Charlotte Parmentier-Lecocq — Wikipédia

Charlotte Parmentier-Lecocq
Illustration.
Charlotte Lecocq en 2017.
Fonctions
Présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(7 mois et 3 jours)
Législature XVIe (Cinquième République)
Prédécesseur Fadila Khattabi
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans et 10 mois)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 6e du Nord
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Commission Affaires sociales
Prédécesseur Thierry Lazaro
Conseillère départementale du Nord
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 20 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Templeuve-en-Pévèle
Groupe politique Union pour le Nord
Prédécesseur Joëlle Cottenye
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Pointe-à-Pitre (France)
Nationalité Française
Parti politique EM/LREM/RE (depuis 2016)
Diplômée de Université Lille-II
Site web charlotte-parmentier-lecocq.fr

Charlotte Parmentier-Lecocq Écouter, née le à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est une personnalité politique française.

Membre de La République en marche, elle est élue députée dans la sixième circonscription du Nord lors des élections législatives de 2017. Co-autrice de deux rapports sur la santé au travail commandés par le Premier ministre, elle dépose une proposition de loi sur le sujet, débattue au Parlement en 2021.

Lors des élections départementales françaises de 2021, elle est élue conseillère départementale du Nord dans le canton de Templeuve-en-Pévèle.

Elle est réélue lors des élections législatives 2022 sous l'étiquette Ensemble.

Jeunesse, études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Née en Guadeloupe, elle indique avoir « grandi à Avesnes-sur-Helpe puis à Maubeuge, dans une famille où l’on exerce des professions libérales : [son] père était commerçant dans le vin, [son] grand-père avocat, [ses] oncles et tantes pour la plupart chefs d’entreprises »[1]. Elle ajoute que « [ses] parents votaient à droite toute »[1].

Elle est titulaire d'un DUT en Techniques de Commercialisation[2], d'un master en sciences sociales et de gestion obtenu à l'Institut d'administration des entreprises de Lille et d'un master professionnel en droit des relations sociales[réf. nécessaire].

Elle commence son parcours professionnel dans un cabinet de conseil spécialisé dans l'accompagnement des politiques publiques. Elle travaille alors sur la mise en place des politiques d'emploi et d'insertion. Elle accompagne également les entreprises du secteur de l'économie sociale et solidaire. Par la suite, elle rejoint un organisme de formation en ressources humaines auprès du secteur industriel, qu'elle quitte pour fonder sa propre entreprise[réf. nécessaire].

En 2009, Charlotte Lecocq créée L-conseil, cabinet spécialisé dans l'accompagnement des TPE-PME et des associations[3],[4].

Elle crée un Club d'investisseurs pour une gestion alternative et locale de l'épargne solidaire (Cigales)[5] et est membre du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), un mouvement composé de jeunes entrepreneurs[4].

En 2017, elle met un terme à ses activités de conseil pour se consacrer pleinement à son mandat de parlementaire[réf. nécessaire].

Mère de trois enfants, elle est passionnée d’équitation[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Premiers engagements[modifier | modifier le code]

Elle indique que son premier vote a été pour Jacques Chirac dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, avec « une réserve » comme « pour tous les votes qui suivront »[1]. Elle manifeste également « pour la première fois de [sa] vie » contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour[1]. Elle indique avoir voté pour François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, et blanc aux seconds tours de 2007 et 2012[1].

Soutien « de la première heure » d'Emmanuel Macron, elle participe à sa campagne pour l'élection présidentielle de 2017[4]. Indiquant avoir été « persuadée que le vainqueur de la primaire de droite serait élu à la présidentielle », elle précise avoir voté pour Bruno Le Maire au premier tour, puis pour Alain Juppé au second, notamment par hostilité au programme de François Fillon[1].

Députée[modifier | modifier le code]

Élection[modifier | modifier le code]

Elle est investie par La République en marche pour les élections législatives de 2017 dans la sixième circonscription du Nord après avoir milité sur le territoire de la cinquième[6]. Elle est alors, selon La Voix du Nord, « peu connue en Pévèle » mais « fait partie des militants les plus actifs dans les Weppes », notamment pour avoir créé le club Cigales[7]. Arrivée en tête du premier tour avec 38,03 % des voix, elle l'emporte au second avec 51,82 % des voix face au sortant Thierry Lazaro (Les Républicains), qui termine alors son cinquième mandat et « semblait indétrônable » selon La Voix du Nord[8],[9],[10].

Réinvestie par Ensemble dans le cadre de la coalition de la majorité présidentielle, elle est réélue aux élections législatives avec un score de 63,07% des voix au second tour face à la candidate NUPES[11].

Exercice du mandat[modifier | modifier le code]

Fonctions à l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

À l'Assemblée nationale, elle est membre de la commission des Affaires sociales[12]. Après la nomination de Brigitte Bourguignon au sein du gouvernement Jean Castex durant l'été 2020, elle se présente pour lui succéder à la présidence de la commission ; elle échoue au second tour face à Fadila Khattabi[13]. Elle est finalement élue présidente de la Commission des Affaires sociales le 18 septembre 2023, deux mois après la nomination de Fadila Khattabi au gouvernement en tant que Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées dans le gouvernement d'Elisabeth Borne[14].

Membre du groupe parlementaire dédié au cheval, elle s'investit, début 2021, sur les mesures contre l’abandon des équidés dans le cadre d'une proposition de loi contre la maltraitance animale[15],[16].

Travaux sur la réforme de la santé au travail[modifier | modifier le code]
Rapports de 2018-2019[modifier | modifier le code]

En 2018 et 2019, elle est co-autrice de deux rapports sur la santé au travail commandés par le Premier ministre[17].

Le premier, co-rédigé avec le consultant Bruno Dupuis et Henri Forest, ancien secrétaire confédéral de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), propose de créer une « entité unique de prévention », en forme de guichet unique, qui chapeauterait l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) et l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) ; il suggère également la création d'une cotisation santé unique à la charge des entreprises[18],[19]. La proposition de confier la gestion des financements à l'Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (URSSAF) suscite l'hostilité du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) ; selon Challenges, les partenaires sociaux craignent une « "étatisation" du système, avec la création préconisée d'une structure unique "France Santé Travail" sous tutelle des ministères du Travail et de la Santé »[20]. Selon Éric Verhaeghe, ce rapport « semble passer à côté des problématiques propres à un système dont il renonce à interroger la performance fondamentale. Les auteurs sont en effet partis d’un constat positif sur une logique française pourtant très peu favorable aux salariés, par rapport à nos grands voisins industrialisés »[21]. Basta ! souligne que le rapport « recommande d’assouplir plusieurs règles, notamment en renvoyant leur négociation à l’entreprise et non plus à la loi, dans la droite ligne des précédentes réformes », notamment de la loi Travail de 2016 et des ordonnances de 2017, et d'« exonérer le plus possible la responsabilité de l’employeur en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle », faisant craindre « un grand retour en arrière » aux syndicats, experts et associations de victimes[22].

Le second rapport, co-rédigé avec Pascale Coton, vice-présidente de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) et vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental, et Jean-François Verdier, ancien directeur de l’administration et de la fonction publique, propose d’harmoniser les pratiques et de mutualiser les moyens, d’une part entre la fonction publique et le secteur privé, et d’autre part entre les trois fonctions publiques : d’État (FPE), territoriale (FPT) et hospitalière (FPH). Il préconise également la mise en place d'un plan santé au travail pour la fonction publique, confié à une délégation interministérielle chargée de piloter une politique à la hauteur des problèmes rencontrés[23],[24],[25]. Dans la foulée du rapport, le Premier ministre Édouard Philippe charge le secrétaire d'État Olivier Dussopt de bâtir un plan pour les années 2020-2024[26].

Proposition de loi de 2021[modifier | modifier le code]

En 2020, Charlotte Parmentier-Lecocq publie dans le Journal du dimanche une tribune signée par 158 députés LREM. Elle appelle à ce que la santé au travail devienne « un axe prioritaire de la santé publique et un axe stratégique dans les entreprises », et annonce qu'elle déposera une proposition de loi, indiquant qu'elle sera « envoyée comme un signal à tout le monde pour que le dossier avance »[27]. Cette annonce suscite l'hostilité de Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF[20].

Débattue en début d'année 2021 à l'Assemblée nationale, cette proposition de loi, dont Charlotte Parmentier-Lecocq est la rapporteure avec Carole Grandjean, reprend plusieurs dispositions figurant dans l'accord national interprofessionnel sur la santé au travail (ANI) conclu le 9 décembre 2020 entre les partenaires sociaux à l’unanimité, à l’exception de la Confédération générale du travail (CGT)[28],[29],[30]. Selon Les Échos, la proposition de loi « veut conforter l'intégration de la santé au travail dans les politiques publiques et renforce la prévention et la rationalisation de l'offre de service des services de santé au travail des entreprises »[31]. Le journal indique que l'essentiel des partenaires sociaux jugent « le résultat plutôt fidèle au résultat des négociations »[31]. Selon Le Monde, « le texte introduit de nouvelles obligations pour les sociétés de moins de 50 personnes, à travers des plans d’actions à mener, en amont, contre les risques professionnels » : cette mesure était absente de l'ANI, ce qui conduit Éric Chevée, vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), à dénoncer « une trahison de l’esprit de l’accord national interprofessionnel »[30],[31].

Les 2 et 4 février 2021, la conformité juridique du texte est analysée par le Conseil d'État. La proposition de loi est adoptée en première lecture en séance publique à l'Assemblée nationale le 17 février 2021, par 104 voix contre 12[32],[30]. Elle est votée par les députés de la majorité LREM, des groupes LR et Libertés et territoires, tandis que les élus de gauche (socialistes et apparentés, La France insoumise, Gauche démocrate et républicaine) votent contre[30].

Après son passage au Sénat, députés et sénateurs s'accordent sur un texte commun en commission mixte paritaire[33]. La proposition de loi est définitivement adoptée le 23 juillet 2021 et promulguée au journal officiel le 2 août 2021[34].

Vie politique locale[modifier | modifier le code]

Durant sa campagne de 2017, elle s'engage à soutenir les élus et associations opposés au projet de ligne à très haute tension Avelin-Gavrelle, porté par RTE[35]. À sa demande et avec le soutien de la ministre Barbara Pompili, RTE accepte, en 2020, de financer l'amélioration de la performance énergétique des maisons riveraines[36].

En 2019, avec quatre autres députés LREM du Nord, elle rend publique une lettre adressée à Stanislas Guerini, délégué général de LREM, et hostile à Delphine Garnier, la référente du parti dans le département, accusée d’avoir « des pratiques non conformes aux valeurs du mouvement »[37].

En vue des élections municipales de 2020 à Lille, elle soutient la candidature de Valérie Petit pour la tête de liste LREM, qui n'est finalement pas retenue par la commission nationale d'investiture du parti : elle déclare alors que « ce choix révèle un problème de méthode, de fonctionnement interne »[38].

Conseillère départementale[modifier | modifier le code]

Elle est candidate aux élections départementales de 2021 dans le canton de Templeuve-en-Pévèle, en binôme avec Luc Monnet, maire de Templeuve-en-Pévèle et conseiller départemental sortant[39]. Elle est élue au second tour avec 50,76 % des voix face au binôme Joëlle Cottenye-Sylvain Clément[40].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Eloïse Voudon, « Charlotte Lecocq : « C'est bizarre de redevenir apprentie » », Charles,‎ , p. 36-43 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Shahinez Benabed, « Une députée LREM missionnée sur la prévention des risques professionnels dans la fonction publique », sur Acteurs publics.fr, (consulté le ).
  3. a et b Marie-Catherine Nicodeme, « Charlotte Lecocq, députée: «J’avais besoin de nouveaux défis» », La voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c « Nord: Charlotte Lecocq, une cheffe d'entreprise En Marche! », sur lille.maville.com, (consulté le ).
  5. Olivier Hennion, « Charlotte Lecocq veut emmener la Pévèle dans les pas du président », La voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  6. Olivier Hennion, « LÉGISLATIVES- 6e circonscription du Nord Charlotte Lecocq veut emmener la Pévèle dans les pas du président », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  7. « Dans la 6e circonscription, deux candidats pour la majorité présidentielle ? », sur nordeclair.fr, (consulté le ).
  8. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  9. Marie-Catherine Nicodeme, « Charlotte Lecocq a fait tomber le député Thierry Lazaro », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  10. Marie-Catherine Nicodème, « Sixième circonscription Charlotte Lecocq, députée: «J’avais besoin de nouveaux défis» », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  11. « Nord - 6e circonscription: Résultats des élections législatives 2022 - en direct », sur Franceinfo (consulté le ).
  12. Sa page sur le site nosdeputes.fr.
  13. Florise Vaubien et AFP, « LaREM : Castaner affrontera Bergé pour la présidence du groupe », sur rtl.fr, (consulté le ).
  14. « Charlotte Parementier-Lecocq prend la tête de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  15. « Charlotte Parmentier-Lecocq, dans le groupe parlementaire dédié au cheval », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Catherine Nicodème, « Chiens, chats… mais aussi chevaux se retrouvent dans le texte de loi contre la maltraitance animale », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  17. « Santé au travail: une proposition de loi à la rentrée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  18. Florent Lacas, « Santé au travail : menace sur l'OPPBTP ? », sur batiactu.com, (consulté le ).
  19. Mireille Weinberg, « Santé au travail: le gouvernement prépare un véritable big bang », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  20. a et b « Santé au travail : un calendrier pour reprendre les négociations », sur challenges.fr, (consulté le ).
  21. Éric Verhaeghe, « Santé au travail : pourquoi les salariés devraient s’alerter du rapport Lecocq-Dupuy rendu au gouvernement », sur Atlantico, (consulté le ).
  22. Nolwenn Weiler, « Comment une nouvelle « loi travail » pourrait bientôt s’attaquer à la santé et à la sécurité des salariés », sur bastamag.net, (consulté le ).
  23. Laurent Barberon, « Rapport Lecocq 2 : aligner la santé au travail des fonctionnaires sur celle du privé », sur cftc.fr, (consulté le ).
  24. Marie-Catherine Nicodème, « La députée de la Pévèle Charlotte Lecocq au chevet de la santé au travail dans la fonction publique », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  25. Solange de Fréminville, « Santé au travail dans la fonction publique : pour une politique structurante et mieux dotée », sur La Gazette des communes.com, (consulté le ).
  26. Alain Ruello, « Santé au travail : le gouvernement veut bâtir un plan pour la fonction publique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  27. Le Figaro avec AFP, « Santé au travail: une proposition de loi à la rentrée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  28. Julien Lécuyer, « Santé au travail : la prévention au cœur d’une loi défendue par une députée du Nord », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  29. affiches-parisiennes.com, « Santé au travail : première PPL transposant un ANI », sur Affiches Parisiennes (consulté le )
  30. a b c et d Bertrand Bissuel, « Santé au travail : l’Assemblée nationale adopte une proposition de loi sur la prévention », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  31. a b et c Leïla de Comarmond, « Santé au travail : crispations sur les obligations des TPE et PME », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  32. « Loi de transposition de l'ANI santé au travail | Vie publique.fr », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
  33. « PPL santé au travail : accord de la commission mixte paritaire, puis... », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
  34. Legifrance, « Loi du 2aout 2021 renforçant la prévention en santé au travail », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  35. Olivier Hennion, « PÉVÈLE Ligne THT Avelin-Gavrelle: Charlotte Lecocq a rencontré le secrétaire d’État », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  36. Anne-Gaëlle Dubois, « Pévèle: un fonds de 750000€ pour les riverains de la ligne THT, en faveur des économies d’énergie », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  37. « 6e circonscription Fronde contre la référente départementale de LREM, la députée Charlotte Lecocq assume », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  38. Mathilde Siraud, « Municipales: les investitures révèlent les failles de LREM », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  39. Virginie Boulet, « Canton de Templeuve: une nouvelle guerre fratricide à droite », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  40. « Canton de Templeuve-en-Pévèle: le duo Monnet/Parmentier-Lecocq élu d’une courte tête », sur La Voix du Nord, (consulté le )

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