  • 1890
    • Naissance de la ville thermale de Besançon-les-Bains : création de la Compagnie des Bains Salins de la Mouillère sur le site de la Mouillère, à deux pas du Doubs. On édifie un complexe balnéaire luxueux comprenant un établissement thermal, un Casino et l'Hôtel des Bains, le tout entouré de jardins et de parcs proches de la gare (jusqu'avant la Première Guerre mondiale ou le thermalisme passe de mode et n'est plus assez rentable. Les installations thermales sont alors entièrement détruites).
  • 1891
    • L'école municipale d'horlogerie de Besançon devient école nationale.
  • 1894
    • La porte de Malpas marquant l'entrée de ville par le faubourg de Tarragnoz est abattue[14].
  • 1897
  • 1899
    • 1er juin - Accident de tramway du pont Canot: une voiture va s'écraser dans le Doubs, provoquant la mort de trois personnes et de nombreux blessés[15].
  • 1900
    • La production de l'industrie horlogère s'établit à 635 000 montres.
  • 1902
  • 1906
    • Manifestation place Saint-Pierre lors de l'inventaire de l'Église[18].
  • 1910
  • 13, 14, - Fêtes présidentielles en présence du Président de la République Armand Fallières qui inaugure la nouvelle avenue d'Helvétie, l'Hôtel des Postes et la statue de Proudhon[20].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle après 1945[modifier | modifier le code]

Besançon aujourd'hui.
  • 1952
  • 1953
    • Démolition du pont Battant, endommagé pendant la guerre.
  • 1954
  • 1956
    • Démolition de la porte Battant[29].
  • 1957
    • le , dernière exécution à Besançon : André Lods, 24 ans est guillotiné pour le meurtre de "la fermière de Luze"[30].
  • 1958
    • 29 avril - Incendie du Théâtre construit par Claude-Nicolas Ledoux. En moins d'une heure, de 5h30 à 6h30, ce joyau architectural de la ville est complètement détruit. Seules les façades extérieures sont épargnées[31].
  • 1960
    • Construction de la piscine du Sport Nautique Bisontin après l'interdiction des baignades dans le Doubs[32].
  • 1962
  • 1963
    • La ville atteint 100 000 habitants.
    • La gare Viotte est reconstruite après 20 ans de structures provisoires[33].
  • 1965
  • 1967
    • mars - Une grande grève éclate dans l'usine textile Rhodiacéta (une des activités industrielles importantes de la cité) : les 3200 salariés s'élèvent contre les menaces de chômage.
  • 1968
    • mai - La ZUP de Planoise accueille ses premiers habitants.
  • 1969
    • Destruction du bidonville des Founottes, remplacé par la cité de transit de L’Escale.
  • 1970
    • 24 septembre - Le premier train à traction électrique en provenance de Dole entre en gare de Besançon à l'issue d'un voyage inaugural.
  • 1971
    • 2 juin - Ouverture de la piscine municipale Mallarmé.
  • 1973
    • 20 avril - Début de la célèbre affaire Lip, qui deviendra un conflit social emblématique des années 1970 et qui entrainera un élan de solidarité de la population française.
    • 29 septembre - Manifestation d'envergure (30 000 à 100 000 manifestants venus de toute la France) contre la fermeture de l'usine Lip [34]
  • 1977
    • création de Radio 25, radio pirate, qui émet clandestinement.
  • 1981
  • 1983
    • Fermeture de l'usine Rhodiacéta.
  • 1984
  • 1985
  • 1987
  • 1988
  • 1989
    • Destruction de la Cité de L'Escale.
  • 1990
    • 16 février - Besançon connait un pic de crue à 7,77 mètres (cote d'alerte à 4,20 mètres) lors des inondations les plus importantes que connaît la ville depuis l'après-guerre.
  • 1992
    • 1er juillet - Massacre de Besançon : Tuerie dans l'usine Bourgeois Découpage: un homme armé d’un fusil, licencié deux mois auparavant après une période d’essai de quinze jours, fait irruption dans l'entreprise située sur la zone des Trépillots, fait feu sur le personnel, tuant six personnes et en blessant cinq autres avant de se donner la mort[40].
  • 1993
    • 28 septembre - Visite du président François Mitterrand venu inaugurer la sculpture de Jorge Soler en mémoire des étrangers ayant combattu pour la Résistance française, intitulée les "Sentinelles de la mémoire"[41]
  • 1995
    • 16 mai - Incendie de l'usine Superfos dans la zone des Près-de-Vaux.
  • 1996
    • janvier - "affaire du cybercafé de Besançon": le 23 janvier, un cybercafé de Besançon, le Web Café, numérise et diffuse sur Internet l'ouvrage interdit du docteur Claude Gubler Le Grand Secret consacré à des révélations sur la maladie de l'ancien président François Mitterrand[42].
    • 6 mars - Visite du nouveau président Jacques Chirac[43]
    • 20 avril - Mise en service du tunnel sous la citadelle.
    • 9 juin - Manifestation de 7 000 à 12 000 personnes contre le projet du Grand Canal Rhin-Rhône[44].
    • Juillet - Le Stade Léo Lagrange accueil plusieurs matchs du championnat d'Europe de Football des moins de 18 ans dont la finale France - Espagne le et une victoire 1-0 des Bleuets.
  • 1999
    • Ouverture du cinéma Mégarama (École Valentin)[45]

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. E. Toillon, op.cit., p. 37
  2. Pernot 2003, p. 97.
  3. a et b « Besançon espagnol (1654-1674) », sur georgesbidalot.free.fr (consulté le )
  4. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, (ISBN 2-35039-028-4), p 166
  5. E. Toillon, op.cit., p. 28
  6. J. Courtier, op.cit., carte postale n°57
  7. J. Courtier, op.cit., carte postale n°45
  8. J. Courtier, op.cit., carte postale n°100
  9. J. Courtier, op.cit., carte postale n°40
  10. Magazine Pays Comtois, hors-série Spécial Besançon - Capitale du Temps, 2004, p.30
  11. J. Courtier, op.cit., carte postale n°43
  12. Magazine Pays Comtois, hors-série "Spécial Besançon - Capitale du Temps", 2004, p.30
  13. a et b J. Courtier, op.cit., carte postale n°105
  14. J. Courtier, op.cit., carte postale n°80
  15. J. Courtier, op.cit., carte postale n°56
  16. J. Courtier, op.cit., carte postale n°20
  17. J. Courtier, op.cit., carte postale n°21
  18. J. Courtier, op.cit., carte postale n°8
  19. J. Courtier, op.cit., carte postale n°116
  20. J. Courtier, op.cit., cartes postales n°130 à 143
  21. E. Toillon, op.cit., p. 104
  22. La Vie du Rail du 19 juillet 2006, "Le funiculaire de Besançon sur la voie de la renaissance", p.32
  23. J. Courtier, op.cit., carte postale n°144
  24. J. Courtier, op.cit., carte postale n°102
  25. J. Courtier, op.cit., cartes postales n°72 et 73
  26. [1]
  27. Le bombardement du Funiculaire (16/7/1943), article sur le site des Amis du Funiculaire
  28. Lettre d'Henri Pertet, résistant de 16 ans fusillé le 26 septembre 1943
  29. J. Courtier, op.cit., carte postale n°65
  30. (fr) Hors-série de L'Est républicain, 100 ans de faits divers (Alsace-Lorraine et Franche-Comté) volume 1, , 152 p.
  31. Site de la ville, archives sur le théâtre
  32. J. Courtier, op.cit., carte postale n°94
  33. J. Courtier, op.cit., carte postale n°65.
  34. Archive de l'INA sur la marche nationale de soutien à Lip
  35. D. Bonnet et D. Maraux, Découvrir Besançon, p. 31
  36. « La visite du président de la République en Franche-Comté », in Le Monde, 5 décembre 1987
  37. La Vie du Rail du 19 juillet 2006, "Le funiculaire de Besançon sur la voie de la renaissance", p.34
  38. « Prise d'otages à la prison de Besançon », in Le Monde, 22 novembre 1988
  39. « Inculpation à Besançon après l'attentat contre un cinéma où était projeté la Dernière Tentation du Christ », in Le Monde, 22 novembre 1988
  40. « Dans une usine de Besançon, un ouvrier licencié tue six personnes avant de se donner la mort », in Le Monde, 3 juillet 1992
  41. Emission radiophonique de Radio Sud réalisée par M. Hakkar présentant un extrait du discours de F. Mitterrand à Besançon le 28 septembre 1993, archive de l'ÉPRA.
  42. « Internet contourne la censure du livre du docteur Gubler », in Le Monde, 25 janvier 1996
  43. Archive de l'INA sur la visite de Jacques Chirac à Besançon
  44. « Environ 10 000 personnes ont manifesté à Besançon contre le canal Rhin-Rhône », in Le Monde, 11 juin 1996
  45. « Toutes les informations sur le groupe Mégarama », sur Megarama (consulté le )
  46. Séisme du 23 février 2004
  47. Compte-rendu du conseil municipal du 21 novembre
  48. « L’hiver fait sa dernière incursion », in L'Humanité, 6 mars 2006
  49. Communiqué de presse, 5/01/07, Réseau des Sites Majeurs Vauban

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Jean-Olivier Guilhot, Corine Goy, Besançon, document d'évaluation du patrimoine archéologique urbain, Tours, CNAU, 1990, 116 p., 16 pl. (ISBN 2906796409)
  • (fr) Jean Courtier, Besançon en cartes postales anciennes, Bibliothèque Européenne
  • (fr) Claude Fohlen, Histoire de Besançon, Nouvelle Librairie de France, 1964
  • (fr) Claude Fohlen, Histoire de Besançon, tome 1, Cêtre, 1994 (ISBN 2901040217)
  • (fr) Claude Fohlen, Histoire de Besançon, tome 2, Cêtre, 1994 (ISBN 2901040276)
  • (fr) Eveline Toillon, Besançon insolite et secret, Alan Sutton, 2005 (ISBN 2842539141)
  • François Pernot, La Franche-Comté espagnole : à travers les archives de Simancas, une autre histoire des Franc-Comtois et de leurs relations avec l'Espagne de 1493 à 1678, Presses Univ. Franche-Comté, , 457 p. (ISBN 978-2-84867-032-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]