Choi Kyu-ha — Wikipédia

Choi Kyu-ha
최규하
Illustration.
Fonctions
Président de la république de Corée
[N 1]
(9 mois et 21 jours)
Élection
Premier ministre Shin Hyun-hwak
Park Choong-hoon
Prédécesseur Park Chung-hee
Successeur Chun Doo-hwan
Premier ministre sud-coréen

(3 ans, 11 mois et 17 jours)
Président Park Chung-hee
Prédécesseur Kim Jong-pil
Successeur Shin Hyun-hwak
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Wonju (Corée japonaise)
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Séoul (Corée du Sud)
Nature du décès Crise cardiaque
Sépulture Cimetière national de Daejeon
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Indépendant
Conjoint Hong Gi
Diplômé de Université de Tsukuba
Religion Paganisme

Signature de Choi Kyu-ha최규하

Choi Kyu-ha
Premiers ministres de Corée du Sud
Présidents de la république de Corée

Choi Kyu-ha
Hangeul 최규하
Hanja 崔圭夏
Romanisation révisée Choe Gyu-ha
McCune-Reischauer Ch'oe Kyuha

Choi Kyu-hah (en coréen : 최규하, /tɕʰø kju.ɦa//tɕʰø.ɡju.ɦa/), né le à Wonju et mort le à Séoul, est un homme d'État sud-coréen, Premier ministre de 1975 à 1979 puis président de la République de 1979 à 1980[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ministre des Affaires étrangères de 1967 à 1971, Choi devient Premier ministre en décembre 1975. Quand le président Park Chung-hee est assassiné le , il assure l'intérim avant d'être élu président le 6 décembre suivant. Mais en mai a lieu un nouveau coup d'état, mené un groupe de généraux emmené par Chun Doo-hwan qui prend le pouvoir et va rester à la tête de la Corée jusqu'aux élections libres de 1987. Choi doit renoncer à son mandat qui est le plus court de l'histoire du pays. Il vit retiré de la vie publique jusqu'à son décès, en 2006 à Séoul[2],[3],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par intérim du 26 octobre au .

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Obituary: Choi Kyu Hah, 87, led S. Korea in turbulent era - Asia - Pacific - International Herald Tribune », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. Lee Sae-rom, « (4e LD) L'ancien président Chun Doo-hwan est mort », sur Agence de presse Yonhap, (consulté le )
  3. (en-US) Henry Scott Stokes Special To the New York Times, « The Rise of Chun Doo Hwan; Echoes of Park Chung Hee's Use of Power Hint At Authoritarian Rule Under New Seoul Leader News Analysis Referendum on Constitution Chun Strengthened Hold on Power Pessimism About Elections Many Arrested Under Martial Law Factors in Chun's Favor », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) Choe Sang-Hun, « Chun Doo-hwan, Ex-Military Dictator in South Korea, Dies at 90 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]