Charlotte (grande-duchesse de Luxembourg) — Wikipédia

Charlotte
Illustration.
La grande-duchesse Charlotte de Luxembourg au début des années 1940.
Titre
Grande-duchesse de Luxembourg

(45 ans, 9 mois et 28 jours)
Couronnement
(prestation de serment)
Président du gouvernement Émile Reuter
Pierre Prüm
Joseph Bech
Pierre Dupong
Joseph Bech
Pierre Frieden
Pierre Werner
Prédécesseur Marie-Adélaïde
Successeur Jean
Héritière présomptive du trône de Luxembourg

(6 ans, 10 mois et 21 jours)
Monarque Marie-Adélaïde
Prédécesseur Marie-Adélaïde, grande-duchesse héritière
Successeur Hilda
Biographie
Dynastie Maison de Nassau-Weilbourg
Nom de naissance Charlotte Adelgonde Élisabeth Marie Wilhelmine de Nassau
Date de naissance
Lieu de naissance Colmar-Berg (Luxembourg)
Date de décès (à 89 ans)
Lieu de décès Fischbach (Luxembourg)
Sépulture Crypte de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg
Père Guillaume IV
Mère Marie-Anne de Portugal
Conjoint Félix de Bourbon de Parme
Enfants Jean
Élisabeth de Luxembourg
Marie-Adélaïde de Luxembourg
Marie-Gabrielle de Luxembourg
Charles de Luxembourg
Alix de Luxembourg
Religion Catholicisme romain

Charlotte (grande-duchesse de Luxembourg)
Monarques de Luxembourg

La grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, née le au château de Berg (dans le grand-duché de Luxembourg) et morte le au château de Fischbach (Luxembourg), fille du grand-duc Guillaume IV et de l’infante Marie-Anne de Portugal, est la septième souveraine du grand-duché de Luxembourg, régnant entre l’abdication de sa sœur aînée Marie-Adélaïde, en 1919, et la sienne, en 1964.

Biographie[modifier | modifier le code]

Naissance et famille[modifier | modifier le code]

La princesse naît le 23 janvier 1896 au château de Berg, commune de Colmar-Berg. Elle est la deuxième des six filles du grand-duc héritier Guillaume et de son épouse Marie-Anne de Bragance, infante du Portugal.

Son grand-père, le grand-duc Adolphe Ier, règne alors sur le grand-duché. Il meurt en 1905. Le grand-duc héritier lui succède et règne sous le nom de Guillaume IV de Luxembourg. Il est âgé de 53 ans. Sa santé est précaire, et si son union a été prolifique, il n'a engendré que des filles. Aussi une des premières mesures adoptées sous son règne est-elle l'abolition de la loi dite salique en vigueur jusque-là. L'aînée des princesses, Marie-Adélaïde, devient à treize ans l'héritière de la couronne. La princesse Charlotte, sa cadette, n'est pas destinée à régner.

La santé du grand-duc se dégradant et la grande-duchesse héritière Marie-Adélaïde étant encore mineure, le souverain confie la régence à son épouse Marie-Anne, grande-duchesse consort qui affiche des opinions très conservatrices et une piété farouche. Elle exerce une profonde influence sur ses filles.

En 1912, le grand-duc Guillaume s'éteint. La grande-duchesse héritière Marie-Adélaïde accède au trône quelques semaines plus tard, au moment où elle atteint sa majorité (18 ans).

Le 28 juin 1914, l'attentat de Sarajevo met fin à 43 ans de paix en Europe occidentale. L'Europe s'enfonce dans la Grande Guerre. Violant la neutralité du grand-duché, l'Empire allemand envahit le Luxembourg. La jeune grande-duchesse tente de conserver une attitude neutre mais ne ferme pas sa porte à ses « cousins » allemands. Sa sœur Charlotte se fiance au prince Félix de Bourbon-Parme, frère de l'impératrice d'Autriche Zithe, sa soeur Maria-Antonia au Kronprinz ou prince héritier Rupprecht de Bavière, qui commande les forces allemandes notamment en Lorraine.

En 1918, le défaite allemande sonne le glas du règne de la grande-duchesse, devenue impopulaire à la suite de diverses maladresses dues à son caractère entier, à son entourage allemand (venu au Luxembourg déjà sous son grand-père, l'ancien duc régnant Adolphe de Nassau) et à des conseils peu judicieux donnés par certains hommes politiques. Le département de la Moselle étant redevenu français, la République n'admet pas une souveraine suspectée de germanophilie à ses frontières. La Chambre des députés luxembourgeoise, en grande partie choquée par le catholicisme rigoureux et l'intransigeance politique de la grande-duchesse, l'invite à abdiquer en faveur de sa sœur. L'influente grande-duchesse douairière est exilée dans son château bavarois. Un double référendum (politique et économique) sur l'avenir du Luxembourg est organisé.

Grande-duchesse de Luxembourg[modifier | modifier le code]

Accession au trône[modifier | modifier le code]

Elle succède à sa sœur aînée Marie-Adélaïde qui, accusée notamment de germanophilie durant la Grande Guerre, dut abdiquer le [1].

Référendum de 1919[modifier | modifier le code]

Le , un double référendum a lieu sur le futur régime politique et sur l'orientation économique du pays, le Luxembourg ayant dénoncé son appartenance au Zollverein, l'union douanière avec le monde allemand qui remontait en l'occurrence à 1842. En ce qui concerne le futur régime politique du Luxembourg, 77,8 % des électeurs votent en faveur du maintien de la dynastie sous le règne de la grande-duchesse Charlotte, 19,6 % pour une République et 1 % pour une peu probable autre dynastie[2], [3].

Quant au volet économique, les Luxembourgeois ont le choix entre une union économique avec la France ou avec la Belgique. Une écrasante majorité se prononce pour la France, ce qui déplaît fortement aux Belges qui cherchent alors à lier le Luxembourg le plus étroitement possible à leur royaume. Toutefois, la France, pour des raisons alors peu transparentes, renonce à l'union économique avec le grand-duché, et ce dernier doit alors négocier avec une Belgique bien consciente que les Luxembourgeois ne la rejoignent pas de gaîté de cœur. À l'issue des négociations, assez laborieuses, naît l'Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) qui, bien que mariage de raison, s'avère être une vraie réussite pour les deux partenaires.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Renforcée par le résultat du référendum portant sur le régime politique du Luxembourg, et malgré l'opposition du gouvernement luxembourgeois, qui reproche à cet officier de l'armée austro-hongroise, beau-frère de l'ex-empereur Charles Ier d'Autriche, d'avoir combattu contre les Alliés durant la Première Guerre mondiale[4], le , en la cathédrale de Luxembourg, la grande-duchesse Charlotte épouse son cousin germain le prince Félix de Bourbon-Parme.

Le jeune prince a été intégré la veille dans la noblesse luxembourgeoise avec les titres de prince de Bourbon de Parme[réf. nécessaire] et de prince consort de Luxembourg.

De leur union naissent six enfants[5], portant le prédicat d'altesse royale :

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, la famille grand-ducale quitte le Luxembourg in extremis avant l'arrivée des troupes nazies. L'armée allemande viole en effet la neutralité du Luxembourg dans la nuit du 9 au , alors que la grande-duchesse se trouve au château de Colmar-Berg. La veille, elle avait convoqué un conseil ministériel extraordinaire en la capitale, et il avait été décidé que la famille grand-ducale se placerait sous la protection de la France. La grande-duchesse Charlotte déclare : « Décision difficile, mais nécessaire »[6]. Elle rencontre le président Albert Lebrun le [7]. La famille grand-ducale s'exile d'abord au château de La Celle, au château du Vieux-Bost (propriété de François-Xavier de Bourbon-Parme sur la ligne de démarcation) et au château de Montastruc dans le Périgord, mais la victoire allemande conduit le gouvernement français à refuser d'assurer sa sécurité. Elle obtient du gouvernement espagnol de traverser le pays, sans pourtant pouvoir y rester, puis gagne le Portugal, pays dont sa mère était originaire[8].

L'Allemagne nazie essaie de la convaincre de revenir au grand-duché ; elle répond : « Mon cœur dit oui, mais ma raison dit non »[9]. La grande-duchesse Charlotte se trouve le à Londres, où elle commence à alimenter les divers foyers de résistance luxembourgeoise depuis la BBC. Elle se rend en octobre suivant aux États-Unis, où Marjorie Merriweather Post met à sa disposition sa propriété de Hillwood à Long Island, puis en s'installe à Montréal au Canada, où ses enfants poursuivent leurs études[10]. Elle rencontre à plusieurs reprises le président américain Franklin D. Roosevelt et parcourt les États-Unis pour essayer de convaincre les citoyens américains d'entrer en guerre. À l'instar de son voisin, le département français de la Moselle, le grand-duché est annexé par le Troisième Reich dans le cadre de sa politique annexionniste Heim ins Reich mais le gouvernement luxembourgeois a un siège délocalisé à Londres et Montréal[11].

À partir de 1943, la grande-duchesse Charlotte s'installe définitivement à Londres avec le gouvernement luxembourgeois, et s'adresse régulièrement à ses compatriotes sur les ondes de la BBC. Très populaire, elle devient le symbole de la résistance du pays[12].

La sœur de la grande-duchesse, la princesse Antonia de Luxembourg, épouse du prince royal Rupprecht de Bavière, est déportée au camp de Dachau, puis de Flossenburg, où elle subira de mauvais traitements qui entraîneront sa mort assez vite après la Libération.

Quant au fils de la grande-duchesse, le prince héritier Jean, il s'engage en novembre 1942 dans le régiment britannique des Irish Guards sous le nom de « lieutenant Luxembourg »[13].

La ville de Luxembourg est libérée en par le corps d'armée américain commandé par le général Oliver. Détaché à cette occasion de son unité britannique, le prince Jean, accompagné de son père lui-même en uniforme britannique, participe triomphalement à la libération du Grand-Duché.

Mais le pays est de nouveau menacé par l'offensive des Ardennes, qui se déroule entre le et le , et dévaste toute la moitié nord du Grand-Duché.

Règne dans l'après-guerre[modifier | modifier le code]

La grande-duchesse revient au Luxembourg le , lorsque l'ordre et la sécurité sont assurés, et entreprend une tournée des régions dévastées par la guerre. Des élections, organisées après la capitulation allemande, sont favorables au Premier ministre Pierre Dupong, que Charlotte reconduit donc dans ses fonctions. En 1949, le Luxembourg abandonne officiellement sa neutralité pour rejoindre l'OTAN dont il est cofondateur.

En 1956, la grande-duchesse Charlotte reçoit la Rose d'or, décernée par le pape Pie XII. C'est une rose artificielle à feuilles d'or que le pape bénit et ne confère qu'en de rares occasions à des souverains ou princes catholiques.

Fin de règne et abdication[modifier | modifier le code]

La fin de son règne est marquée par les débuts de la construction européenne. Le , accompagnée par son mari ainsi que par les couples présidentiels français et allemand, la grande-duchesse inaugure le tronçon canalisé de la Moselle entre Metz et Trèves.

Elle abdique le en faveur de son fils aîné, qui devient le grand-duc Jean, et se retire dans son château de Fischbach où elle s'était temporairement installée après la guerre[14], le château de Berg ayant subi divers dommages à la suite de son occupation par les Allemands pendant la guerre.

Dernières années et mort[modifier | modifier le code]

À l'occasion de leurs noces d'or en 1969, la grande-duchesse Charlotte et le prince Félix reçoivent la croix de l'ordre de la Résistance. Le prince consort décède un an plus tard. La dernière apparition publique de la grande-duchesse a lieu le lors d'une rencontre avec le pape Jean-Paul II au palais grand-ducal de Luxembourg. Elle meurt le 9 , à 89 ans, et est inhumée dans la crypte de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg.

Avenir du nom et de la maison de Nassau[modifier | modifier le code]

La maison de Nassau s'éteindra avec la comtesse Clotilde de Nassau-Merenberg (en) (née en 1941), d'une branche cadette (devenue aînée en 1912) descendant du demi-frère du grand-duc Adolphe Ier de Luxembourg. Néanmoins, le nom de Nassau est conservé par les descendants de la grande-duchesse Charlotte, qui eux font partie de la maison de Bourbon-Parme. Charlotte de Luxembourg fut l'avant-dernière représentante de la huitième branche (branche cadette de Nassau-Weilburg), elle-même issue de la septième branche (branche aînée de Nassau-Weilburg) de la maison de Nassau, cette branche cadette de Nassau-Weilburg appartient à la tige valramienne qui donna des grands-ducs au Luxembourg.

Postérité[modifier | modifier le code]

Au milieu de la place de Clairefontaine de la ville de Luxembourg, se dresse depuis 1990 une statue[15] de la grande-duchesse de Luxembourg.

Fête nationale[modifier | modifier le code]

La grande-duchesse Charlotte est à l'origine de la date de la fête nationale luxembourgeoise. En effet, son anniversaire tombait le et cette célébration avait toujours lieu pendant les durs mois d'hiver. Pour plus de commodité climatique, cette fête a été déplacée au à partir de 1961 et ce jour est resté depuis comme le jour de la fête nationale (officiellement « Jour de la célébration officielle du jour anniversaire de la naissance du Grand-Duc »).

Documentaire[modifier | modifier le code]

L'émission Secrets d'Histoire, intitulée La grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, lui est consacrée. Le documentaire dépeint à la fois sa vie familiale et son rôle de chef d’État, et notamment son amitié avec le président américain Franklin Roosevelt[16],[17].

Titulature[modifier | modifier le code]

  •  : Son Altesse Grand-ducale la princesse Charlotte de Luxembourg, princesse de Nassau
  •  : Son Altesse Grand-ducale la grande-duchesse de Luxembourg, duchesse à Nassau
  •  : Son Altesse Royale la grande-duchesse de Luxembourg, duchesse à Nassau, princesse de Bourbon de Parme
  •  : Son Altesse Royale la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, duchesse à Nassau, princesse de Bourbon de Parme

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) James Newcomer, The Grand Duchy of Luxembourg, University Press of America, , p. 237
  2. (de) Gilbert Trausch, Europa in seinen Institutionen : Identifizierung und Strukturierung, Nomos-Verlag, , p. 136
  3. La crise politique et le référendum de 1919, portail officiel du grand-duché de Luxembourg.
  4. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 666
  5. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 675 à 678
  6. Point de vue - Hors-série - Histoire, « Les rois dans la guerre 1939-1945 », no 5, octobre 2010, page 21.
  7. Eric Freysselinard, Journal de Mme Lebrun (sept. 1939-juil. 1940)
  8. Jean des Cars, Le sceptre et le sang, Perrin, , p. 121
  9. Point de vue -Hors-série - Histoire, « Les rois dans la guerre 1939-1945 », no 5, octobre 2010, page 22.
  10. Philippe Bernier Arcand, « L’exil québécois du gouvernement du Luxembourg », Histoire Québec, vol. 15, no 3,‎ , p. 19-26 (ISSN 1201-4710, lire en ligne Accès libre [PDF])
  11. Marc Feyereisen et Brigitte Louise Pochon, L'État du Grand-duché de Luxembourg, Primento, , p. 13
  12. Albert Calmes et Christian Calmes, Histoire contemporaine du Grand-Duché de Luxembourg, Imprimerie Saint-Paul, , p. 373
  13. (en) Irish Guards : The First Hundred Years 1900-2000, Spellmount, , p. 116
  14. Guy Coutant de Saisseval, Les Maisons impériales et royales d'Europe, Éditions du Palais-Royal, , p. 357
  15. Sur le socle est gravé en luxembourgeois « Mirhun lech gaer », ce qui veut dire « Nous vous aimons ».
  16. « France 2 diffuse magazine sur la Grande-duchesse Charlotte », RTL Télé Lëtzebuerg,‎ (lire en ligne)
  17. « Secrets d'Histoire : La grande-duchesse Charlotte de Luxembourg », sur Le Figaro (consulté le )
  18. (da) Jørgen Pedersen, Riddere af Elefantordenen, 1559–2009, Syddansk Universitetsforlag, (ISBN 978-87-7674-434-2, lire en ligne), p. 466
  19. (de) « Lokales » Accès libre, sur viewer.eluxemburgensia.lu, Luxemburger Wort, (consulté le )
  20. « Chronique locale : Distinction » Accès libre, sur viewer.eluxemburgensia.lu, L'Indépendance luxembourgeoise, (consulté le )
  21. Facoltà di storia Ecclesiastica. Archivum Historiae Pontificiae, Volumes 28-29. Université pontificale grégorienne, Facultas Historiae Ecclesiasticae., 1990
  22. « Página Oficial das Ordens Honoríficas Portuguesas », sur presidencia.pt (consulté le ).
  23. a et b « Carlota I Aldegundes Elisa Maria Guilhermina (Grã-Duquesa do Luxemburgo e Duquesa de Nassau) » (consulté le )
  24. (sv) Sveriges statskalender, vol. II, (lire en ligne), p. 8
  25. (th) Royal Thai Government Gazette, « แจ้งความสำนักนายกรัฐมนตรี พระราชทานเครื่องขัตติยราชอิสริยาภรณ์มหาจักรีบรมราชวงศ์ »,‎ (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Lafontaine, Notre dynastie; Luxembourg (éditions Saint-Paul), 1990.
  • (ouvrage collectif, coordonné par Martin Gerges), Monument Grande-Duchesse Charlotte ; brochure éditée par la Commission gouvernementale chargée de la réalisation du monument érigé en hommage à la Grande-Duchesse Charlotte sur la place de Clairefontaine à Luxembourg-Ville; Luxembourg,  ; 104 pages (ill.).
  • André Linden, Léif Lëtzebuerger… dir doheem a mir hei baussen…; les messages radiodiffusés sur les ondes de la BBC par la grande-duchesse Charlotte en exil vers le Luxembourg occupé ; in: …ët wor alles net esou einfach, exposition au Musée d'Histoire de la Ville de Luxembourg; cf. livre-catalogue et DVD ad hoc; Luxembourg, 2002.
  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]