Charles Théodore Beauvais de Préau — Wikipédia

Charles Théodore Beauvais de Preau
Charles Théodore Beauvais de Préau

Naissance
Orléans
Décès (à 57 ans)
Ancien 12e arrondissement de Paris
Origine Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17921815
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Charles Théodore Beauvais de Preau, né le à Orléans et mort le à Paris (Seine), est un général français de la Révolution et de l’Empire, fils de Charles Nicolas Beauvais de Préau, médecin et député à la Convention nationale qui vote la mort du roi Louis XVI.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution française et le Consulat[modifier | modifier le code]

Il entre en service comme volontaire au 15e bataillon des fédérés nationaux le , il est nommé sous-lieutenant le . Adjudant-général chef de bataillon à l’armée d’Italie le , il ne fait pas partie du nouvel état-major issu de la réorganisation du .

Remis en activité dans l’armée d’Italie avec son grade le , il est nommé adjudant-général chef de brigade le . Affecté à l’armée de l’Intérieur le , il est admis au traitement de réforme le .

Passé volontairement à l’armée d’Orient le , commandant de quartier général de l'armée d'Orient le , il devient chef d’état-major de la division du général Reynier le . Il démissionne et quitte l’Égypte le . Fait prisonnier par des corsaires barbaresques, il est envoyé à Constantinople et enfermé au château des Sept-Tours jusqu’au début de l'année 1801. Il rentre en France le et est admis au traitement de réforme le .

Sous le Premier Empire et la Restauration[modifier | modifier le code]

Il est remis en activité à l'armée du Nord comme adjudant-commandant le . Employé au 9e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du général Drouet d'Erlon le , il reste en Espagne de 1809 et 1813. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial le . Il sert ensuite à l’état-major du 5e corps de la Grande Armée sous les ordres du général Lauriston à partir du .

Il est promu général de brigade le et prend le commandement de la 2e brigade de la 10e division du général Albert, du 5e corps de la Grande Armée le . Il est fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, par ordonnance du .

Il est mis en non activité le et employé au corps d’observation de la Gironde du au . Mis en disponibilité le , il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur par ordonnance du . Il est le rédacteur du volumineux ouvrage Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des français.

Il meurt d'une hydropisie de poitrine le à Paris.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]