Chicuelo (Manuel Jiménez Vera) — Wikipédia

Manuel Jiménez Vera
Image illustrative de l’article Chicuelo (Manuel Jiménez Vera)
Manuel Jiménez, Chicuelo. "La Fiesta Nacional" (Barcelona),
Présentation
Nom de naissance Manuel Jiménez Vera
Naissance
(Séville)
Décès (à 27 ans)
Séville
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 15 septembre 1901 à Madrid
Parrain, Antonio Moreno « Lagartijillo »
Fin de carrière 1906
Entourage familial
Famille fils Chicuelo

Manuel Jiménez Vera, dit « Chicuelo » (« Petit Gosse »), né à Séville (Espagne) le , mort dans cette même ville le , était un matador espagnol.

Présentation[modifier | modifier le code]

Il est le fondateur d'une dynastie de toreros qui, tous, porteront le même apodo, c'est-à-dire son fils « Chicuelo », inventeur de la passe de cape chicuelina, élevé à la mort de son père par sa sœur qui avait épousé un banderillero[1]. Mort de la tuberculose après une modeste carrière, il avait pourtant montré dès son plus jeune âge des qualités qu'il n'a pas eu le temps, ni la volonté de développer[2]. Son fils aurait dû porter l'apodo de Chicuelo II, qui a été usurpé par un torero de la Manche : Manuel Jiménez Díaz dit Chicuelo II[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après un apprentissage avec Rafael El Gallo et Manuel Molina, il est novillero à Valence dès le . La même année, il se présente en novillada piquée à Madrid, en compagnie de Saleri II et de Revertito, puis avec Juan Dominguez Pulguita Chico il remporte un grand succès. Mais le jour même de son alternative, il reçoit trois avis et ne parvient pas à tuer son taureau[1]. À la suite de cet échec, il survit dans des corridas de village. Il apparaît une dernière fois à Valence le , avant d'être emporté l'année suivante par la tuberculose.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, (ISBN 2-7377-0269-0)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bérard 2003, p. 885
  2. a et b Casanova et Dupuy 1991, p. 83

Voir aussi[modifier | modifier le code]