Chantepie — Wikipédia

Chantepie
Chantepie
Chantepie vue par le sud, depuis la vallée du Blosne.
Image illustrative de l’article Chantepie
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Gilles Dreuslin (PS)
2020-2026
Code postal 35135
Code commune 35055
Démographie
Gentilé Cantepien
Population
municipale
10 232 hab. (2021 en diminution de 2,04 % par rapport à 2015)
Densité 854 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 19″ nord, 1° 36′ 59″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 77 m
Superficie 11,98 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rennes
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Rennes-3
Législatives 1re circonscription d'Ille-et-Vilaine
Localisation
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Chantepie
Liens
Site web www.ville-chantepie.fr

Chantepie est une commune française de Rennes Métropole située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

En 2021, avec 10 232 habitants[Note 1], elle est la 11e commune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine et la 37e de Bretagne[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Chantepie s’étend sur 1 198 hectares. Les zones urbanisées y représentent environ 290 hectares et les surfaces en cours d’urbanisation ou urbanisables 170. Sa population est de plus de 10 000 habitants depuis 2011. La commune est située au sud-est de Rennes, à 3,5 km du centre de Rennes, en Haute-Bretagne, département d’Ille-et-Vilaine (35).

Géologie[modifier | modifier le code]

Affleurement de schiste briovérien (avenue André-Bonnin) illustrant le sous-sol de la commune. L'orientation de la schistosité est-ouest est un témoin de la compression nord-sud lors de la formation de la chaîne hercynienne.

Les roches à l'affleurement sont essentiellement du socle érodé, sans dépôts alluvionnaires (sauf aux abords du Blosne) : ce sont des schistes verts briovériens azoïque, altérés sur les premiers mètres, et présentant de nombreuses diaclases plus en profondeur, à cause de la gélifraction würmienne (lors de la dernière glaciation, le gel sévissait jusqu'à 200 m de profondeur). Cette altération physique (et chimique superficiellement) permet la présence d'une nappe phréatique et de puits.

L'habitat traditionnel[modifier | modifier le code]

Longère en torchis typique du pays de Rennes. Matériau utilisé sur place, là où peu de pierres sont disponibles. Bien souvent, l'emplacement où l'argile a été prélevée se marque par une mare.
Mur en schistes briovériens caractéristique de l'habitat populaire du bassin rennais. C'est un matériau parfaitement sain, mais à l'allure un peu effritée. La pierre rouge à droite est un échantillon isolé de schiste ordovicien de Montfort, venant de la carrière de Pont-Réan, donc utilisé plutôt au Sud-Ouest de Rennes.

Ces schistes verts, bien qu'altérés, sont suffisamment durs pour empêcher la réalisation de caves. Les maisons n'ont pas de fondations. Pour anecdote, cette commune avait été choisie pour réaliser des abris anti-atomiques expérimentaux, ce qui s'est avéré impossible du fait de cette particularité.[réf. nécessaire]

Il s'agit originellement d'une paroisse rurale, constitué à l'époque moderne (XVIe ?), formant un village-rue autour de la Route principale, d'orientation E-O (Route de Châteaugiron autrefois, puis Rue Nationale, et aujourd'hui Avenue André-Bonnin, du nom d'un maire décédé en 1993) et avec un noyau groupé autour de son église.

Les habitations modestes anciennes reflètent la géologie locale (murs en schistes plus ou moins friables car altérés) ; certaines longères modestes sont aussi constituées de torchis : argile (prélevée sur place) mêlée de graviers et de pailles. En revanche, certains tertres, les manoirs, l'église, sont composés de matériaux considérés comme plus « nobles » : grès armoricains issus des carrières des synclinaux - anticlinaux du Sud de Rennes, schistes rouges de Montfort, granites de Fougères pour les angles des murs. N'étant pas prélevés sur place, ces matériaux étaient plus coûteux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Bien avant les bus actuels, la ville fut desservie par les rames des Tramways d'Ille-et-Vilaine, dont on voit ici la station avant la Première Guerre mondiale.

Chantepie est desservie par les bus du réseau STAR, principalement via les lignes C1, 13 et 34.

La ZI Sud-Est, partiellement sur la commune de Chantepie, est desservie par la ligne 11.

Le hameau de la Martinière est desservi par la ligne 62.

Avec la construction du métro à Rennes (ligne A), Chantepie devait accueillir au moins une station. Cependant les tentatives de la Mairie de l'époque ont échoué faute de pugnacité et de moyens. Une extension de la ligne A est envisagée à Chantepie après la mise en service de la ligne B prévue pour 2020. Trois stations ont été préprogrammées : Val Blanc, Mairie de Chantepie et Rives du Blosne. Cependant compte tenu du coût d'un tel projet et de la taille très relative de Chantepie, le projet semble compromis[réf. nécessaire].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chantepie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[12] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,8 %), terres arables (24,4 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), prairies (5,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Chantepie et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].

Le logement à Chantepie en 2017
Chantepie Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 5 126 546 440
Part des résidences principales (en %) 92,9 86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 6,9
Part des logements vacants (en %) 5,7 6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 53,6 59,8

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Chantepie dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[18]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

Noms de rues[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la Tabula ducatus britanniae gallis, où l’on peut lire « Chantipie ». Le symbole utilisé signifie pagi (bourgs).

Les formes anciennes sont : Parrochia de Chantepie en 1231[19][source insuffisante], de Cantu Pice (1330)[20], ecclesia de Cantu picoe en 1516[19][source insuffisante], Chantipie (XVIIe siècle).

Chantepie appartient aux nombreux toponymes formés en langue d’oïl, du type Cantepie, Chantecoq, Chanteloup, etc. Il signifie « (lieu où) chante la pie »[19][source insuffisante].

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Kantpig [20]; Cependant le pays de Rennes se trouve en dehors de l'aire traditionnelle de diffusion de la langue bretonne où était parlé le gallo : Chentt Pi (écriture Moga)[21] ou Chauntepiy[22][source insuffisante].

Ses habitants sont appelés les Cantepiens et les Cantepiennes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il existe peu de sources sur l'histoire de Chantepie. Cette paroisse était au XVIe siècle le siège d'une puissante seigneurie, la seigneurie des Loges. Au XVIIe siècle, elle était à son apogée (elle détenait la Haute-Justice). Cela dit, il est difficile d'avoir des documents sur l'extension de cette seigneurie et sur le territoire qu'elle recouvre. Peut-être l'exploration des archives révélerait-elle des plans terriers.

Des livres sur l'histoire de Chantepie existent bien. Cela dit, ils ne répondent pas à ce type de question. Ce sont plutôt d'excellents recueils sur les lieux-dits avec la liste de leurs propriétaires successifs. Pour le reste, ils retracent plutôt à la vie à Chantepie au cours de grands évènements généraux (Révolution, guerres...) plus que l'histoire propre du lieu.

Un paysage encore majoritairement rural[modifier | modifier le code]

On retrouve, sur la partie rurale du territoire communal (70 % de la superficie de la commune, principalement à l'Est), les traits du bocage gallo. C'est un bocage, relativement pauvre en espèces (pauvreté caractéristique biogéographique de la Bretagne orientale), qui a été remembré, et dont les mailles sont très élargies. Les schistes briovériens produisent une argile lourde, avec une bonne capacité d'échange cationique. Il en résulte que les sols sont facilement valorisables par les engrais. Sur la partie rurale du territoire communal, il y avait une quinzaine de fermes ; la périphérie du noyau villageois possédait des jardins clos et des cultures maraîchères. Le développement urbain de la seconde moitié du XXe siècle est à l'origine de la disparition progressive de ce type d'espace.

Une ville typique de la première couronne rennaise[modifier | modifier le code]

Une place urbaine.

La particularité de la commune est de se retrouver prise dans la couronne périurbaine de Rennes, et de se fondre dans son tissu urbain, malgré la rupture spatiale que constitue la rocade Sud. Le développement actuel de la commune est donc lié à celui de la ville de Rennes. Le débordement du tissu urbain rennais sur Chantepie est accentué par l'intercommunalité : la ville intègre le district de Rennes dès 1971. La commune intègre ensuite la communauté d’agglomération Rennes Métropole, structure qui possède les compétences en matière de foncier et d'aménagement. Les plans locaux d'urbanisme et les plans locaux de l'habitat des communes appartenant à Rennes métropole doivent être en conformité avec le schéma de cohérence territoriale établi à l'échelle de l'agglomération, comme pour toute communauté d'agglomération.

Au-delà du noyau d'origine, les années 1970 et 1980 ont vu une extension de la partie urbaine de la commune, essentiellement sous forme pavillonnaire. Un premier mouvement s'est fait vers le Nord et l'Est, mais il a été arrêté par la présence de la zone industrielle Sud-Est de Rennes et de la limite de la commune voisine de Cesson-Sévigné. Une partie de la Zone industrielle Sud-Est de Rennes appartient à Chantepie (Nord de la commune), où le journal Ouest-France a déménagé en 1972, les locaux du centre-ville de Rennes étant devenus trop étroits. Au Sud-Ouest de Chantepie, on trouve une zone artisanale et commerciale, drainant des flux automobiles en provenance des communes voisines, avec congestion le samedi et les jours de pointe.

Un autre mouvement s'est fait vers le Sud à partir des années 2000, jusqu'au cours du Blosne. Cela se caractérise par une pression foncière importante renforcée par la position de Chantepie dans l'axe du métro de Rennes, dont le prolongement a été reporté au profit de la seconde ligne de métro et d'un renforcement de la ligne de bus (fréquence plus élevée et création d'une ligne en site propre en projet)[23]. La ZAC des Rives du Blosne a une superficie de 76 ha, et comporte cinq quartiers, qui composent autant d'îlots séparés par des espaces verts (24 ha de parcs naturels, 16 ha de jardins publics) : la Touche Annette, le Chêne Roux, le Pont Bœuf, les Quatre Vents et les Neuf Journaux. Plus de 1 500 logements ont ainsi été créés ou sont en cours de construction, dans une démarche environnementale (récupération des eaux de pluie, panneaux solaires, présence obligatoire d'un local deux-roues dans chaque immeuble…) et de mixité sociale[24].

Cette zone d'aménagement concerté est limitée par la présence d'une zone naturelle intéressante (Vallée du Blosne et le Bois de Sœuvres), comprenant des espèces d'oiseaux et de batraciens rares : pouillot siffleur, triton marbré, crêté leur son hybride.

Ces évolutions récentes expliquent la croissance démographique importante de la commune, qui a été l'un des enjeux des dernières élections municipales.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Chantepie appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Rennes-3 depuis le redécoupage cantonal de 2014. Auparavant, la commune a successivement appartenu aux cantons suivants : Rennes-Sud-Est (1833-1973 et 1982-2015) et Rennes-VII (1973-1982).

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Sous la IIIe République, elle appartenait à la deuxième circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à Rennes Métropole depuis sa création le . Chantepie faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .

Chantepie fait aussi partie du Pays de Rennes.

Institutions judiciaires[modifier | modifier le code]

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[25].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 novembre 1947 Émile Hodayer (1879-1962)    
novembre 1947 mars 1977 Albert Chenard (1903-1981)   Retraité, maire honoraire (1977)
mars 1977 décembre 1993[26] André Bonnin (1938-1993) PS Professeur à l'INSA de Rennes, docteur en chimie
Vice-président de Rennes District (1977 → 1989)
Décédé en fonction
janvier 1994[27],[28] juin 1995 Jean-Louis Butault (1935- ) DVG Retraité SNCF
juin 1995 mars 2008 Michel Loret (1941- ) PS Retraité EDF-GDF
mars 2008 mai 2020 Grégoire Le Blond[29] (1972- ) MoDem
puis AC-UDI
Dirigeant de société
20e vice-président de Rennes Métropole (2014 → 2020)
mai 2020[30] En cours
(au 27 mai 2020)
Gilles Dreuslin[31] (1963- ) PS Fonctionnaire territorial

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Villes jumelles avec ChantepieVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelles avec ChantepieVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
KrškoSlovénie
ObrigheimAllemagnedepuis
VerrayesItalie

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 10 232 habitants[Note 5], en diminution de 2,04 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 447803796856746753862900896
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
869918887822862835820783765
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7497097207847778618479391 018
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 3101 5942 6513 6775 8986 7937 85210 03410 379
2021 - - - - - - - -
10 232--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

  • Tann's, l'entreprise spécialisée dans la fabrication de cartables, possède son siège social à Chantepie.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin de Chantepie.

On ne trouve aucun monument historique protégé à Chantepie. Selon la base Mérimée, il y a cependant un bâtiment inventorié[35] : l’église Saint-Martin-de-Tours[36],[37]. La base Glad du conseil régional possède 150 fiches d’inventaire sur la commune[38].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Logotype de la Ville de Chantepie

Logotype de la Ville de Chantepie : signification à compléter

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Chiffres clés - Logement en 2017 à Chantepie » (consulté le ).
  2. « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Population en Bretagne : combien d'habitants dans votre ville - Chantepie ? », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Chantepie et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rennes-Saint-Jacques » (commune de Saint-Jacques-de-la-Lande) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Rennes-Saint-Jacques » (commune de Saint-Jacques-de-la-Lande) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
  19. a b et c « Etymologie et Histoire de Chantepie », infobretagne (consulté le ).
  20. a et b « Résultats concernant « Chantepie » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  21. Noms de lieudits et de personnes à Rennes (35), Bèrtran Ôbrée et Mathieu Guitton, Chubri, p. 16.
  22. « Fiche descriptive de la ville de Chantepie », sur Geobreizh (consulté le ).
  23. De la Poterie à Chantepie, des bus à 22 km/h, Ouest-France, Alexandra Bourcier, mardi 20 janvier 2009.
  24. http://www.rennes-metropole.fr/index.php?module=media&action=Display&cmpref=151113&lang=fr&width=&height=&format=&alt=
  25. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  26. « Le décès du maire de Chantepie », Ouest-France,‎ .
  27. « Deux élections municipales », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  28. « Jean-Louis Butault élu maire de Chantepie », Ouest-France,‎ .
  29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Grégoire Le Blond réélu maire de la commune », Ouest-France, 29 mars 2014.
  30. « Municipales à Chantepie. Gilles Dreuslin élu maire, le groupe de Grégoire Le Blond dépose un recours : Mardi, le conseil municipal s’est réuni pour procéder à l’élection de Gilles Dreuslin, le nouveau maire. Les élus du groupe de Grégoire Le Blond déposent un recours », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sur 3103 suffrages exprimés, la liste Chantepie Demain de Gilles Dreuslin a obtenu 1 636 voix (52,7 %) et celle de Grégoire Le Blond, Ensemble, réussir Chantepie, 1 467 (47,3 %) ».
  31. « Chantepie. Qui est Gilles Dreuslin, le nouveau maire ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Gilles Dreuslin est âgé de 56 ans et père de deux enfants. Cantepien depuis 30 ans, il travaille depuis 17 ans au service habitat de la Métropole comme responsable des dispositifs de solidarité au logement. « Je continuerai à assurer mes fonctions à mi-temps auprès de la Métropole ».
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Liste des notices pour la commune de Chantepie », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Église paroissiale Saint-Martin-de-Tours », notice no IA00130851, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Église paroissiale Saint-Martin-de-Tours, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
  38. Présentation de la commune de Chantepie, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Rémy Allain, Morphologie urbaine, Paris, Collection U, Armand Colin, 254 p.
  • A. Antoine (dir.), La Maison rurale en pays d’habitat dispersé, de l’Antiquité à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 417 p.
  • Jacky Bertonneau, Chantepie dans l'histoire, Laillé, 96 p.
  • D. Boullier, « Derrière chez moi l’intérêt général, le bois de Sœuvres à Rennes » dans Le Génie Associatif, 10 portraits, Paris, Textuel, , 95 p.
  • P. Brunet, L’Atlas des paysages ruraux en France, Paris, De Monza, , 200 p.
  • Corentin Canevet, Le Modèle agricole breton, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 397 p.
  • André Meynier, Les Paysages agraires, Paris, A. Collin, , 192 p.
  • J.-R. Pitte, Histoire du paysage français, Paris, Taillandier, , 444 p.
  • N.-Y. Tonerre, Naissance de la Bretagne – géographie historique et structures sociales de la Bretagne méridionale (Nantais et Vannetais) de la fin du VIIIe siècle à la fin du XIIe siècle, Angers, PU Angers, , XXII – 625 p + [8 planches]
  • Ville de Chantepie (dir.), Cantu-Pice, Champs de Pye, Chantepie au fil du temps, Chantepie, Ville de Chantepie, , 191 p. (ISBN 2-9513722-0-5, BNF 37652503)

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