Christoffer Wilhelm Eckersberg — Wikipédia

Christoffer Wilhelm Eckersberg
Autoportrait, vers 1811.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Enfant
Erling Eckersberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Maîtres
Genre artistique
Œuvres principales
Vue à travers trois des arches du nord-ouest du troisième étage du Colisée de Rome, À la fenêtre de l'atelier de l'artiste (d), Bella et Hanna. Les filles aînées de M.L. Nathanson (d), Femme au miroir, Portrait de Anna Maria Magnani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Christoffer Wilhelm Eckersberg, né le à Blåkrog, dans le duché de Schleswig et mort le à Copenhague, est un peintre néo-classique danois. Il est le précurseur de l'Âge d'or danois.

Biographie[modifier | modifier le code]

L'un de ses modèles préférés, Carl Frørup.

Eckersberg se forme dans un premier temps à l’Académie des beaux-arts de Copenhague, où il étudie auprès de Nicolai Abraham Abildgaard et Johan-Frederik Clemens.

En 1810, aidé par Tønnes Christian Bruun-Neergaard, il entreprend un voyage de six ans qui le mène à Paris, où il passe une année dans l’atelier de David, vivant au 3 rue de Beaune[1], à l'hôtel d'Auterive. Il fait une petite peinture d'après l'aqueduc d'Arcueil en 1812.

Il rejoint ensuite Rome et un groupe d'artistes danois, dont le sculpteur Bertel Thorvaldsen. Il y apprend à peindre les paysages, posant son chevalet en dehors de l'atelier. Il se perfectionne durant cette période dans l’art du paysage qu’il étudie sur nature. Marqué par cette expérience et par la rigueur néoclassique de David, il met en place des compositions réalistes, strictes et construites pour lesquelles l’étude directe de la nature est prédominante. Il rompt ainsi avec une école danoise encore marquée par une peinture idéalisée issue du XVIIIe siècle[2].

Il est nommé, en 1818, professeur à l'Académie royale du Danemark, où il crée une « école ». Il devient ainsi le peintre le plus renommé de sa génération[3], et est très tôt, considéré comme le « père de la peinture danoise », pour son œuvre ainsi que pour son enseignement, suivi par toute une génération de peintres[2].

Il meurt du choléra à Copenhague en 1853.

Le Navire de guerre russe Asow et une frégate à l'ancre dans la rade d'Elseneur, 1828, huile sur toile, 63 × 51 cm, Statens Museum for Kunst, Copenhague.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le Statens Museum for Kunst de Copenhague conserve un dessin de lui pris de l'Hôtel d'Irlande, 3 rue de Beaune, à Paris. L'artiste de sa chambre nous présente le pavillon de Flore entre les immeubles du quai Voltaire.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre de Boishue, « Eckersberg, le touche-à-tout », Le Figaro Magazine, semaine du 17 juin 2016, pages 98-99.
  2. a b et c Notice Louvre, Dragor
  3. Monrad K, Eckersberg et l'âge d'or danois, Dossier de l'art, avril 2010 n°173 p. 24-35.
  4. Alexandre Lafore, « Un tableau d'Eckersberg pour la Davids Samling de Copenhague », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
  5. Louvre, Modèle

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Betsy Rosasco, Christoffer Wilhelm Eckersberg's Ulysses Fleeing Polyphemus : A painting by a Danish student of Jacques-Louis David in 1812 p. 23 ; Record of the Art Museum, Princeton University, vol. 65, 2006.

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