Cheile Turzii — Wikipédia

Cheile Turzii
Géographie
Pays
Județ
Commune roumaine
Commune roumaine
Coordonnées
Administration
Catégorie UICN
IV (aire de gestion des habitats ou des espèces)
Création
Carte
Gorges de Turda vues de l'ouest

Cheile Turzii (les Gorges de Turda) sont une réserve naturelle située à 6 km à l'ouest de Turda (sur la rivière de Hășdate), en Transylvanie, Roumanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le canyon, formé par l'érosion des calcaires de jurassique des Monts Apuseni, a 2 900 mètres en longueur[1] alors que ses parois peuvent atteindre les 300 mètres en hauteur[1]. La surface totale du canyon est de 324 ha.

Cheile Turzii sont l'une des formations karstiques les plus riches et les plus spectaculaires du pays. En outre, plus de 1000 espèces de plantes et d'animaux (dont quelques espèces rares ou en danger, comme l'ail sauvage ou quelques espèces d'aigle) vivent dans cet écosystème.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site a été habité depuis le néolithique.

Flore[modifier | modifier le code]

On y trouve plus de 1 000 espèces végétales.

Faune[modifier | modifier le code]

67 espèces d'animaux, dont des oiseaux, des poissons, des amphibiens et quelques mammifères (renards, hermines, putois, martes, sangliersetc.).

Grottes[modifier | modifier le code]

Il y a quelque 60 grottes connues, presque toutes de petite taille (la plus longue n'ayant que 120 m).

Autres attractions[modifier | modifier le code]

Cheile Turzii se trouvent à quelques kilomètres de deux autres canyons (les plus sauvages mais les moins impressionnantes Cheile Turului et Cheile Borzești) ainsi qu'à moins de deux kilomètres des chutes de Ciucaș.

Avec ses plus de 250 voies très variées (de 1 à 9), Cheile Turzii sont l'un des principaux sites d'escalade de Roumanie.

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Turda, date istorice, Violeta Nicula, Editura Triade, (ISBN 973-9196-72-1), pag. 64-66

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Note[modifier | modifier le code]

  1. a et b Violeta Nicula, p. 64