Championnat de France de football de National — Wikipédia

National
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Logo du National depuis 2017.
Généralités
Sport Football
Création 1993
Autre(s) nom(s) National 1 (1993-1997)
Organisateur(s) FFF
Éditions 29
Périodicité Annuelle
Nations France
Participants 18
Statut des participants Professionnel
Semi-professionnel
Site web officiel Site officiel
Hiérarchie
Hiérarchie 3e niveau
Niveau supérieur Ligue 2
Niveau inférieur National 2

Palmarès
Tenant du titre US Concarneau (2022-2023)
Plus titré(s) Clermont Foot (2)
Nîmes Olympique (2)
LB Châteauroux (2)
Red Star FC (2)
SC Bastia (2)
Pour la compétition en cours voir :
National 2023-2024

Le championnat de France de football de National est une compétition de football constituant le troisième niveau des compétitions masculines en France. Créé en 1993 sous l'appellation National 1 pour remplacer l'ancien championnat de France de football de troisième division en une poule unique, il se déroule annuellement sous la forme d'un championnat opposant dix-huit clubs professionnels et amateurs. Une saison du championnat commence en été et se termine au printemps suivant.

Organisé par la Fédération française de football, le National est le haut niveau amateur. Toutefois il subsiste quelques clubs avec le statut professionnel relégué de Ligue 2. Les réserves professionnelles ne peuvent cependant pas y participer. Originellement divisé en deux groupes de 18 clubs, le National, ou National 1, a pris son nom et sa forme actuelle en 1997, date à partir de laquelle il oppose 20 clubs répartis en un seul groupe. Depuis 2013, le National est réduit à 18 clubs.

La viabilité de ce championnat, mais également sa professionnalisation à moyen terme, sont régulièrement débattus.

Historique[modifier | modifier le code]

Vers un troisième niveau semi-professionnel[modifier | modifier le code]

Dès la création de la Division Nationale en 1970, championnat provisoire destiné à assurer une transition entre la Division 2 professionnelle et la Division 2 open, de nombreuses critiques sont émises à son sujet, et le président de Paris-Joinville affirme : « ce National aurait une utilité s’il amenait dans l’avenir, des clubs des grandes villes comme Brest, au championnat professionnel de division 2 »[A 1]

De ce fait, la Division 2 open, divisée en deux groupes de 18 équipes chacun[A 2] est jugée comme « un poids considérable pour le football français » en raison de sa « faible qualité de jeu » et de son « hétérogénéité »[A 3]. Pour pallier cette situation, la Fédération française de football engage une grande réforme appliquée en 1993. Ainsi, en 1991-1992, juste avant la réforme, le championnat de France se composait d'une Division 1 professionnelle à 20 clubs, d'une Division 2 de deux groupes de 18 clubs professionnels et amateur, d'une Division 3 de six groupes de 16 clubs amateur et réserves professionnelles, et d'une Division 4 de huit groupes de 14 clubs amateur. Conséquemment, les championnats nationaux comptaient 264 équipes inscrites.

Pour la concrétisation de sa réforme, la FFF décide que la Division 2 1992-1993 verrait les équipes classées de la douzième à la dix-huitième place de chaque groupe, soit 14 équipes, reversées dans un nouveau championnat de troisième niveau : le National 1, qui remplace la Division 3. Ainsi, en 1993-1994, la Division 2 compte un groupe unique de 22 équipes professionnelles[1]. Les meilleures équipes[note 1] de chaque groupe de l'ancienne Division 3 complètent le nouveau championnat de National 1.

La création du National 1 s'accompagne de la création du championnat de National 2 au quatrième niveau national en lieu et place de la Division 4, dont la plupart des clubs vont alimenter un nouveau cinquième niveau national : le National 3.

Le nouveau championnat de National 1 compte deux groupes de 18 équipes professionnelles et amateur. De ce fait, il récupère la formule de l'ancienne Division 2 open. Le premier règlement prévoit la promotion des deux premiers de chaque groupe en Division 2 et la relégation des trois derniers de chaque groupe en National 2.

Le National 1 (1993-1997)[modifier | modifier le code]

Le Championnat National est créé en 1993 sous le nom de National 1 à la suite d'une réforme des compétitions. Il remplace l'ancienne Division 3 créée en 1970. De 1993 à 1997, le National 1 est constitué de deux groupes de dix-huit équipes en remplacement des 6 groupes de 16 équipes de l'ancienne Division 3.

Le National à vingt clubs (1997-2013)[modifier | modifier le code]

En 1997, le National 1 change de nom pour s'appeler désormais National.

En 2005, le National est marqué par l'affaire de la non-montée en Ligue 2 de l'ASOA Valence. Le club, relégué de Ligue 2, venait d'atteindre l'objectif de remontée immédiate à l'échelon supérieur grâce à une seconde place en National 2004-2005 mais la DNCG s'est opposée à sa montée en raison de son déficit de 1 300 000 [2]. Le club drômois est contraint de repartir en Division d'honneur.

De la saison 1997-1998 jusqu'à la saison 2012-2013, le National comprend un groupe unique de vingt clubs. Cependant, pour la saison 2010-2011, à la suite de la réintégration à la dernière minute par la DNCG du RC Strasbourg (qui devait au préalable être rétrogradé en CFA pour raisons financières), le National comprenait 21 clubs[3].

Depuis cette date, le National 1 a aussi plus de relégations à cause du plus grand nombre de clubs, ce qui permet aux différents groupes de CFA d'avoir plus de clubs promus dans cette ligue.

Le National semi-professionnel à dix-huit clubs (2013-2023)[modifier | modifier le code]

Ancien logo du National.

En 2011, la Fédération française de football s'engage dans une grande réforme de ses compétitions, dans l'objectif de rendre les championnats plus attractifs et d'en augmenter le niveau et la qualité. Dans l'optique d'un passage à 18 clubs, la saison 2012-2013 est marquée par six relégations sportives au lieu de quatre. Ainsi, à partir de 2013-2014, le National ne compte plus que 18 clubs au lieu de vingt[4].

En dehors des clubs professionnels, les joueurs évoluent généralement sous contrat fédéral, à 1 831,5 euros brut par mois pour la saison 2012/2013[5]. À terme, la question de la professionnalisation de ce championnat se pose, à l'instar d'autres grands pays européens comme l'Allemagne où la troisième division est professionnelle depuis la saison 2008-09. La Ligue de football professionnel est cependant réticente face à la nécessité de partager ses recettes (droits de retransmission télévisée, etc.) entre 58 clubs actuellement [non neutre].

En 2014, Luzenac AP se voit refuser la montée, pourtant obtenue sportivement, en raison de la capacité insuffisante de son stade. Le club doit repartir en Régional 1 et ne sera dédommagé que de 2 000 euros.

À partir de la saison 2016-2017, le 3e du championnat doit passer par un barrage contre le 18e de Ligue 2 pour monter, alors que les 4 derniers sont relégués en National 2.

En 2021, les clubs de National demandent la création d'une Ligue 3 professionnelle pour remplacer le National, alors que quasiment tous les joueurs vivent déjà du foot dans cette division[6]. Leur argument s'appuie sur la réforme de la LFP, qui passe la Ligue 1 et la Ligue 2 à 18 clubs, de ce fait, huit clubs professionnels vont descendre de Ligue 2 en National (4 descentes au lieu de 3 en 2023 et 2024)[7]. Mais ce championnat est refusé par Philippe Diallo, président de la FFF[8].

Un championnat quasiment professionnel (depuis 2023)[modifier | modifier le code]

À la suite du passage de la Ligue 1 et Ligue 2 à 18 clubs, le National se retrouve en 2023 avec 9 clubs professionnels : Le Mans, Niort, le Red Star, Orléans, Nimes, Dijon, Nancy, Châteauroux et Sochaux, sauvé in extremis en National après sa relégation administrative. L'autre moitié des clubs gardent le statut amateur. Après 2 saisons à 6 descentes, le National passe à 3 descentes seulement à partir de la saison 2024-2025, en raison de la suppression du 4e groupe en National 2.

Palmarès et statistiques[modifier | modifier le code]

Palmarès par saison[modifier | modifier le code]

La Fédération française de football a établi un palmarès prenant en compte toutes les saisons disputées sous les appellations National 1 et National, c'est-à-dire les éditions du championnat de troisième niveau depuis 1993[9].

Ainsi, depuis 1993, seuls le Nîmes Olympique, en 1997 et 2012 ; Clermont Foot en 2002 et 2007 ; LB Châteauroux, en 1994 et 2017 ; Red Star FC en 2015 et 2018 et le SC Bastia en 2011 et 2021 ont remporté deux titres de champion. Le fait que les meilleures équipes soient promues en Ligue 2 rend impossible le fait qu'un même club remporte deux titres consécutifs.

National 1 (1993-1997)[modifier | modifier le code]

Saison Champion Vice-champion
1993-1994 LB Châteauroux EA Guingamp
1994-1995 FC Lorient SAS Épinal
1995-1996 Sporting Toulon Var Stade briochin
1996-1997 Nîmes Olympique ES Wasquehal

National (depuis 1997)[modifier | modifier le code]

Saison Champion Vice-champion Troisième
1997-1998 AC Ajaccio CS Sedan-Ardennes US Créteil-Lusitanos (non promu)
1998-1999 CS Louhans-Cuiseaux US Créteil-Lusitanos Gazélec Ajaccio (non promu)
1999-2000 AS Beauvais FC Martigues Angers SCO
2000-2001 Grenoble Foot 38 Amiens SC FC Istres
2001-2002 Clermont Foot Stade de Reims ASOA Valence[note 2]
2002-2003 Besançon RC Angers SCO FC Rouen
2003-2004 Stade de Reims Stade brestois Dijon FCO
2004-2005 Valenciennes FC ASOA Valence (non promu)[note 3] FC Sète
2005-2006 Chamois niortais FC Tours FC FC Libourne-Saint-Seurin
2006-2007 Clermont Foot (2) US Boulogne Angers SCO
2007-2008 Vannes OC Tours FC Nîmes Olympique
2008-2009 FC Istres Stade lavallois AC Arles-Avignon
2009-2010 Évian Thonon Gaillard FC Stade de Reims ES Troyes AC
2010-2011 SC Bastia Amiens SC EA Guingamp
2011-2012 Nîmes Olympique (2) Chamois niortais FC Gazélec Ajaccio
2012-2013 US Créteil-Lusitanos FC Metz CA Bastia
2013-2014 US Orléans LF Luzenac AP (non promu)[note 4] Gazélec Ajaccio
2014-2015 Red Star FC Paris FC FC Bourg-Péronnas
2015-2016 RC Strasbourg US Orléans LF Amiens SC
2016-2017 LB Châteauroux (2) US Quevilly-Rouen Métropole Paris FC [note 5]
2017-2018 Red Star FC (2) AS Béziers Grenoble Foot 38
2018-2019 Rodez AF FC Chambly Oise Le Mans FC
2019-2020 Pau FC (non titré)[note 6] USL Dunkerque US Boulogne CO (non promu)[note 7]
2020-2021 SC Bastia (2) US Quevilly-Rouen Métropole FC Villefranche Beaujolais
2021-2022 Stade lavallois FC Annecy FC Villefranche Beaujolais
2022-2023 US Concarneau USL Dunkerque Red Star FC (non promu)
2023-2024
En italique, les clubs ayant perdu les barrages d'accession à la L2 (depuis la saison 2016-2017).

Palmarès par club[modifier | modifier le code]

Palmarès des clubs champions de France de National
Rang Clubs 2023-2024 Titre(s) Année(s)
1 Clermont Foot Ligue 1 2 2002, 2007
Nîmes Olympique National 2 1997, 2012
LB Châteauroux National 2 1994, 2017
Red Star FC National 2 2015, 2018
SC Bastia Ligue 2 2 2011, 2021
6 FC Lorient Ligue 1 1 1995
SC Toulon National 2 1 1996
AC Ajaccio Ligue 2 1 1998
CS Louhans-Cuiseaux National 3 1 1999
AS Beauvais National 2 1 2000
Grenoble Foot 38 Ligue 2 1 2001
Besançon RC National 2 1 2003
Stade de Reims Ligue 1 1 2004
Valenciennes FC Ligue 2 1 2005
Chamois niortais FC National 1 2006
Vannes OC National 3 1 2008
Istres FC National 3 1 2009
Évian Thonon Gaillard FC National 2 1 2010
US Créteil-Lusitanos National 2 1 2013
US Orléans National 1 2014
RC Strasbourg Ligue 1 1 2016
Rodez AF Ligue 2 1 2019
Stade lavallois Ligue 2 1 2022
US Concarneau Ligue 2 1 2023

Statistiques et records[modifier | modifier le code]

Double montée National/Ligue 2/Ligue 1[modifier | modifier le code]

Depuis la création du National en 1993, 11 clubs ont réussi l'exploit d’enchaîner deux montées consécutives pour se hisser jusqu'en Ligue 1 d'une saison sur l'autre, 4 clubs sont même parvenus à remporter les deux titres de champion de France mis en jeu dans chacun des deux championnats, il s'agit dans l'ordre chronologique de :

  1. EA Guingamp (vice champion de National 1 en 1994 et 2 de division 2 en 1995)
  2. CS Sedan-Ardennes (2e de National en 1998, 2e de Division 2 en 1999)
  3. Toulouse Football Club (4e de National en 2002, champion de Ligue 2 en 2003) - Nota : en 2002, les quatre premiers étaient promus pour cause de réforme du championnat de L1 (passage de 18 à 20 clubs)
  4. Valenciennes FC (champion de National en 2005, champion de Ligue 2 en 2006) Dans l'histoire du football français c'est la première fois qu'un club réalise un doublé dans 2 niveaux différents.
  5. AC Arles-Avignon (3e de National en 2009, 3e de Ligue 2 en 2010)
  6. Évian Thonon Gaillard FC (champion de National en 2010, champion de Ligue 2 en 2011)
  7. SC Bastia (champion de National en 2011, champion de Ligue 2 en 2012)
  8. FC Metz (2e de National en 2013, champion de Ligue 2 en 2014)
  9. GFC Ajaccio (3e de National en 2014, 2e de Ligue 2 en 2015)
  10. RC Strasbourg (champion de National en 2016, champion de Ligue 2 en 2017)
  11. Amiens SC (3e de National en 2016, 2e de Ligue 2 en 2017)

Évolution du nombre de buts marqués chaque saison[modifier | modifier le code]

La moyenne se base uniquement sur les saisons à 18 clubs (système actuel)

soit 4 988 buts en 7 saisons (2018-2019 inclus) et une moyenne de 712,57 buts par saison

  • la saison 1997/98 se joue à 18 clubs à la suite du forfait général du FCO Charleville et du FC Bourges ;
  • la saison 1998/99 se joue à 19 clubs à la suite du forfait général du Sporting Toulon ;
  • la saison 2010/11 se joue à 21 clubs et prend en compte le forfait du FC Gueugnon sur les 8 dernières journées sur le score de 3-0 ;
  • la saison 2017/18 se joue à 17 clubs à la suite de la rétrogradation du SC Bastia (cette saison n'est pas prise en compte dans les moyennes).

Meilleurs buteurs[modifier | modifier le code]

Année Buteur Buts Club
1993-1994 Stéphane Guivarc'h (Gr. A)

Jean-Noël Cabezas (Gr. B)

25

22

EA Guingamp

Sporting Club de Toulon

1994-1995 Bernard Bouger (Gr. A)

Dominique Corroyer (Gr. B)

27

30

FC Lorient

FC Rouen

1995-1996 Sébastien Cuvier (Gr. A)

Gilles Constantinian (Gr. B)

22

18

Association Troyes Aube Champagne

Olympique Grenoblois

1996-1997 Joël Tiéhi (Gr. A)

Farid Soudani (Gr. B)

22

24

Saint-Denis Saint-Leu FC

GFCO Ajaccio

1997-1998 Cyril Cassèse 15 ES Fréjus
1998-1999 Patrick Van Kets 19 Gazélec Ajaccio
1999-2000 Jacques Rémy 23 FC Martigues
2000-2001 Christophe Meslin
Hocine Lachaab
21 Gazélec Ajaccio (2)
Valenciennes FC
2001-2002 Kor Sarr 22 AS Angoulême-Charente 92
2002-2003 Mallo Diallo 18 Dijon FCO
2003-2004 Sébastien Heitzmann 22 Dijon FCO (2)
2004-2005 Steve Savidan 19 Valenciennes FC (2)
2005-2006 Jawad El Hajri
Jérémy Perbet
23 US Boulogne
AS Moulins
2006-2007 Grégory Thil 31 US Boulogne (2)
2007-2008 Youssef Adnane 20 AS Cherbourg
2008-2009 Eyemen Henaini 20 AC Arles-Avignon
2009-2010 Cédric Fauré 25 Stade de Reims
2010-2011 Thibault Giresse 21 EA Guingamp
2011-2012 Seydou Koné 21 Nîmes Olympique
2012-2013 Romain Pastorelli 26 CA Bastia
2013-2014 Ande Dona Ndoh 22 Luzenac AP
2014-2015 Kévin Lefaix
Pape Sané
21 Red Star FC
Bourg-Péronnas
2015-2016 Kévin Fortuné
Farid Beziouen
17 AS Béziers
US Avranches
2016-2017 Umut Bozok 18 Marseille Consolat
2017-2018 Jamal Thiaré 15 US Avranches
2018-2019 Kévin Rocheteau 15 SO Cholet
2019-2020 Achille Anani 15 Bourg-en-Bresse
2020-2021 Andrew Jung 21 US Quevilly-Rouen
2021-2022 Pape Meïssa Ba 21 Red Star
2022-2023 Fahd El Khoumisti 16 US Concarneau

Meilleurs joueurs[modifier | modifier le code]

Depuis la saison 2009-2010, un trophée du meilleur joueur de National est attribué. Ce sont les entraîneurs qui l'élisent en donnant 3 et 1 point aux deux meilleurs joueurs de l'équipe adverse.

Année Joueur Club
2009-2010 Laurent David [10] Stade plabennecois
2010-2011 Laurent David [11] Stade plabennecois (2)
2011-2012 Jordi Delclos[12] EFC Fréjus-Saint-Raphaël
2012-2013 N'Golo Kanté[13] US Boulogne
2013-2014 Ande Dona Ndoh[14] Luzenac AP
2014-2015 Pape Sané Bourg-Péronnas
2015-2016 Nicolas Pépé US Orléans
2016-2017 Medhy Guezoui US Quevilly-Rouen Métropole
2017-2018 Dorian Bertrand SO Cholet
2018-2019 Kévin Rocheteau SO Cholet (2)
2019-2020 Non attribué
2020-2021 Andrew Jung US Quevilly-Rouen Métropole (2)
2021-2022 Fahd El Khoumisti US Concarneau
2022-2023 Amine Boutrah[15] US Concarneau (2)
2023-2024

Affluences[modifier | modifier le code]

La rencontre RC Strasbourg-US Colomiers, record actuel de National avec 27 820 spectateurs recensés à la Meinau.

Le Championnat National rassemble en moyenne 2 000 spectateurs par match pour la saison 2013/2014[16].

Le record en termes d'affluence moyenne par match date de la saison 2015-2016, et est détenu par le RC Strasbourg avec 15 916 spectateurs par match[17], ce qui classe ce club non seulement premier de National, mais également 13e toutes divisions confondues pour la saison 2015-2016. À noter que le record précédent lui était également attribué avec 13 310 spectateurs en moyenne par match[18].

Le record d'affluence sur un match est détenu par le Racing Club de Strasbourg lors de la saison 2014-2015 avec 27 820 spectateurs le vendredi 22 mai, lors de la 34e journée et la réception de l'US Colomiers, le club de Colomiers n'ayant officiellement envoyé aucun supporter en déplacement, la tribune Visiteurs a été exceptionnellement ouverte aux Strasbourgeois.

Meilleures affluences du championnat
Rang Rencontre Saison Journée date Affluence
1 RC Strasbourg - US Colomiers 2014-2015 J34 22.05.15 27 820
2 RC Strasbourg - USL Dunkerque 2015-2016 J34 03.06.16 26 145
3 RC Strasbourg - Amiens SC 2015-2016 J32 13.05.16 26 053
4 RC Strasbourg - SR Colmar 2015-2016 J8 26.09.15 26 022
5 RC Strasbourg - SR Colmar 2014-2015 J21 13.02.15 25 096
6 RC Strasbourg - CA Bastia 2015-2016 J31 06.05.16 23 574
7 RC Strasbourg - SR Colmar 2013-2014 J28 11.04.14 20 403
8 RC Strasbourg - Luçon VF 2015-2016 J29 22.04.16 19 292
9 AS Nancy Lorraine - Le Puy Foot 2022-2023 J33 20.05.23 19 064[19]
10 Le Mans FC - Stade lavallois MFC 2018-2019 J13 10.11.18 18 985
11 FC Metz - AS Cherbourg 2012-2013 J37 17.05.13 18 545

Longévité[modifier | modifier le code]

Le Pau Football Club (de 1998-1999 à 2007-2008), l'AS Cannes (de 2001-2002 à 2010-2011) et l'US Boulogne (2012-2013 à 2021-2022) détiennent le record de longévité en National, avec 10 saisons jouées consécutivement.

Participation aux compétitions européennes[modifier | modifier le code]

En tant que championnat de troisième niveau, le National n'offre pas de place qualificative pour les compétitions européennes. Toutefois, les clubs de National sont éligibles à la place offerte par une victoire en Coupe de France. Ainsi, il est déjà arrivé qu'un club de National dispute une compétition continentale.

En 1996, le Nîmes Olympique, bien que premier relégué en National 1, atteint la finale de la Coupe de France, perdue contre l'AJ Auxerre[20]. Ce parcours exceptionnel couplé au doublé coupe-championnat de l'AJA qualifie Nîmes Olympique pour la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe la saison suivante. Le club gardois atteint les huitièmes de finale, où il est éliminé en match aller-retour par l'AIK Fotboll, un club suédois[21].

L'Amiens SC, finaliste face au RC Strasbourg en Coupe de France 2000-2001 n'aura pas la chance du Nîmes Olympique. En 2011-2012, l'US Quevilly, finaliste face à l'Olympique lyonnais, n'est pas non plus qualifié pour les échéances européennes.

Organisation[modifier | modifier le code]

Clubs participants[modifier | modifier le code]

Contrairement à l'ancienne Division 3, le National n'est pas ouvert aux meilleures réserves des clubs professionnels. Celles-ci évoluent désormais au mieux en CFA, le quatrième niveau des compétitions.

Depuis la réforme des championnats de la Fédération française de football de 2013, le championnat National compte désormais 18 clubs. Clubs amateurs et professionnels se côtoient en National. Les relégués de Ligue 2 ont le droit de conserver leur statut professionnel pendant les deux saisons suivant leur descente, ce qui limite à six le nombre de clubs professionnels en National. Des dérogations sont possibles pour augmenter temporairement ce nombre.

Pour voir la liste des clubs participants au championnat actuel, consultez la page sur le Championnat de France de football National 2019-2020.

Éléments de règlement[modifier | modifier le code]

En National, le barème de points est le suivant : 3 points pour une victoire, un point pour un match nul et aucun point pour une défaite[22]. Depuis la réforme des championnats de la Fédération française de football de 2013, le championnat National, qui compte désormais 18 clubs, voit les deux équipes arrivées en tête promues en Ligue 2 et obtenir le statut professionnel. Le troisième affronte le club classé 18eme en L2 la saison précédente ; le vainqueur joue en Ligue 2 la saison suivante, le perdant jouera en National. Un club amateur promu en Ligue 2, où le statut professionnel est obligatoire, peut refuser la montée s'il décide de ne pas changer de statut. Dans ce cas, le premier relégable de Ligue 2 est repêché.

Les quatre équipes classées de la quinzième à la dix-huitième place sont quant à elles reléguées en CFA pour l'exercice suivant[23]. La descente en CFA s'accompagne automatiquement de la perte du statut professionnel. Les autres équipes sont maintenues en National[24], sauf décision administrative contraire.

En cas d'égalité de points au classement, les équipes sont départagées selon les critères suivants[22] :

  • Résultat lors des face-à-face ;
  • Différence de buts lors des face-à-face ;
  • Différence de buts générale ;
  • Nombre de buts inscrits dans la compétition ;
  • Classement selon le Carton Bleu (Classement du fair-play) ;
  • Tirage au sort.

Si une équipe est rétrogradée administrativement ou décide de se retirer du championnat, les repêchages concernent les équipes reléguées dans l'ordre de leur classement final[24]. Si le repêchage de tous les relégables ne permet pas d'atteindre le compte des 18 clubs, les meilleurs deuxièmes de CFA sont alors promus en National[25].

Les clubs participants au National sont dans l'obligation d'engager leur équipe première en Coupe de France, une équipe U19 en coupe Gambardella 2014-2015, une équipe réserve sénior en championnat, et deux équipes de jeunes[25].

Aspects socio-économiques[modifier | modifier le code]

Éléments économiques et financiers[modifier | modifier le code]

Dans les années 1990, les clubs de National 1 se sentent lésés financièrement par les subventions régionales. Ainsi, en 1994, le président de l'US Avranches démissionne en affirmant ceci à la presse : « Comment ne pas réagir lorsque l’on prend connaissance des subventions du Conseil régional : 3,5 millions de francs au Stade Malherbe de Caen, 1 million au basket de Caen, 700 000 francs au Hockey club de Caen. Pour nous, deuxième club de football de Basse-Normandie, rien. [...] Sans jalousie aucune, je constate l’injustice et je suis las du système »[A 4].

Les clubs reçoivent des indemnités de déplacement de la part de la FFF. En 2011, elles s'élevaient à 150 000  fixes plus 7  par kilomètre, soit environ 255 000 [4].

En 2013-2014, le prix moyen d'un billet de National est de 6,70  pour des recettes totales d'environ 2,9 millions[26].

Pour la saison 2015-2016, le prix du billet le plus élevé est de 20 , le tarif "Gala" du RC Strasbourg.

Couverture médiatique[modifier | modifier le code]

Presse écrite et numérique[modifier | modifier le code]

Les journaux régionaux accordent une place importante aux clubs de National dans leurs pages. C'est le cas notamment de L'Alsace et des Dernières Nouvelles d'Alsace pour le RC Strasbourg et les SR Colmar, d'Ouest-France pour l'US Avranches, le Vendée Luçon Football et le Vendée Poiré-sur-Vie Football, du Parisien pour le Red Star Football Club et le Paris FC, du Courrier Picard pour le FC Chambly, de La Voix du Nord pour l'US Boulogne CO et l'USL Dunkerque, ou encore de La République des Pyrénées et Sud-Ouest pour le Pau Football Clubetc.

Le webmédia Foot-national.com, qui publie régulièrement des mises à jour sur le championnat National, diffuse occasionnellement des matchs en streaming sur son site web[27]. Le site web propose également un service de matchs en direct avec évolution instantanée des scores et des classements.

Radiodiffusion[modifier | modifier le code]

La radio France Bleu couvre le National grâce à ses antennes régionales partout en France. Par exemple, en 2014-2015, France Bleu Picardie retransmet en direct tous les matchs de l'Amiens Sporting Club Football et encourage le club sur les réseaux sociaux avec le hashtag #AllezAmiens[28]. Le , à l'issue de la saison, France Bleu Alsace organise une émission spéciale de 26 minutes sur le Racing Club de Strasbourg[29]. À noter également que le hashtag #AllezRacing est régulièrement utilisé par le club strasbourgeois. Sur Twitter, les matchs de Strasbourg sont à trois reprises dans les sujets les plus discutés de France[réf. nécessaire].

Lors de la saison 2022-2023, France Bleu Lorraine couvre en intégralité tous les matchs de l'AS Nancy Lorraine, le club Lorrain disputant pour la première fois une saison en National. Une émission (100% ASNL) évoque chaque jour pendant 30 minutes l'actualité du club. Elle est très suivie par les supporters Nancéiens et fait partie des émissions les plus réécouter du réseau France Bleu.

Retransmission télévisuelle[modifier | modifier le code]

En 2010-2011, les matchs du RC Strasbourg contre Amiens SC, les SR Colmar, et l'AS Cannes sont retransmises en direct respectivement par France 3 Picardie, France 3 Alsace et France 3 Côte d'Azur[30]. Très peu d'autres rencontres sont diffusées à la télévision.

À l'occasion de la saison 2012-2013, la Fédération française de football diffuse avec le site Dailymotion un match à chaque journée en streaming gratuit[31]. Il s'agit de la première fois en France qu'un championnat est diffusé gratuitement et est accessible à tous[31]. La première rencontre diffusée est Amiens SC-SR Colmar[31].

Un projet dirigé par l'ancien joueur David Théophile à travers sa société Visiofoot. Le dispositif comprend 4 caméras. Emmanuel Moine est aux commentaires, accompagné d'un consultant issu du club qui joue à domicile. Antoine Gubetti (remplacé au bout de 6 matchs par Vincent Magniez) est, quant à lui, sur le bord de terrain pour recueillir les impressions des joueurs et entraîneurs. Lors de la dernière journée (Poiré Sur Vie - Vannes OC[32]) le bilan de cette retransmission se résume en chiffres : Plus de 2 millions de connexions (près de 45 000/match en moyenne), 70 buts en direct le tout dans les 14 stades.

De la saison 2013/2014 à la saison 2015/2016, Ma chaine sport diffusait 1 match par journée et 3 en mini-multiplex les deux dernières journées.

Dès la saison 2016/2017, c'est le Groupe Canal+ qui possède les droits de diffusion[33]. 1 match par journée est diffusé sur Canal+ Foot, ainsi qu'un mini-multiplex de 3 rencontres pendant la dernière journée de la phase aller ainsi qu'aux 2 dernières journées de la saison. Le contrat court jusqu'en 2024.

Quant au reste des rencontres du championnat, elles sont diffusés gratuitement sur le site web de la FFF. Une émission est proposé depuis la saison 2022-2023 sur la chaîne You Tube du Championnat National FFF présenté par Emmanuel Moine et Vincent Magniez après chaque journée de championnat. Elle consiste à faire le tour des stades de chaque rencontre avec les commentaires des journalistes sur place et réactions des joueurs.

En plus de cette couverture, quelques affiches par saison peuvent être proposées sur les antennes régionales de France 3.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les réserves professionnelles ne pouvant accéder au National, les équipes classées juste après sont promues à leur place.
  2. Le Toulouse Football Club, quatrième, est également promu.
  3. L'ASOA Valence ne monte pas pour raisons financières.
  4. Le Luzenac AP ne monte pas pour raisons financières.
  5. Le Paris FC perd les barrages face à l'US Orléans LF mais monte quand même à la suite de la rétrogradation administrative du SC Bastia.
  6. Le Pau FC se positionne à la 1re place lors de l'arrêt du championnat à la 25e journée. La FFF décide cependant de ne pas attribuer le titre de champion au club en raison de la suspension de la compétition.
  7. L'US Boulogne CO ne monte pas à la suite de l'annulation des barrages.

Références issues de la thèse Le football de haut-niveau en France[modifier | modifier le code]

  1. Ravenel 1997, p. 106.
  2. Ravenel 1997, p. 105.
  3. Ravenel 1997, p. 115.
  4. Ravenel 1997, p. 287.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. « Division 2 1994 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur footballenfrance.fr (consulté le ).
  2. « Football : le précédent de l’AS Valence, fauché en plein vol », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  3. Le Grand cirque du National, Football.fr.
  4. a et b Dino Zoff, « National, CFA, CFA2 - Que va changer la réforme ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  5. UNFP, « Statut du Joueur Fédéral - Statut_du_Joueur_Federal_2012-2013_01.pdf : Saison 2012/2013 » [PDF] (consulté le ).
  6. « Football. Une Ligue 3 pour remplacer le National ? », sur ledauphine.com (consulté le ).
  7. « Le passage du National en Ligue 3 se profile à l'horizon 2024-2025 », sur Foot Amateur, (consulté le ).
  8. « National. Philippe Diallo ferme la porte à une Ligue 3 professionnelle », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  9. « Fédération Française de Football > Rétro > Palmarès > Championnats> National », sur fff.fr, (consulté le ).
  10. « Laurent David élu meilleur joueur du National », sur Le Télégramme, (consulté le )
  11. « Laurent David élu meilleur joueur de National », sur Le Télégramme, (consulté le )
  12. « Jordi Delclos Etoile d'or de France Football », sur lindependant.fr (consulté le )
  13. cins, « Ngolo Kante s'est révélé au grand public », sur Stade Malherbe Caen, (consulté le )
  14. Centre France, « Olivier Frapolli sacré meilleur entraîneur et quatre joueurs dans l’équipe-type », sur www.larep.fr, (consulté le )
  15. « Et les Trophées 2022-2023 reviennent à… », sur www.fff.fr (consulté le )
  16. Alexandre Chochois, « Affluences : Quelle fréquentation dans les stades de National, CFA et CFA2 ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  17. « 13e affluence de France »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rcstrasbourgalsace.fr (consulté le ).
  18. « 13310 en moyenne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur RC Strasbourg.
  19. « Un énorme MERCI », sur Twitter, (consulté le ).
  20. Christophe Tarrisse, « Revivez la finale de la Coupe de France 1996 entre Auxerre et Nîmes », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  21. « Nîmes et la Coupe d'Europe », sur planetenimesolympique.fr (consulté le ).
  22. a et b FFF 2014, p. 7
  23. Erwann Penland, « Réforme des championnats amateurs : Qui monte, qui descend ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur foot-national.com, (consulté le ).
  24. a et b FFF 2014, p. 3.
  25. a et b FFF 2014, p. 4.
  26. Nicolas Vilas, « Derrière l'affaire Luzenac, une question : A quoi sert le National ? », sur eurosport.fr (consulté le ).
  27. « Championnat National les matchs en direct », sur foot-national.com (consulté le ).
  28. « Allez Amiens ! », sur francebleu.fr (consulté le ).
  29. « Emission 100% Racing : retour sur la saison du club strasbourgeois avec la presse régionale. », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  30. « Strasbourg, vedette du National sur France 3 », sur johnny-footmedia.football.fr, (consulté le ).
  31. a b et c « La FFF lance la diffusion en streaming et gratuitement pour tous », sur fff.fr.
  32. (en) « Replay de "Le Poiré-Sur-Vie - Vannes OC (24/05/13) » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le ).
  33. « Droits TV : Canal+ s'offre le National » (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]