Championnat d'Italie de football — Wikipédia

Serie A
Description de l'image Serie A logo 2022.svg.
Généralités
Sport Football
Création 1898 (1929 sous forme de championnat toutes rondes)
Organisateur(s) FIGC - Lega Serie A
Éditions 122e (en 2023-2024)
Périodicité Annuelle
Nations Drapeau de l'Italie Italie
Participants 20 équipes
Statut des participants Professionnel
Site web officiel www.legaseriea.it (it + en)
Hiérarchie
Hiérarchie 1er niveau
Niveau inférieur Serie B

Palmarès
Tenant du titre SSC Napoli (3)
Plus titré(s) Juventus FC (36)
Meilleur(s) buteur(s) Silvio Piola (274)
Plus d'apparitions Gianluigi Buffon (657)
Pour la compétition à venir voir :
Serie A 2023-2024

Le Championnat d'Italie de football, dénommé Serie A (prononcé : [ˈsɛːrje ˈa]), ou Serie A italienne (car le championnat brésilien est aussi nommé Série A), ou encore Serie A TIM pour des raisons de sponsoring avec TIM, est une compétition de football qui représente en Italie le sommet de la hiérarchie du football. La seconde division italienne est la Serie B.

Ce championnat regroupe les vingt meilleures équipes italiennes. Elles se rencontrent chacune à deux reprises (un match à domicile et un match à l'extérieur). À la fin de la saison, les trois équipes totalisant le plus faible nombre de points sont reléguées (elles sont départagées à la différence de buts en cas d'égalité). Quant aux quatre premières, elles sont directement qualifiées pour la Ligue des champions. L'équipe en cinquième position est elle en Ligue Europa ainsi que le vainqueur de la Coupe d'Italie (s'il ne dispute pas la Ligue des Champions) et celle en 6e position sera au deuxième tour de qualification.

Ce championnat est l'un des plus suivis au monde. Fort d'une histoire étoffée, il a longtemps été considéré par les observateurs comme le meilleur championnat du monde. Il est reconnu principalement pour l'efficacité générale de ses défenses et sa rigueur tactique. La Série A va connaître son âge d'or dans les années 1990 où elle sera classée comme le meilleur championnat du monde largement au-dessus de l'Espagne, l’Allemagne et l'Angleterre ses principaux concurrents.

Le titre de champion d'Italie fut assigné pour la première fois en 1898, remporté par le Genoa. Après plusieurs dénominations avec des modes différents (Championnat fédéral de 1898 à 1903, Première catégorie de 1904 à 1921-1922 (FIGC), Première division de 1921-1922 (CCI) à 1925-1926 et Division nationale de 1926-1927 à 1928-1929), l'actuel championnat sous forme de tournoi toutes rondes (Serie A) existe depuis la saison 1929-1930 (remporté par l'Inter Milan).

Présentation[modifier | modifier le code]

Ce championnat a une histoire très riche grâce à la présence de trois des plus grands clubs au monde comme la Juventus FC, l'AC Milan et l'Inter Milan et également quelques autres clubs comme l'AS Rome, la SS Lazio, le Parme Calcio, la UC Sampdoria, l'ACF Fiorentina, le SSC Naples, le Torino FC, le Genoa CFC qui ont un niveau ou un passé international.

La tactique tient, depuis les années 1950, une place centrale dans l'approche du jeu en Italie. La défense fut longtemps à l'honneur avec le catenaccio qui verrouillait la surface de réparation. Le joueur franco-argentin Helenio Herrera, surnommé H.H., fut l'un des maîtres tacticiens de l'après-guerre. Les variations de niveau, récurrentes dans le football italien, provoquèrent parfois des réactions des autorités. La fermeture aux joueurs étrangers durant les années 1970 fut abolie en 1981. Les stars étrangères firent alors les beaux jours des grands clubs italiens, Platini et Maradona en tête, tout comme Trezeguet, Eto'o, ou Ibrahimović. Avant cette interdiction, certains grands joueurs étrangers avaient déjà brillé en Italie dans les années 1940-1950. Une vague de joueurs nordiques, Suédois en particulier, était alors notable.

Le championnat dit à poule unique débute en 1929. Toutefois, il existe un championnat d'Italie bien avant cette date. Dès 1898, le premier titre est décerné au Genoa au terme d'une compétition à élimination directe. Le championnat d'Italie conserve cette formule jusqu'en 1902 où les groupes géographiques sont instaurés avec un calendrier permettant d'éviter le couperet de l'élimination directe. Toutefois, le championnat reste embryonnaire jusqu'en 1909 où l'on tente une première fois l'expérience du groupe unique, mais avec un match opposant les deux premiers du classement. Les éditions 1909 et 1910 sont jouées ainsi, mais les groupes géographiques, cette fois plus étoffés, reprennent leurs droits dès 1911. En 1922, deux clubs sont sacrés à cause de la création d'un championnat « pirate ». En 1927, Torino perd le titre sur tapis vert.

Le record de titres est détenu par la Juventus FC qui en compte 36 (38 titres sur le terrain mais les titres de 2005 et 2006 ont été annulés à la suite du scandale de désignation d'arbitres) devant l'Inter Milan (19) et le AC Milan (19). On parle de scudetto (écusson) pour désigner les titres italiens en raison du port d'un écusson aux couleurs de l'Italie durant toute la saison suivant le titre. Quant aux tenants de la Coupe d'Italie, ils portent une cocarde vert-blanc-rouge sur leur maillot.

Le trophée[modifier | modifier le code]

Le Scudetto est la récompense la plus connue offerte au champion d'Italie. Cependant, il existe également un trophée. Créé par le sculpteur Ettore Calvelli en 1960, il mesure 45 centimètres et pèse approximativement 5 kilogrammes. La base est faite de marbre bleu et porte en son centre un anneau en or représentant des athlètes. Sur la base, les noms des vainqueurs du championnat depuis 1961 sont gravés. Si le trophée existe depuis 1961, il n’y a une remise officielle que depuis 2005. Cette cérémonie se déroule à l’issue de la dernière journée du championnat, avec remise de médailles, puis du trophée. La Juventus a été le premier club à remporter ce trophée en 1961, mais aussi le premier à le recevoir au cours d’une cérémonie officielle en 2005.

Culture[modifier | modifier le code]

La Juventus, plus grand club italien de l'histoire, suivi de l'AC Milan et l’Inter Milan, avec ses 36 scudetti gagnés et ses nombreuses victoires en Coupe et Supercoupe Italienne et ses nombreuses épopées européennes souvent arrivées jusqu'en finale de Ligue des Champions. Le football italien est à l'image de sa population, très contrastée. Par exemple, les rivalités entre le nord du pays et le sud sont omniprésentes. Le football italien est le berceau des mouvements Ultras. Ces groupes de « tifosi » (supporteurs), pouvant être plus ou moins marqués politiquement, sont les plus fervents supporteurs de leur équipe, organisant les chants et les tifo aussi bien à domicile qu'à l'extérieur. Ces groupes manifestent parfois leur mécontentement envers les résultats sportifs de leur équipe de manière virulente, et sont hostiles à différentes évolutions du football moderne, ce qui entraîne des conflits avec les autorités (grèves de supporteurs). Les « tifosi » se regroupent massivement dans les grandes tribunes situées souvent derrière les cages : les curve. Certaines de ces curve sont très célèbres : il y a la fameuse curva nord du stade San Siro qui abrite les supporteurs nerazzurri de l'Inter, ainsi que la curva sud qui est celle des tifosi rossoneri, ceux du Milan AC. Il y a la curva sud Scirea pour les supporteurs bianconeri de la Juventus. Il en va de même au stade Olympique de Rome ou les supporteurs de la SS Lazio occupent la curva nord, et ceux de la Roma occupent la sud.

Le football italien est aussi réputé pour la qualité de ses centres de formation, par exemple ceux de la Juventus, l'Inter, le Milan AC, Torino FC, l'Atalanta Bergame, ou de l'AS Rome. Ce système permet aux clubs dits modestes de se renouveler sans cesse. C'est la raison pour laquelle le recrutement des grands clubs italiens s'effectue essentiellement en Italie.

Mais ces dernières saisons, le football italien subit une crise, financière et dans la formation, qui a une des conséquences directe au niveau européen et tente de se renouveler notamment à travers l'arrivée d'investisseurs étrangers, comme c'est le cas à la Roma, à l'Inter Milan, à la Fiorentina, à l'AC Milan ou encore au Bologna.

Joueurs[modifier | modifier le code]

Joueurs non-UE[modifier | modifier le code]

Contrairement à la La Liga, qui imposait un quota sur le nombre de joueurs non-UE dans chaque club, les clubs de Serie A pouvaient signer autant de joueurs non-UE que disponibles lors des transferts domestiques.

Pendant les années 1980 et 1990, la plupart des clubs de Serie A ont signé un grand nombre de joueurs de nations étrangères (à la fois membres de l'UE et non-UE). Parmi les joueurs étrangers notables ayant évolué en Serie A durant cette période figuraient l'international irlandais Liam Brady, les internationaux anglais Paul Gascoigne et David Platt, Michel Platini et Laurent Blanc de la France, Lothar Matthäus et Jürgen Klinsmann d'Allemagne, les Néerlandais Ruud Gullit et Dennis Bergkamp, ainsi que l'Argentin Diego Maradona.

Mais depuis la saison 2003-04, un quota a été imposé à chacun des clubs, limitant le nombre de joueurs non-UE, non-AELE et non-suisses pouvant être signés à l'étranger chaque saison[1], à la suite de mesures provisoires[2] introduites lors de la saison 2002-03, qui ont permis aux clubs de Serie A et B de ne signer qu'un seul joueur non-UE lors de la période de transfert estival de 2002.

Au milieu de la saison 2000-01, l'ancien système de quota a été aboli, ne limitant plus chaque équipe à avoir plus de cinq joueurs non-UE et à n'en utiliser que trois au maximum lors de chaque match[2],[3]. En même temps que l'abolition du quota, la FIGC avait enquêté sur les footballeurs qui utilisaient de faux passeports. Alberto et Warley, Alejandro Da Silva et Jorginho Paulista de Udinese[4] ; Fábio Júnior et Gustavo Bartelt de la Roma[5] ; Dida du Milan ; Álvaro Recoba de l'Inter ; Thomas Job, Francis Zé, Jean Ondoa de Sampdoria ; et Jeda et Dede de Vicenza ont tous été suspendus en juillet 2001 pour des durées allant de six mois à un an[6]. Cependant, la plupart des suspensions ont été ultérieurement réduites.

Le nombre de joueurs non-UE a été réduit de 265 lors de la saison 2002-03 à 166 lors de la saison 2006-07[7]. Cela incluait également les joueurs qui ont obtenu le statut d'UE après l'adhésion de leurs pays respectifs à l'UE (voir 2004 et 2007), ce qui a fait des joueurs tels que Adrian Mutu, Valeri Bojinov, Marek Jankulovski et Marius Stankevičius des joueurs de l'UE.

La règle a subi de légères modifications en août 2004[8], en juin 2005[9], en juin 2006[10],[11], et en juin 2007[12].

Depuis la saison 2008-09, trois quotas sont attribués aux clubs n'ayant pas de joueurs non-UE dans leur effectif (auparavant, seuls les clubs nouvellement promus pouvaient avoir trois quotas) ; les clubs ayant un joueur non-UE ont deux quotas. Les clubs ayant deux joueurs non-UE se voient attribuer un quota et un quota conditionnel, qui est attribué après : 1) le transfert d'un joueur non-UE à l'étranger, ou 2) la libération d'un joueur non-UE en tant qu'agent libre, ou 3) l'obtention de la nationalité de l'UE par un joueur non-UE. Les clubs ayant trois joueurs non-UE ou plus ont deux quotas conditionnels, mais la libération de deux joueurs non-UE en tant qu'agents libres ne leur donnera qu'un quota au lieu de deux[13]. Les clubs de Serie B et de la Lega Pro ne peuvent pas signer de joueurs non-UE de l'étranger, à l'exception de ceux qui suivent le club promu de la Serie D.

Les grands clubs avec de nombreux étrangers empruntent généralement des quotas à d'autres clubs ayant peu d'étrangers ou pas d'étrangers afin de signer plus de joueurs non-UE. Par exemple, Adrian Mutu a rejoint la Juventus via Livorno en 2005, car à l'époque la Roumanie n'était pas membre de l'UE. D'autres exemples incluent Júlio César, Victor Obinna et Maxwell, qui ont rejoint l'Inter depuis Chievo (les deux premiers) et Empoli respectivement.

Le 2 juillet 2010, le quota conditionnel susmentionné a été réduit à un, cependant, si une équipe n'avait pas de joueurs non-UE, cette équipe pouvait toujours signer jusqu'à trois joueurs non-UE[14],[15],[16]. En 2011, le quota de signature est revenu à deux[17].

Joueurs formés localement[modifier | modifier le code]

La Serie A a également imposé une règle sur les joueurs formés localement, une modification de la Règle des joueurs formés localement (UEFA). Contrairement à l'UEFA, la Serie A n'a pas initialement plafonné le nombre de joueurs dans l'effectif de l'équipe première à 25, ce qui signifie que le club pouvait employer plus d'étrangers en augmentant la taille de l'effectif[18]. Cependant, un plafond de 25 joueurs (les joueurs de moins de 21 ans étaient exclus) a été introduit lors de la saison 2015-16 (lors de la saison 2015-16, l'effectif devait simplement comporter 8 joueurs formés localement, mais il n'était pas nécessaire que 4 d'entre eux viennent de leur propre équipe de jeunes)[19]. Lors de la saison 2016-17, la FIGC a sanctionné Sassuolo pour avoir aligné un joueur non éligible, Antonino Ragusa[20]. Bien que le club n'ait pas dépassé la capacité de 21 joueurs qui n'étaient pas issus de leur propre équipe de jeunes (seul Domenico Berardi était éligible en tant que produit de leur propre centre de formation) ainsi que les joueurs de moins de 21 ans (nés en 1995 ou après, dont quatre joueurs étaient éligibles) dans leur liste de 24 hommes[21]. Il a été signalé que du côté de la Lega Serie A, la liste de l'effectif n'avait pas été mise à jour[22],[23].

Scudetto et étoile[modifier | modifier le code]

Scudetto[modifier | modifier le code]

Dans le football italien, le scudetto (au pluriel scudetti) est un petit écusson en forme d'écu aux couleurs du drapeau italien, cousu sur le maillot de l'équipe ayant remporté le championnat de Serie A au cours de la saison précédente.

Par métonymie, le terme de scudetto indique plus simplement la victoire en championnat.

Le premier club à utiliser le Scudetto après une victoire en championnat est le Genoa CFC en 1924, qui apposa un écusson sur son propre maillot, pour célébrer sa victoire après son neuvième championnat. La forme d'alors était comme l'actuelle, mais surmontée de la couronne de Savoie, symboliquement égale au drapeau italien de l'époque, et avait dans la zone centrale le symbole savoyard: une croix blanche sur fond rouge. Cet emblème subsiste jusqu'en 1926-1927, lors du premier scudetto remporté par le Torino FC.

À partir de la saison 1927-1928 et le nouveau scudetto du Torino, et ce jusqu'à la saison 1942-1943, il fut accompagné des faisceaux, symbole du régime fasciste. Ce fut à partir de ce moment et ce jusqu'à présent qu'une victoire en championnat de football fut nommée Scudetto et toutes les formations championnes d'alors apposèrent le symbole sur leur maillot.

Étoile[modifier | modifier le code]

En Italie, une étoile est cousue au-dessus du blason d'une équipe au bout de 10 championnats remportés.

Actuellement, seuls trois clubs disposent d'étoiles sur leur maillots:

L'idée de l'étoile sportive fut orchestrée en 1958, à l'occasion du 10e scudetto de la Juventus FC sur l'idée d'Umberto Agnelli, président du club, et le Comité national olympique italien (CONI) décida alors d'ajouter une étoile jaune-dorée à cinq pointes (Stella d'oro al Merito Sportivo), à partir du moment où un club remportait 10 titres de champion d'Italie.

Stades[modifier | modifier le code]

Les stades italiens sont reconnus pour leur grande capacité. Par exemple, le Stade olympique de Rome compte 72 698 places et le Stade Giuseppe-Meazza de Milan en compte 80 018. Tous deux sont en copropriété et loués par leurs mairies respectives, ce qui n'est pas rare en Italie (et qui peut poser des problèmes juridiques et des pertes économiques). La Juventus FC a été la première équipe italienne à posséder son stade, inauguré en 2011. Elle a été suivie par l'Udinese avec le nouveau Stadio Friuli inauguré en 2016.

Le Stadio San Nicola de Bari, le Stade Artemio-Franchi de Florence, le Juventus Stadium de Turin et le Stade Diego Armando Maradona de Naples ont tous une capacité supérieure à 40 000 places.

Certains stades et leurs infrastructures sont désormais vieillissants, notamment dans le sud du pays, ceux-ci n'ayant plus été rénovés depuis la Coupe du monde 1990[réf. nécessaire].

Rang Stade Capacité Ville Clubs résidents
1 Stade San Siro 80 018 Milan AC Milan, Inter Milan
2 Stade olympique de Rome 72 698 Rome AS Rome, SS Lazio
3 Stade Diego Armando Maradona 60 240 Naples SSC Naples
4 Stade San Nicola 58 170 Bari SSC Bari
5 Stade Artemio-Franchi 47 282 Florence ACF Fiorentina
6 Juventus Stadium 41 507 Turin Juventus FC
7 Stade San Filippo 40 200 Messine ACR Messine SSD
8 Stade Marcantonio-Bentegodi 39 371 Vérone Hellas Vérone FC, AC Chievo Vérone
9 Stade Renato-Dall'Ara 38 279 Bologne Bologne FC
10 Stade Luigi-Ferraris 36 685 Gênes Genoa CFC, UC Sampdoria

Historique[modifier | modifier le code]

Championnat fédéral (1898-1903)[modifier | modifier le code]

Championnat de Première catégorie (1904-1922)[modifier | modifier le code]

L'équipe de Casale, vainqueur du titre historique de 1914.

Au mois d'octobre 1907, la Federazione Italiana Foot-Ball choisit de « dédoubler » le championnat, pour lutter contre le nombre croissant de joueurs étrangers dans le championnat italien. L'accord concernait tous les clubs, mais au moment des votes, les délégués du AC Milan, Torino FC, Libertas, Genoa et de Naples quittèrent la séance pour protester. Un championnat parallèle fut alors créé, le Campionato Federale F.I.F. (non officiellement reconnu), ouvert aux équipes ayant des joueurs étrangers[24], tandis que le second championnat officiel, la Prima Categoria 1908 (ou Coppa Romolo Buni), réservée seulement aux équipes composées uniquement de joueurs d'origine italienne[24] reste de rigueur. La Juventus FC remporta les deux éditions du championnat de la FIF 1908 et 1909.

En avril 1915, bien que le conflit ait débuté en Europe depuis août 1914, l'Italie rejoint la Première Guerre mondiale. Le 22 mai, à la suite du décret de mobilisation du gouvernement italien, la FIGC (fédération italienne de football) ordonne la suspension du championnat[Note 2]. Mais les villes italiennes ainsi que leur supporteurs de football, non-directement touchés par la guerre, désiraient un tournoi pour continuer à suivre leur sport, et c'est ainsi que naquit l'idée d'une compétition, non officielle, appelée la Coppa Federale (en français la Coupe fédérale)[Note 3], compétition sans aucun titre en jeu. Déçus, de nombreux clubs ne participèrent pas à cette compétition, ajouté à cela certaines zones géographiques dangereuses qui furent évitées à cause de la guerre, comme la Vénétie.

Après cette coupe fédérale gagnée par Milan, plutôt équilibrée et très accrochée, les clubs italiens cessent toute activité jusqu'en 1919 à la fin de la guerre[Note 4].

Au cours de la saison 1921-1922, le championnat se divise en deux, avec d'un côté le Championnat de la CCI (Confederazione Calcistica Italiana) et de l'autre le Championnat de la FIGC. Ces deux championnats (de la FIGC et de la CCI) furent la réponse d'un schisme, fait à cause du nombre de plus en plus croissant d'équipes prenant part au championnat, de plus en plus mal organisé. À la suite de réformes (comme le Projet Pozzo) n'aboutissant pas, de nombreux clubs firent sécession et créèrent une nouvelle fédération à Milan. Bien qu'avec des sociétés plus puissantes, nombreuses et plus riches, leur championnat ne tiendra qu'une année, et les deux champions (le Pro Vercelli pour la CCI et l'US Novese pour la FIGC) gardèrent leur titre. Pour cette saison 1921-1922, il y a donc officiellement deux vainqueurs.

Championnat de Première division (1922-1926)[modifier | modifier le code]

Serie A (depuis 1929)[modifier | modifier le code]

Les débuts, la philosophie du football à l'italienne[modifier | modifier le code]

Les années 1960-1970, l'âge d'argent[modifier | modifier le code]

À la suite de l'élimination de l'Italie à la Coupe du monde 1966 par la modeste équipe de Corée du Nord, tous les joueurs étrangers sont interdits de participation au Championnat d'Italie de 1966 à 1980[25].

Les années 1980-1990, le calcio au sommet / le scandale du totonero[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, c'est la Juventus Football Club et l'AS Rome qui domineront pendant plusieurs années le calcio tandis que l'AC Milan peinera à trouver une stabilité financière et se retrouvera même à deux reprises en Serie B italienne. La Juventus remportera le scudetto à 4 reprises entre 1980 et 1986 tandis que l'AS Rome la remportera en 1983 et le Hellas Vérone en 1985.

En 1986, avec l'arrivée de Silvio Berlusconi à la tête du Milan AC puis de Maradona du côté de Naples, les tendances s'inverseront et le titre sera remporté à de nombreuses reprises par le Milan AC à partir de 1988. Le SSC Napoli, quant à lui, remportera le scudetto à deux reprises, en 1987 et 1990 et deviendra après Cagliari le deuxième club du sud de l'Italie à avoir remporté un scudetto. Il sombrera petit à petit à partir de 1992 pendant plus d'une décennie. La Juventus aura toujours son mot à dire durant cette domination milanaise, finissant souvent 2e, mais reprendra les commandes du championnat italien vers la fin des années 1990.

Vers la fin des années 1990, la loi permettant à une équipe italienne de posséder plusieurs étrangers dans leurs effectifs augmentera le nombre d'arrivées de talent sud-américains tels que Ronaldo, Batistuta, Verón, Hernán Crespo et bien d'autres. Cela permettra à la SS Lazio et à la Fiorentina de recruter de bons talents à moindre prix et ainsi de devenir des prétendants possible au scudetto.

Entre 1980 et 2000, au moins un club italien sera présent en finale de la Coupe UEFA à 10 reprises (pour 8 victoires) et à 12 reprises (pour 5 victoires) en Ligue des champions de l'UEFA. Le calcio occupera la première place au Coefficient UEFA pendant de nombreuses années et deviendra un championnat incontournable pour les footballeurs voulant se faire une place au niveau international. De nombreux dessins animés de football verront le jour à cette époque, reprenant la nation et le championnat italien comme sujet principal de l'histoire dont le célèbre L'École des champions ou encore Hungry Heart.

Cette domination est confirmée par la Juventus en 1985, puisqu'elle devient la première équipe dans l'histoire du football européen à remporter les trois compétitions majeures organisées par l'Union des associations européennes de football, Ligue des champions de l'UEFA (C1), Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football (C2) et la Coupe UEFA (C3). Après leur triomphe en Coupe intercontinentale la même année, la Juventus est aussi devenue la première équipe dans l'histoire du football, et est actuellement l'unique au monde, à avoir remporté toutes les compétitions officielles au niveau international.

En 1982, pour couronner le tout, la Squadra Azzurra soulève sa troisième coupe du monde près de 50 ans après ses précédents succès de 1934 et 1938 et cela malgré le scandale du totonero. L'Italie se verra moins chanceuse aux éditions suivantes avec ses défaites aux tirs au but en demi-finale 1990, aux tirs au but en finale 1994 et également aux tirs au but en quart de finale 1998.

Les années 2000 et 2010 : Un lent déclin puis un désir de reconquête[modifier | modifier le code]

Lors des débuts des années 2000, le SS Lazio et l'AS Rome rafleront chacun un scudetto respectivement en 2000 et 2001. Cependant, en raison d'une mauvaise politique de recrutement et de dépenses beaucoup trop importantes lors des transferts, le SS Lazio perdra en compétitivité à partir de 2001 et se battra pour le milieu du tableau, voire la deuxième moitié de tableau. Le Parma Football Club, dont le dirigeant n'est autre que le président de la société Parmalat, connaîtra de gros soucis financiers à partir de 2003 avec le scandale financier de son entreprise, alors vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 et 1999, pour se battre contre la relégation alors que la Fiorentina tombera littéralement en faillite en 2002 et se verra rétrogradée en 4e division italienne pour revenir au-devant de la scène nationale en 2005. Le calcio commence alors à connaître une perte de vitesse sur la scène européenne, au profit des championnats anglais et espagnol, malgré la saison 2002-2003 où trois clubs italiens se hissent jusqu'aux demi-finales de la Ligue des Champions : l'Inter Milan, la Juventus et le Milan AC, ce dernier remportant la compétition.

La Juventus remportera le scudetto en 2002, 2003, 2005, 2006 mais se verra enlever ceux de 2005 (titre non attribué) et celui de 2006 au profit de l'Inter Milan à la suite du procés du Calciopoli et sera même reléguée en 2e division italienne. A noter que la Juventus n'a pas été condamnée pour matchs truqués mais parce que le directeur sportif à l’époque, Moggi contactait le désignateur des arbitres pour choisir l'arbitre, des écoutes téléphoniques du même type sortiront plus tard et impliqueront l'ancien directeur de l'Inter Milan Fachetti, mais alors le club fut protégé par la prescription. Cette affaire va beaucoup fragiliser la Juventus puisqu'une grande partie de ses stars partiront pour d'autres clubs et l'Inter Milan pourra profiter de cette perte de puissance pour s'adjuger cinq titres consécutifs. À la suite du Calciopoli qui éclate juste avant la Coupe du monde en Allemagne de 2006, le Calcio est ébranlé et peine à redorer son noble blason.

Bien que la Juventus ne reste qu'une seule année en Serie B et finit deuxième dès son retour en Serie A, elle connaît également une série de recrutements infructueux qui ne lui permettent plus de se qualifier ni pour la Ligue des champions ni la Ligue Europa. Le SSC Napoli revient parmi les élites de la Serie A en 2007, après avoir été rétrogradé en troisième division et déclaré en faillite en 2004.

Dans l'histoire récente, les clubs italiens montrent un manque de compétitivité sur la scène européenne. Le Milan AC et l'Inter ont été les seuls à briller : champion d'Europe en 2003 et 2007, finaliste en 2005 pour le Milan AC ; champion d'Europe en 2010 pour l'Inter. Durant la même période, la squadra azzurra remporte une quatrième coupe du monde en 2006 en Allemagne.

Depuis 2012, la Juventus exerce une domination sans partage sur la Serie A, malgré la concurrence de l'AS Roma ou le retour au premier plan de SSC Naples, et profite de la crise sportive et économique des clubs milanais, l'Inter Milan et l'AC Milan. Le championnat tente de retrouver son glorieux passé des années 1990-2000 lors de l'été 2018, durant lequel la Nazionale ne se qualifie pas pour la Coupe du monde (une première depuis 1958), la Juventus recrute la star Cristiano Ronaldo et le retour ambitieux des deux clubs milanais laisse augurer un retour croissant de l'intérêt pour la Série A en Europe.

En 2018, le Calcio est classé troisième au Coefficient UEFA.

Les clubs de l'édition 2022-2023[modifier | modifier le code]

Liste des clubs de l'édition 2022-2023[26]
Club Ville Se maintient depuis Stade Capacité théorique
Atalanta Bergamasca Calcio Bergame 2011 Stadio Atleti Azzurri d'Italia 26 542
Bologna FC Bologne 2015 Stade Renato Dall'Ara 38 279
US Cremonese Crémone 2022 Stade Giovanni-Zini 20 461
Empoli FC Empoli 2021 Stade Carlo-Castellani 19 847
ACF Fiorentina Florence 2004 Stade Artemio-Franchi 47 282
Inter Milan Milan 1908[27] Stade Giuseppe-Meazza 80 018
Juventus FC Turin 2007 Allianz Stadium 41 504
SS Lazio Rome 1989 Stade olympique de Rome 70 634
US Lecce Lecce 2022 Stade Via del Mare 36 285
AC Milan Milan 1983 Stade San Siro 80 018
AC Monza Monza 2022 Stade Brianteo 18 568
SSC Naples Naples 2007 Stade Diego Armando Maradona 60 240
AS Roma Rome 1959 Stade olympique de Rome 70 634
US Salernitana 1919 Salerne 2021 Stade Arigis 31 000
UC Sampdoria Gênes 2012 Stade Luigi-Ferraris 36 685
US Sassuolo Sassuolo 2013 Mapei Stadium - Città del Tricolore 23 717
Spezia Calcio La Spezia 2020 Stade Alberto-Picco 10 336
Torino FC Turin 2012 Stade olympique de Turin 27 994
Udinese Calcio Udine 1995 Dacia Arena 25 500
Hellas Vérone Vérone 2019 Stade Marcantonio Bentegodi 39 211

Compétitions européennes[modifier | modifier le code]

Palmarès européen des clubs[modifier | modifier le code]

Compétition Titres Clubs
Ligue des champions 12 AC Milan (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003, 2007)
Inter Milan (1964, 1965, 2010)
Juventus FC (1985, 1996)
Coupe des coupes 7 AC Milan (1968, 1973)
Parme (1993)
ACF Fiorentina (1961)
UC Sampdoria (1990)
Juventus FC (1984)
SS Lazio (1999)
Ligue Europa 9 Inter Milan (1991, 1994, 1998)
Juventus FC (1977, 1990, 1993)
Parme (1995, 1999)
SSC Naples (1989)
Ligue Europa Conférence 1 AS Roma (2022)
Coupe des villes de foires 1 AS Roma (1961)

Rang UEFA[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule le classement du championnat d'Italie au coefficient UEFA depuis 1960[28] :

Classement du championnat italien au coefficient UEFA par année
1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979
3 3 3 2 2 2 4 3 4 4 4 3 3 3 5 4 5 6 8 9
1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
10 9 12 11 5 2 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
2 2 2 2 3 3 2 3 3 3 3 4 4 4 4 4 4 4 3 3
2020 2021 2022 2023
4 3 3 4
  • Premier
  • Deuxième
  • Troisième

Le tableau suivant affiche le coefficient actuel du championnat italien.

Extrait du classement UEFA des pays à l'issue de la saison 2022-2023[29]
Rang Pays
2018-2019
2019-2020
2020-2021
2021-2022
2022-2023
Coefficient
2 Espagne 19,571 18,928 19,500 18,428 16,571 92,998
3 Allemagne 15,214 18,714 15,214 16,214 17,125 82,481
4 Italie 12,642 14,928 16,285 15,714 22,357 81,926
5 France 10,583 11,666 7,916 18,416 12,583 61,164
6 Pays-Bas 8,600 9,400 9,200 19,200 13,500 59,900

Coefficient UEFA des clubs[modifier | modifier le code]

Classement UEFA des clubs italiens à l'issue de la saison 2022-2023[30]
Rang Club
2018-2019
2019-2020
2020-2021
2021-2022
2022-2023
Coefficient
8 Juventus FC 21,000 22,000 21,000 20,000 17,000 101,000
10 AS Rome 17,000 11,000 24,000 23,000 22,000 97,000
11 Inter Milan 15,000 25,000 9,000 18,000 29,000 96,000
19 SSC Naples 18,000 19,000 10,000 9,000 25,000 81,000
28 Atalanta Bergame 2,500 20,000 17,000 16,000 - 55,500
37 AC Milan 7,000 - 12,000 7,000 24,000 50,000
42 Lazio Rome 6,000 4,000 17,000 9,000 6,000 42,000
80 ACF Fiorentina - - - - 20,000 20,000

Palmarès[modifier | modifier le code]

Palmarès 1898 - 1929[modifier | modifier le code]

Saison Champion Vice-champion
1898 Genoa CFC (1) Internazionale Torino
1899 Genoa CFC (2) Internazionale Torino
1900 Genoa CFC (3) FC Torinese
1901 AC Milan (1) Genoa CFC
1902 Genoa CFC (4) AC Milan
1903 Genoa CFC (5) Juventus FC
1904 Genoa CFC (6) Juventus FC
1905 Juventus FC (1) Genoa CFC
1906 AC Milan (2) Juventus FC
1907 AC Milan (3) FC Torino
1908 Pro Vercelli (1) US Milanese
1909 Pro Vercelli (2) US Milanese
1909-1910 Inter Milan (1) Pro Vercelli
1910-1911 Pro Vercelli (3) Vicence
1911-1912 Pro Vercelli (4) Venise
1912-1913 Pro Vercelli (5) SS Lazio
1913-1914 Casale (1) SS Lazio
1914-1915 Genoa CFC (7)
1916
à 1919
Pas de championnat
1919-1920 Inter Milan (2) Livourne
1920-1921 Pro Vercelli (6) Pise
1922 US Novese (FIGC) (1)
Pro Vercelli (CCI) (7)
Sampierdarenese
Fortitudo Rome
1922-1923 Genoa CFC (8) SS Lazio
1923-1924 Genoa CFC (9) US Savoia
1924-1925 Bologne FC (1) Alba Rome
1925-1926 Juventus FC (2) Alba Rome
1926-1927 Torino FC révoqué Bologne
1927-1928 Torino FC (1) Genoa
1928-1929 Bologne (2) Torino FC

Palmarès à poule unique depuis la saison 1929-1930[modifier | modifier le code]

Saison Champion Vice-champion Meilleur buteur Buts Moyenne de
spectateurs[31]
1929-1930 Inter Milan (3) Genoa Italie Giuseppe Meazza 31 buts n.c.
1930-1931 Juventus FC (3) AS Rome Italie Rodolfo Volk 29 buts n.c.
1931-1932 Juventus FC (4) Bologne FC Italie Pedro Petrone
Italie Angelo Schiavio
25 buts
25 buts
n.c.
1932-1933 Juventus FC (5) Inter Milan Italie Felice Placido Borel II 29 buts n.c.
1933-1934 Juventus FC (6) Inter Milan Italie Felice Placido Borel II 32 buts n.c.
1934-1935 Juventus FC (7) Inter Milan Italie Enrique Guaita 28 buts n.c.
1935-1936 Bologne FC (3) AS Rome Italie Giuseppe Meazza 25 buts n.c.
1936-1937 Bologne FC (4) SS Lazio Italie Silvio Piola 21 buts n.c.
1937-1938 Inter Milan (4) Juventus FC Italie Giuseppe Meazza 20 buts n.c.
1938-1939 Bologne FC (5) Torino FC Italie Aldo Boffi
Italie Ettore Puricelli
19 buts
19 buts
n.c.
1939-1940 Inter Milan (5) Bologne FC Italie Aldo Boffi 24 buts n.c.
1940-1941 Bologne FC (6) Inter Milan Italie Ettore Puricelli 22 buts n.c.
1941-1942 AS Rome (1) Torino FC Italie Aldo Boffi 22 buts n.c.
1942-1943 Torino FC (2) Livourne Italie Silvio Piola 21 buts n.c.
1943-1944
et 1944-1945
Pas de championnat
1945-1946 Torino FC (3) Juventus FC Italie Eusebio Castigliano 13 buts n.c.
1946-1947 Torino FC (4) Juventus FC Italie Valentino Mazzola 29 buts n.c.
1947-1948 Torino FC (5) AC Milan Italie Giampiero Boniperti 27 buts n.c.
1948-1949 Torino FC (6) Inter Milan Brésil France István Nyers 26 buts n.c.
1949-1950 Juventus FC (8) AC Milan Suède Gunnar Nordahl 35 buts n.c.
1950-1951 AC Milan (4) Inter Milan Suède Gunnar Nordahl 34 buts n.c.
1951-1952 Juventus FC (9) AC Milan Danemark John Hansen 30 buts n.c.
1952-1953 Inter Milan (6) Juventus FC Suède Gunnar Nordahl 26 buts n.c.
1953-1954 Inter Milan (7) Juventus FC Suède Gunnar Nordahl 23 buts n.c.
1954-1955 AC Milan (5) Udinese Calcio Suède Gunnar Nordahl 27 buts n.c.
1955-1956 ACF Fiorentina (1) AC Milan Italie Gino Pivatelli 29 buts n.c.
1956-1957 AC Milan (6) ACF Fiorentina Brésil Italie Dino Da Costa 22 buts n.c.
1957-1958 Juventus FC (10) ACF Fiorentina Pays de Galles John Charles 28 buts n.c.
1958-1959 AC Milan (7) ACF Fiorentina Argentine Italie Antonio Valentín Angelillo 33 buts n.c.
1959-1960 Juventus FC (11) ACF Fiorentina Argentine Italie Omar Sivori 28 buts n.c.
1960-1961 Juventus FC (12) AC Milan Italie Sergio Brighenti 27 buts 21 198
1961-1962 AC Milan (8) Inter Milan Brésil Italie José Altafini
Italie Aurelio Milani
22 buts
22 buts
19 628
1962-1963 Inter Milan (8) Juventus FC Danemark Harald Nielsen
Argentine Pedro Manfredini
19 buts
19 buts
22 363
1963-1964 Bologne FC (7) Inter Milan Danemark Harald Nielsen 21 buts 21 617
1964-1965 Inter Milan (9) AC Milan Italie Sandro Mazzola
Italie Alberto Orlando
17 buts
17 buts
20 321
1965-1966 Inter Milan (10) Bologne FC Brésil Luis Vinicio 25 buts 24 524
1966-1967 Juventus FC (13) Inter Milan Italie Luigi Riva 18 buts 23 818
1967-1968 AC Milan (9) SSC Naples Italie Pierino Prati 15 buts 26 341
1968-1969 ACF Fiorentina (2) Cagliari Italie Luigi Riva 21 buts 28 410
1969-1970 Cagliari (1) Inter Milan Italie Luigi Riva 21 buts 30 134
1970-1971 Inter Milan (11) AC Milan Italie Roberto Boninsegna 24 buts 30 806
1971-1972 Juventus FC (14) AC Milan Italie Roberto Boninsegna 22 buts 29 558
1972-1973 Juventus FC (15) AC Milan Italie Paolino Pulici
Italie Gianni Rivera
Italie Giuseppe Savoldi
17 buts
17 buts
17 buts
32 177
1973-1974 SS Lazio (1) Juventus FC Italie Giorgio Chinaglia 24 buts 34 915
1974-1975 Juventus FC (16) SSC Naples Italie Paolino Pulici 18 buts 31 528
1975-1976 Torino FC (7) Juventus FC Italie Paolino Pulici 21 buts 32 178
1976-1977 Juventus FC (17) Torino FC Italie Francesco Graziani 21 buts 32 316
1977-1978 Juventus FC (18) Vicence Italie Paolo Rossi 24 buts 34 154
1978-1979 AC Milan (10) Perugia Italie Bruno Giordano 19 buts 32 858
1979-1980 Inter Milan (12) Juventus FC Italie Roberto Bettega 16 buts 30 983
1980-1981 Juventus FC (19) AS Rome Italie Roberto Pruzzo 18 buts 27 647
1981-1982 Juventus FC (20) ACF Fiorentina Italie Roberto Pruzzo 15 buts 31 942
1982-1983 AS Rome (2) Juventus FC France Michel Platini 16 buts 33 020
1983-1984 Juventus FC (21) AS Rome France Michel Platini 20 buts 36 553
1984-1985 Hellas Vérone (1) Torino FC France Michel Platini 18 buts 38 872
1985-1986 Juventus FC (22) AS Rome Italie Roberto Pruzzo 19 buts 35 871
1986-1987 SSC Naples (1) Juventus FC Italie Pietro Paolo Virdis 17 buts 33 087
1987-1988 AC Milan (11) SSC Naples Argentine Diego Maradona 15 buts 30 621
1988-1989 Inter Milan (13) SSC Naples Italie Aldo Serena 22 buts 29 454
1989-1990 SSC Naples (2) AC Milan Pays-Bas Marco van Basten 19 buts 27 162
1990-1991 Sampdoria (1) AC Milan Italie Gianluca Vialli 19 buts 33 255
1991-1992 AC Milan (12) Juventus FC Pays-Bas Marco van Basten 25 buts 34 205
1992-1993 AC Milan (13) Inter Milan Italie Giuseppe Signori 26 buts 32 607
1993-1994 AC Milan (14) Juventus FC Italie Giuseppe Signori 23 buts 29 883
1994-1995 Juventus FC (23) SS Lazio Argentine Gabriel Batistuta 26 buts 29 154
1995-1996 AC Milan (15) Juventus FC Italie Igor Protti
Italie Giuseppe Signori
24 buts
24 buts
29 447
1996-1997 Juventus FC (24) Parme Italie Filippo Inzaghi 24 buts 29 481
1997-1998 Juventus FC (25) Inter Milan Allemagne Oliver Bierhoff 27 buts 31 161
1998-1999 AC Milan (16) SS Lazio Brésil Amoroso 22 buts 30 704
1999-2000 SS Lazio (2) Juventus FC Ukraine Andriy Shevchenko 24 buts 29 908
2000-2001 AS Rome (3) Juventus FC Argentine Hernán Crespo 26 buts 29 598
2001-2002 Juventus FC (26) AS Rome Italie Dario Hubner
France David Trezeguet
24 buts
24 buts
26 019
2002-2003 Juventus FC (27) Inter Milan Italie Christian Vieri 24 buts 25 474
2003-2004 AC Milan (17) AS Rome Ukraine Andriy Shevchenko 24 buts 25 469
2004-2005 Titre annulé à la
Juventus FC
(Calciopoli)
AC Milan Italie Cristiano Lucarelli 24 buts 25 472
2005-2006 Inter Milan (14)
sur tapis vert
AS Rome[Note 5] Italie Luca Toni 31 buts 21 698
2006-2007 Inter Milan (15) AS Rome Italie Francesco Totti 26 buts 18 473
2007-2008 Inter Milan (16) AS Rome Italie Alessandro Del Piero 21 buts 23 180
2008-2009 Inter Milan (17) Juventus FC Suède Zlatan Ibrahimović 25 buts 25 045
2009-2010 Inter Milan (18) AS Rome Italie Antonio Di Natale 29 buts 24 957
2010-2011 AC Milan (18) Inter Milan Italie Antonio Di Natale 28 buts 24 306
2011-2012 Juventus FC (28) AC Milan Suède Zlatan Ibrahimović 28 buts 23 459
2012-2013 Juventus FC (29) SSC Naples Edinson Cavani 29 buts 23 569
2013-2014 Juventus FC (30) AS Rome Ciro Immobile 22 buts 23 351
2014-2015 Juventus FC (31) AS Rome Mauro Icardi
Luca Toni
22 buts 22 083
2015-2016 Juventus FC (32) SSC Naples Gonzalo Higuaín 36 buts 22 234
2016-2017 Juventus FC (33) AS Rome Edin Džeko 29 buts 22 217
2017-2018 Juventus FC (34) SSC Naples Mauro Icardi
Ciro Immobile
29 buts 24 706
2018-2019 Juventus FC (35) SSC Naples Fabio Quagliarella 26 buts 25 245
2019-2020 Juventus FC (36) Inter Milan Ciro Immobile 36 buts 17 912
2020-2021 Inter Milan (19) AC Milan Cristiano Ronaldo 29 buts 41[32]
2021-2022 AC Milan (19) Inter Milan Ciro Immobile 27 buts 18 236
2022-2023 SSC Naples (3) SS Lazio Victor Osimhen 26 buts

Bilan[modifier | modifier le code]

Par club[modifier | modifier le code]

Classement par club
Rang Clubs Titres Années
1 Juventus FC

36 1905, 1926, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1950, 1952, 1958, 1960, 1961, 1967, 1972, 1973, 1975, 1977, 1978, 1981, 1982, 1984, 1986, 1995, 1997, 1998, 2002, 2003, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020
2 Inter Milan

19 1910, 1920, 1930, 1938, 1940, 1953, 1954, 1963, 1965, 1966, 1971, 1980, 1989, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2021
AC Milan

1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, 1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999, 2004, 2011, 2022
4 Genoa CFC 9 1898, 1899, 1900, 1902, 1903, 1904, 1915, 1923, 1924
5 Pro Vercelli 7 1908, 1909, 1911, 1912, 1913, 1921, 1922
Bologne FC 1925, 1929, 1936, 1937, 1939, 1941, 1964
Torino FC 1928, 1943, 1946, 1947, 1948, 1949, 1976
8 AS Rome 3 1942, 1983, 2001
SSC Naples 1987, 1990, 2023
10 ACF Fiorentina 2 1956, 1969
SS Lazio 1974, 2000
12 AS Casale 1 1914
USD Novese 1922
Cagliari Calcio 1970
Hellas Vérone 1985
UC Sampdoria 1991

Une étoile pour 10 titres

Par ville[modifier | modifier le code]

Bilan par ville
Ville Titres Clubs vainqueurs
Turin 43 Juventus FC (36), Torino FC (7)
Milan 38 Inter Milan (19), AC Milan (19)
Gênes 10 Genoa (9), Sampdoria (1)
Bologne 7 Bologne FC (7)
Verceil 7 Pro Verceil (7)
Rome 5 Roma (3), SS Lazio (2)
Naples 3 SSC Naples (3)
Florence 2 ACF Fiorentina (2)
Cagliari 1 Cagliari (1)
Casale Monferrato 1 Casale (1)
Novi Ligure 1 Novese (1)
Vérone 1 Hellas Vérone (1)

Par région[modifier | modifier le code]

Bilan par région
Région Titres Clubs vainqueurs
Piémont 52 Juventus FC (36), Torino FC (7), Pro Vercelli (7), Casale (1), Novese (1)
Lombardie 38 Inter Milan (19), AC Milan (19)
Ligurie 10 Genoa (9), Sampdoria (1)
Émilie-Romagne 7 Bologne FC (7)
Latium 5 Roma (3), SS Lazio (2)
Campanie 3 SSC Naples (3)
Toscane 2 ACF Fiorentina (2)
Sardaigne 1 Cagliari (1)
Vénétie 1 Hellas Vérone (1)

Statistiques et records individuels[modifier | modifier le code]

Joueurs[modifier | modifier le code]

Les 10 joueurs les plus capés[modifier | modifier le code]

En gras les joueurs encore en activité

Rang Nom Matchs Clubs Période
1 Gianluigi Buffon 657[Note 6] Parme (168) Juventus FC (489) 1995-2023
2 Paolo Maldini 647 AC Milan (647) 1984-2009
3 Francesco Totti 619 AS Rome (619) 1992-2017
4 Javier Zanetti 615[Note 7] Inter Milan (615) 1995-2014
5 Gianluca Pagliuca 592[Note 8] UC Sampdoria (198), Inter Milan (165), Bologne FC (206), Ascoli (23) 1987-2007
6 Dino Zoff 570 Udinese Calcio (4), Mantova (93), SSC Naples (143), Juventus FC (330) 1961-1983
7 Pietro Vierchowod 562[Note 6] Como (30), ACF Fiorentina (28), AS Rome (30), UC Sampdoria (358), Juventus FC (21), AC Milan (16), Piacenza (79) 1980-2000
8 Samir Handanovič 562 Udinesse Calcio (182), Trévise FBC 1993 (3), SS Lazio (3), Inter Milan (383) depuis 2004
9 Fabio Quagliarella 550 Sampdoria (272), Udinese (73), SSC Naples (34), Juventus FC (84), Torino FC (55), Ascoli FC (33) depuis 1999
10 Roberto Mancini 541[Note 6] Bologna FC (30), UC Sampdoria (424), SS Lazio (87) 1981-2000

Les 10 meilleurs buteurs[modifier | modifier le code]

En gras les joueurs encore en activité

Rang Nom Buts Matchs Clubs Période
1 Silvio Piola 274 537 Pro Vercelli (51), SS Lazio (143), Juventus FC (10), Novara (70) 1929-1943 puis 1946-1954
2 Francesco Totti 250 619 AS Rome (250) 1992-2017
3 Gunnar Nordahl 225 291 AC Milan (210), AS Rome (15) 1949-1958
4 Giuseppe Meazza 216 367 Inter Milan (197), AC Milan (9), Juventus FC (10) 1929-1943 puis 1946-1947
José Altafini 216 459 AC Milan (120), SSC Naples (71), Juventus FC (25) 1958-1976
6 Antonio Di Natale 209 445 Empoli FC (18), Udinese Calcio (191) 2000-2016
7 Roberto Baggio 205 452 ACF Fiorentina (39), Juventus FC (78), AC Milan (12), Bologne FC (22), Inter Milan (9), Brescia (45) 1985-2004
8 Ciro Immobile 200 341 Juventus FC (0), Genoa CFC (5), Torino FC (27), SS Lazio (168) depuis 2008
9 Kurt Hamrin 190 400 Juventus FC (8), Padova (20), ACF Fiorentina (150), AC Milan (9), SSC Naples (3) 1956-1971

Records d'invincibilité[modifier | modifier le code]

Les 10 plus longues périodes d'invincibilité (gardiens de but)[33]
Rang Nom Saison (Club) Durée
1 Gianluigi Buffon 2015-2016 (Juventus FC) 974 minutes
2 Sebastiano Rossi 1993-1994 (AC Milan) 929 minutes
3 Dino Zoff 1972-1973 (Juventus FC) 903 minutes
4 Mario Da Pozzo 1963-1964 (Genoa CFC) 792 minutes
5 Gianluigi Buffon 2017-2018 (Juventus FC) 791 minutes
6 Ivan Pelizoli 2003-2004 (AS Rome) 774 minutes
7 Davide Pinato 1996-1997 (Atalanta) 758 minutes
8 Gianluigi Buffon 2013-2014 (Juventus FC) 745 minutes
9 Luca Marchegiani 1997-1998 (SS Lazio) 745 minutes
10 Morgan De Sanctis 2013-2014 (AS Rome) 744 minutes

Entraineurs[modifier | modifier le code]

Les 10 entraîneurs à avoir dirigé le plus de match[modifier | modifier le code]

1 Carlo Mazzone 792 Ascoli (145), ACF Fiorentina (71), US Catanzaro (55), US Lecce (68), Cagliari (90), AS Rome (102), SSC Napoli (4), Bologna FC (106), AC Perugia (34), Brescia (102), US Livourne (15) 1974-2006
2 Nereo Rocco 787 US Triestina (137), Padoue (204), AC Milan (280), Torino FC (136), ACF Fiorentina (30) 1947-1977
3 Giovanni Trappattoni 689 AC Milan (36), Juventus FC (402), Inter Milan (21), Cagliari (21), ACF Fiorentina (68) 1974-2000
4 Nils Liedholm 644 AC Milan (213), Varese (30), ACF Fiorentina (60), AS Rome (332), Hellas Vérone (9) 1963-1997
5 Giuseppe Viani 639 US Salernitana (40), Lucchese (38), Palerme FC (76), Bologne FC (179), AC Milan (306) 1947-1968
6 Fulvio Bernardini 581 AS Rome (35), ACF Fiorentina (187), SS Lazio (77), Bologne FC (136), Sampdoria (146) 1949-1971
7 Francesco Guidolin 555 Atalanta (10), Vicenza (102), Udinese Calcio (186), Bologne FC (129), Palerme FC (90), Parme (38) 1993-2014
8 Luciano Spalletti 543 Empoli FC (34), Sampdoria (28), Venise FC (17), Udinese Calcio (117), AS Rome (211), Inter Milan (76), SSC Napoli (60) depuis 1997
9 Gian Piero Gasperini 506 Genoa CFC (232), Inter Milan (3), Palerme FC (22), Atalanta (249) depuis 2007
10 Luigi Ferrero 505 SSC Bari (30), Vicenza (13), Torino FC (78), ACF Fiorentina (232), Lucchese (27), Atalanta (52), SS Lazio (13), Inter Milan (23), SPAL (37) 1939-1968

Entraîneurs les plus titrés[modifier | modifier le code]

En gras les entraîneurs encore en activité.

Entraineurs les plus titrés du championnat Italien
Nombre de titres Entraineur Club (année du titre)
7 titres Giovanni Trapattoni Juventus FC (1977, 1978, 1981, 1982, 1984, 1986), Inter Milan (1989)
6 titres Massimiliano Allegri AC Milan (2011), Juventus FC (2015, 2016, 2017, 2018, 2019)
5 titres Fabio Capello AC Milan (1992, 1993, 1994, 1996), AS Rome (2001), Retiré : Juventus FC (2005)[Note 5]
Marcello Lippi Juventus FC (1995, 1997, 1998, 2002, 2003)
4 titres Carlo Carcano Juventus FC (1931, 1932, 1933, 1934)
Antonio Conte Juventus FC (2012, 2013, 2014), Inter Milan (2021)
Hermann Felsner Bologne FC (1925, 1929, 1939, 1941)

Transferts[modifier | modifier le code]

Les dix arrivées les plus chères
Rang Joueurs Indemnité Provenance Année
1er Cristiano Ronaldo 117 M€ Real Madrid Juventus Turin 2018
2e Gonzalo Higuaín 90 M€ SSC Naples Juventus Turin 2016
3e Matthijs de Ligt 85,50 M€ Ajax Amsterdam Juventus FC 2019
4e Dušan Vlahović 81,60 M€ ACF Fiorentina Juventus FC 2021
5e Arthur Melo 80,60 M€ FC Barcelone Juventus Turin 2020
6e Victor Osimhen 75 M€ LOSC Lille SSC Naples 2020
7e Romelu Lukaku 74 M€ Manchester United Inter Milan 2019
8e Hernán Crespo 56,81 M€ Parme AC SS Lazio 2000
9e Gianluigi Buffon 52,88 M€ Parme AC Juventus Turin 2001
10e Gaizka Mendieta 48 M€ Valence CF SS Lazio 2001
Les dix départs les plus chers
Rang Joueurs Indemnité Destination Année
1er Romelu Lukaku 113 M€ Inter Milan Chelsea FC 2021
2e Paul Pogba 105 M€ Juventus Turin Manchester United 2016
3e Gonzalo Higuaín 90 M€ SSC Naples Juventus Turin 2016
4e Dušan Vlahović 81,60 M€ ACF Fiorentina Juventus FC 2021
5e Zinédine Zidane 77,50 M€ Juventus FC Real Madrid 2001
6e Rasmus Højlund 75 M€ Atalanta Bergame Manchester United 2023
7e Zlatan Ibrahimović 69,50 M€ Inter Milan FC Barcelone 2009
8e Achraf Hakimi 68 M€ Inter Milan Paris Saint-Germain 2021
9e Kaká 67 M€ AC Milan Real Madrid 2009
Matthijs de Ligt Juventus FC Bayern Munich 2022

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La Juventus décide en 2012 d'ajouter une troisième étoile sur le maillot, bien que les titres de 2005 et 2006 lui aient été retirés.
  2. Suspension vivement critiquée par les dirigeants du Genoa CFC, en position de vainqueur. La fédération assura toutefois que la compétition reprendrait où elle en était dès la fin de la guerre, qui, selon la propagande de l'époque, ne durerait que quelques mois.
  3. Compétition sous forme d'éliminatoires régionales (Ligurie, Piémont occidental et oriental, Lombardie et Émilie-Romagne) d'où les premiers du groupe se regroupent lors d'une phase finale.
  4. Il n'y eut plus aucune compétition sur le sol du pays, à la suite du déroulement désastreux de la guerre côté italien.
  5. a et b À la suite du scandale des matches truqués du Calcio, la Juventus a été déchue de ses titres 2005 et 2006 tandis que le Milan AC a perdu sa 2e place de 2006 avec la suppression de 30 points.
  6. a b et c +1 apparition lors d'un barrage.
  7. +3 apparitions lors de barrages.
  8. +4 apparitions lors de barrages.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'Italie bloque les joueurs non-UE », UEFA.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Les Italiens interdisent les importations non-UE », UEFA.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Le Milan conteste la règle non-UE », BBC Sport,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Scandale des faux passeports frappe la Serie A », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Lazio confronté à des accusations de passeport », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Frances Kennedy, « Joueurs suspendus pour scandale des faux passeports », The Independent, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (it) « COMMUNIQUÉ DE PRESSE: CONSEIL FÉDÉRAL », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (it) « Communication n° 090 du 25 août 2004 », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (it) « Communication n° 225 du 13 juin 2005 », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (it) « Communication n° 7 du 8 juin 2006 », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (it) « Communication n° 8 du 8 juin 2006 », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (it) « Communication n° 023/A du 21 juin 2007 », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (it) « Communication n° 003/A du 3 juillet 2008/ », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (it) « Communiqué de presse » [« Press Release »], Conseil fédéral, FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (it) « Les premières mesures de la FIGC concernant les joueurs extra-communautaires, les centres de formation, le Club Italia et les secteurs », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (it) « C.U. N°6/A (2010–11) », FIGC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (it) « C.U. N°6/A (2011–12) : Enregistrement des joueurs extra-communautaires », sur Conseil fédéral, FIGC, (consulté le )
  18. (it) « Encouragement et promotion des joueurs locaux en Serie A », Fédération italienne de football, vol. 2011–12, no 7/A,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  19. (it) « C.U. N°83/A (2014–15) », sur Conseil fédéral, FIGC, (consulté le )
  20. (it) « C.U. N°24 (2016–17) », Lega Serie A, (consulté le )
  21. (it) « SASSUOLO-PESCARA: sono 24 i convocati neroverdi », U.S. Sassuolo Calcio, (consulté le )
  22. (it) « Comunicato Ufficiale », U.S. Sassuolo Calcio, (consulté le )
  23. « FIFA Awards – World Player of the Year – Top 10 » [archive du ], sur RSSSF (consulté le )
  24. a et b (it) « Le vittorie nei Campionati Federali F.I.F. 1908 e 1909 » (consulté le ).
  25. Pierre Lanfranchi, « Football, cosmopolitisme et nationalisme », Pouvoirs, no 101,‎ , p. 15 - 25 (lire en ligne) (cité dans Michel Pautot, Sport et nationalités : quelle place pour les joueurs étrangers, Paris, L'Harmattan, , 269 p. (ISBN 978-2-343-02591-9, lire en ligne), p. 17, note 26).
  26. « Classifica | Serie A », sur www.legaseriea.it (consulté le )
  27. On ne peut pas exactement parler de promotion pour l'Inter Milan puisqu'il a directement rejoint la Serie A dès 1908, date de sa création. Depuis cette date, il n'a jamais connu de relégation.
  28. (en) « UEFA European Cup Coefficients Database », sur kassiesa.net (consulté le ).
  29. « Coefficients des pays », UEFA (consulté le )
  30. « Classements UEFA des clubs pour compétitions interclubs », UEFA (consulté le )
  31. « Serie A - Développement de l'affluence », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  32. Saison impactée par la pandémie du Covid-19, les stades ont été interdits au public pour la majorité de la saison 2020-2021.
  33. Par Le 20 mars 2016 à 15h35, « Football : Gianluigi Buffon bat le record d'invincibilité en Italie », sur leparisien.fr, (consulté le )