Champtonnay — Wikipédia

Champtonnay
Champtonnay
L'église et son clocher à l'impériale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Yohann Poirot
2020-2026
Code postal 70100
Code commune 70124
Démographie
Population
municipale
84 hab. (2021 en diminution de 13,4 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ nord, 5° 40′ est
Altitude Min. 212 m
Max. 259 m
Superficie 5,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gray
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gray
Législatives Première circonscription
Localisation
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Champtonnay
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Champtonnay

Champtonnay est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté, à 10 km au sud-est de Gray.

Géographie[modifier | modifier le code]

Champtonnay est une petite agglomération à caractère rural située à une altitude moyenne de 215 mètres. Son territoire est traversé d’est en ouest par la rivière « La Tenise » qui prend source à quelques kilomètres, à Cugney. La commune s'étend sur 519 ha et est bordée par la route départementale 67 reliant Gray (à 11 km) à Besançon (à 36 km).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Cresancey Onay Rose des vents
Noiron N
O    Champtonnay    E
S
Arsans Valay Venère

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 983 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cugney », sur la commune de Cugney à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Champtonnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,2 %), forêts (29,9 %), prairies (19,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'état des fiefs de 1294 indique que la maison forte et les terres sont tenues par Guioz de Chantonnay, puis en 1427 par Estienne de Scey.

En 1532 Jean de la Thouvière reprend en fief la seigneurie puis en 1536 c’est Nicolas Perrenot de Granvelle, premier conseiller de l'empereur Charles Quint.

Le cardinal Antoine Perrenot de Granvelle, son fils, en fait de même et donne, le 2 août 1584, un dénombrement assez précis sur sa demeure : Le château et maison forte consistent en « trois corps de logis environnés et fortifié de sept tourillons et de fossés à fond de cuve remplis d'eau joignant auquel chasteau et foussés il y a une basse cour où sont les écuries, cuveries, jardin et vergier, aussi sexants de hautes murailles garnies de six tours flanquants pour la garde dudit chasteau, foussoyés à l'entour d'un foussé où il y a pareillement de l'eau. A chacuns desquels foussés sont les ponts levis et gisants et portes nécessaires pour les saillies entrées et fermetures et garde dudit château. Le tout contenant environ douze journaux de terre auprès desquels fossés et en dehors il y a aussi un vergier avec une chenevière contenant deux journaux du costé du village ... ».

Durant la guerre de Dix Ans — 1634-1644 — Chantonnay subit les affres du conflit. Dans la reprise de fief du 21 octobre 1678 présenté par Charlotte de La Baume, comtesse de Visconti, il est dit que « le chasteau et maison autrefois forte, les courtines estants démolies par ordre du Roy, consistent en deux corps de logis, six torions joignant auquel chasteau et fossé et basse court où sont les escuries et grangeages jardins et vergers fermés de vieilles murailles toutes escorchées garnies autrefois de six tours dont il y en a trois qui sont en ruine entièrement auquel chasteau il y a deux ponts gisants et forts necessaires pour les saillies, et entrées et fermetures du chasteau ... ». Le château a perdu un corps de logis depuis le dénombrement de 1584.

Le 26 novembre 1761, Jacques-Philippe de La Baume décède au château. Le marquis Claude-Antoine-Clériadus de Choiseul-Beaupré, dit de Choiseul-La Baume, hérite de la seigneurie. Il est guillotiné en 1794. Son fils Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul-Stainville se retrouve être le nouveau propriétaire bien qu'étant considéré comme émigré ; ses propriétés sont vendus comme bien national. François Nicolas Mouchet achète le château et ses dépendances, le 15 messidor an IV (3 juillet 1796)[14]. Le peu de bâtiments restant se dégrade petit à petit.

Les vestiges sont soigneusement tracés sur plan cadastral de 1813.

Des bâtiments, il ne subsiste qu'une tour dite de « la chapelle » et une habitation avec ses granges, aujourd'hui encore utilisés, au nord-ouest, le long de la rivière.

Un grand nombre de pierres provenant du site a été employé pour la construction dans les environs d'édifices publics ou privés.

À l'origine cette pierre avait été extraite d'une carrière située à Champtonnay lieu-dit le Criot.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Gray[15] (dont la composition a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, passant de 21 à 24 communes).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune a adhéré le à l'ancienne communauté de communes Val de Gray.

L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010[16] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.

Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [17] a prévu la fusion de cette intercommunalité avec la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, auxquelles plusieurs communes jusqu'alors isolées devraient se joindre.

La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[18].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération de la France[25]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1959 Léon, Edmond Paulin    
1959   Jean-Baptiste, Étienne Moine    
1960 1969 Yves, Lucien Dubois    
1969 1995 Robert Jacquot    
1995 mars 2008 Charles Paulin    
mars 2008[26] juin 2020 Gérard Moine DVG[27] Retraité
Réélu pour le mandat 2014-2020[28]
juin 2020 En cours Yohann Poirot    

Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie d'après les documents des Archives départementales de la Haute-Saône et du Doubs
Relevés démographiques
1593 1614 1657 1790 an XIII 1803 1815 1825 1827 1829 1835
25 âmes 22 ménages 29 143 152 161 164 164 171 168 (42 feux) 158 (41 feux)


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 84 habitants[Note 4], en diminution de 13,4 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
117147168166158187199207203
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
190193204190179163141131107
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1051201099418273827363
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
627065788087919185
2015 2020 2021 - - - - - -
978784------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Tuilerie de Champtonnay est construite par ordonnance royale du 19 février 1839, au lieu-dit les Vendues, en bordure de la route reliant Gray à Besançon. La production concernait des tuiles, des briques, des carreaux de sol, mais aussi de la chaux, à partir d'une carrière locale. Son activité cesse en 1922 et les derniers tenanciers étaient la famille Dubois. Elle est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1993[32].
  • Les ruines d’un château :
    Emplacement du château et tour de la Chapelle.

Déjà mentionné en 1267 dans le testament d'Aymon de Chantonnay qui le lègue à son fils avant de partir pour la huitième croisade, ce château a été la propriété de grands et puissants personnages comme les Perrenot de Granvelle, les La Baume-Saint-Amour pour terminer par Claude-Antoine-Clériadus marquis de Choiseul-Beaupré, appelé de Choiseul-La Baume. Cette immense bâtisse — dont les ruines figurent sur le cadastre napoléonien — a servi de carrière à la Révolution. Il ne reste plus aujourd’hui qu'une tour à demi ruinée dite « tour de la Chapelle » et une partie des remparts de la basse cour aménagés en logements et bâtiments agricoles.

  • Une fontaine-lavoir :
    La fontaine-lavoir.

En remplacement de l'ancienne fontaine qui ne convient plus, car son emplacement est noyé par les crues de la rivière qui la borde, il est décidé en 1860 de construire une nouvelle fontaine-lavoir. Une source capable de fournir l’eau nécessaire est découverte au lieudit le Vésignoz. Elle est « encaissée » (canalisée) en 1862, sur neuf cent soixante quinze mètres.

Entre-temps, le marché pour la construction de la fontaine est passé le 5 mars 1863. Elle est réceptionnée le 15 mai 1866 par l'architecte Maillot de Fouvent-le-Haut.

Malgré la qualité des pierres utilisées, les gelées, principalement celles de l'hiver 1879/1880, dégradent l'abreuvoir public. Le conseil municipal délibère et décide de faire enlever les anciennes auges et de les remplacer par de nouvelles en fonte. La partie centrale formera un demi-cercle et les deux parties latérales seront droites. Ainsi sont-elles encore aujourd'hui.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Raoul Motoret (1909-1978), écrivain français, est enterré dans le cimetière de Champtonnay aux côtés de sa sœur Christiane Motoret, épouse d'Émile Danoën qui vint régulièrement passer des périodes d'écriture ou de vacances dans la maison de la famille sur la route de Besançon, à une centaine de mètres de la Tuilerie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Champtonnay Blason
D’or semé de billettes de gueules, au lion de sable couronné d’argent brochant[33].
Détails

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Champtonnay et Cugney », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Didier Krackenberger, Monographie de Champtonnay, Besançon, 1995, p. 45-59
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
  17. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
  18. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  19. Monographie de CHAMPTONNAY de Didier KRACKENBERGER,Besançon,1995, pages 128-131
  20. Arch. Départementales de la Haute-Saône – 48 j 226 – cité dans la prise de possession de la seigneurie de Champtounay par Thomas PERRENOT DE GRANVELLE
  21. Arch. Départementales de la Haute-Saône – H 785 folio 54 recto – cité dans un « procès contre l'abbaye de Corneux », acte du 8 octobre 1589
  22. Arch. Départementales de la Haute-Saône – H 785 folio 105 recto – cités dans un « procès contre l'abbaye de Corneux », acte du 15 juin 1592
  23. Arch. Départementales de la Haute-Saône – H 785 folio 158 recto – cité dans un « procès contre l'abbaye de Corneux », acte du 15 mars 1593
  24. Arch. Départementales de la Haute-Saône – B 9314 – 30.7.1770, cité dans le procès-verbal de réception des travaux du presbytère
  25. a et b « Les maires de Champtonnay », sur francegenweb.org (consulté le ).
  26. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
  27. « Extrait de la fiche de M. Gérard Moine », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
  28. « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Didier Krackenberger, Monographie de Champtonnay, Besançon,1995, avec les notes de bas de pages et références pour tous les monuments
  33. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.