Chantal Pichon — Wikipédia
Nationalité | française |
---|
Profession | Chercheuse et biologiste |
---|---|
Employeur | Université d'Orléans, Babraham Institute (en), Berlin Institute for Health Research (d) et Institut de France |
Travaux | biologie moléculaire; cellulaire et Nanomédecine |
Membre de | Institut universitaire de France |
Chantal Pichon est une chercheuse française, spécialiste en biologie moléculaire et cellulaire. Ses travaux portent essentiellement sur le développement de systèmes de délivrance des acides nucléiques et améliorer la structure de ces derniers pour améliorer leur efficacité. À partir de 2005, Chantal Pichon a mené des recherches sur l'ARN messager et son utilisation comme vaccin contre le cancer. Son équipe mène également des projets pour exploiter l'ARN messager dans la régénération de l'os.
Grâce à ses travaux sur l'ARN, Chantal Pichon a été désignée comme l'une des cinquante Françaises et Français les plus influents au monde en 2021 par Vanity Fair[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Née à Madagascar, Chantal Pichon est arrivée en France à 17 ans. Elle a fait des études de biologie et de biochimie à Marseille.
Travaux
[modifier | modifier le code]À partir de 2005, les travaux de Chantal Pichon, en collaboration avec Patrick Midoux, se portent sur l'ARN messager. Leurs recherches ont pour but de mettre au point des vecteurs ; dans un premier temps, les cibles identifiées sont plutôt les cancers, avec pour but la mise au point de vaccins anti-tumoraux[2]. Chantal Pichon encadre sur ce sujet l’équipe biologie cellulaire, cibles thérapeutiques et thérapies innovantes au CNRS[3].
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 et notamment de l’élaboration de vaccins permettant de la combattre, ces dispositifs innovants sont mis en lumière ; la chercheuse est amenée à expliquer à un public peu averti les principes sur lesquels ces vaccins fonctionnent et de lever les interrogations et les craintes[4],[5],[6].
Outre ses travaux sur l'ARN messager, Chantal Pichon s'intéresse également au rôle du microbiote cutané humain, notamment sur sa spécificité en fonction de chaque individu et de sa place sur le corps[7].
Publications
[modifier | modifier le code]Chantal Pichon a écrit ou co-écrit 208 articles, chapitres ou communications[8] et a dirigé douze thèses[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Les 50 Français les plus influents du monde en 2021 », Vanity Fair (magazine), (consulté le ).
- Julie Pacaud, « Chantal Pichon, héraut de l'ARN messager », France Culture, (lire en ligne).
- Alban Gourgousse, « Vaccins contre le Covid-19 : chercheurs à Orléans, ils lèvent le voile sur l'ARN messager », La République du Centre, (ISSN 0221-1750, lire en ligne).
- « Les vaccins à ARN, vers une nouvelle ère de la vaccination », Université de Tours, (consulté le ).
- « Les vaccins à ARN risquent-ils de modifier le génome ? », Heidi.news, (lire en ligne).
- Sophie Devillers, « Traitement du cancer, vaccin contre le VIH, soins des maladies rares… Tout ce qu'on attend de l'ARN messager, cette technique "révolutionnaire" au cœur des vaccins Moderna et BioNTech », La Libre Belgique, (ISSN 1379-6992, lire en ligne).
- Nicolas Gutierrez, « Notre peau est un nid à microbes… et c’est tant mieux! », Le Figaro, (ISSN 1241-1248, lire en ligne).
- « Pichon Chantal », CNRS Éditions, (consulté le ).
- « Chantal Pichon », Thèses.fr, (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :