Chabaka — Wikipédia

Chabaka
Image illustrative de l’article Chabaka
Fragment d'une statue de Chabaka
Musée égyptien du Caire
Décès avant notre ère
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXVe dynastie
Fonction Pharaon d'Égypte et roi de Napata
Prédécesseur Chabataka
Dates de fonction v. 705 à 690 avant notre ère
Successeur Taharqa
Famille
Père Kachta
Mère Pabatjma
Conjoint Qalhata
Enfant(s) Tanoutamon
Deuxième conjoint Mesbet ?
Enfants avec le 2e conjoint Horemakhet
Enfants avec le 3e conjoint ♀ Isetemkhebyt
♀ Piânkharty
Quatrième conjoint Tabekenamon ?
Fratrie Piânkhy
Amenardis Ire
Abar
Peksater
Sépulture
Type Pyramide nubienne
Emplacement KU 15, à El-Kourrou

Chabaka est roi de Napata et pharaon de la XXVe dynastie, de 705 à 690 AEC[1]. Il est le frère de Piânkhy et successeur de son neveu Chabataka. Son successeur est son neveu Taharqa tandis que son fils, Tanoutamon, sera le successeur de ce dernier[2].

Position chronologique et corégence[modifier | modifier le code]

Pendant longtemps, Chabataka était placé comme le successeur de Chabaka. La position a évolué et le consensus scientifique considère qu'il est le prédécesseur de Chabaka[3]. Bien que la possibilité d'une permutation entre les règnes de Chabaka et de Chabataka ait déjà été suggérée par Brunet[4] et que Baker ait exposé neuf raisons pour ce renversement[5], c'est Michael Bányai en 2013[6],[7] qui a publié pour la première fois dans une revue grand public de nombreux arguments en faveur d'une telle inversion. Après lui, Frédéric Payraudeau[8] et Gerard P. F. Broekman[9] ont indépendamment développé l'hypothèse. Le chercheur allemand Karl Jansen Winkeln a également approuvé une succession Chabataka-Chabaka[10].

Les inscriptions de Karnak[modifier | modifier le code]

Les preuves archéologiques découvertes en 2016/2017 par Claus Jurman confirment une succession Chabataka-Chabaka. L'article GM 251 (2017) de Gerard Broekman montre que Chabataka a régné avant Chabaka puisque le bord supérieur de l'inscription NLR#30 de l'an 2 du quai de Karnak de Chabaka a été gravé sur le côté gauche du bord inférieur de l'inscription NLR#33 de l'an 3 de Chabataka[11]. Le réexamen personnel par l'égyptologue Claus Jurman des inscriptions de quai de Karnak de Chabataka et de Chabaka en 2016 et 2017 a démontré de manière concluante que Chabataka a régné avant Chabaka et a confirmé les arguments de Broekman selon lesquels l'inscription du texte du Nil de Chabataka a été gravée avant l'inscription de Chabaka ; par conséquent, Chabataka a régné avant Chabaka.

Succession des divines adoratrices d'Amon[modifier | modifier le code]

Ainsi, selon Baker[5] et Frédéric Payraudeau[8], la divine adoratrice d'Amon Chepenoupet Ire était encore en vie sous le règne de Chabataka car elle est représentée en train d'accomplir des rites et est décrite comme « vivante » dans les parties de la chapelle Osiris-Héqadjet construite sous son règne (mur et extérieur de la porte)[12],[8] Dans le reste de la pièce, c'est Amenardis Ire, la sœur de Piânkhy et Chabaka, qui est représentée avec le titre de divine adoratrice d'Amon et pourvue d'un nom de couronnement. La succession Chepenoupet Ire - Amenardis Ire en tant que divine adoratrice d'Amon s'est donc déroulée sous le règne de Chabataka. Ce détail suffit à lui seul à montrer que le règne de Chabaka ne peut précéder celui de Chabataka[8].

La nécropole d'El-Kourrou[modifier | modifier le code]

La construction de la tombe de Chabataka (Ku. 18) ressemble à celle de Piânkhy (Ku. 17), tandis que celle de Chabaka (Ku. 15) est similaire à celle de Taharqa (Nu. 1) et de Tanoutamon (Ku. 16)[13],[14],[15],[8]. Les caractéristiques architecturales des pyramides royales koushites d'El-Kourrou constituent l'une des preuves les plus solides que Chabaka a régné après Chabataka. Seules les pyramides de Piânkhy (Ku 17) et de Chabataka (Ku 18) présentent des chambres funéraires en coupe ouverte avec un toit en encorbellement, alors que les pyramides de Chabaka (Ku 15), de Taharqa (Nu 1) et de Tanoutamon (Ku 16), ainsi que toutes les pyramides royales ultérieures d'El-Kourrou et de Nouri, présentent des sous-structures de chambres funéraires entièrement creusées dans des tunnels[13]. La chambre funéraire de la pyramide de Chabaka, entièrement creusée de tunnels et autrefois décorée, constituait clairement une amélioration architecturale puisqu'elle fut suivie par Taharqa et tous ses successeurs[9].

Payraudeau note que les ouchebtis de Chabataka sont de petite taille (environ 10 cm) et présentent une inscription très brève avec seulement le nom de Sa-Rê du roi dans un cartouche précédé de « l'Osiris, roi de Haute et Basse-Égypte » et suivi de mȝꜤ-ḫrw[13],[8]. Ils sont donc très proches de ceux de Piânkhy[13]. Cependant, les ouchebtis de Chabaka sont plus grands (environ 15–20 cm) avec des inscriptions plus développées, y compris la citation du Livre des Morts, qui est également présente sur ceux de Taharqa, Tanoutamon et Senkamenisken[8].

Le prince Horemakhet[modifier | modifier le code]

Sur la statue CG 42204 aujourd'hui au Caire du Grand prêtre d'Amon Horemakhet (fils de Chabaka), ce dernier se présente comme « fils de roi de Chabaka, justifié, qui l'aime, unique confident du roi Taharqa, justifié, directeur du palais du roi de Haute et Basse-Égypte Tanoutamon, qu'il vive éternellement »[9]. Cependant, comme l'a noté Baker[5], aucune mention n'est faite du service d'Horemakhet sous Chabataka ; même si Horemakhet n'était qu'un jeune homme sous Chabataka, l'absence de ce roi est étrange puisque l'intention du texte de la statue était de présenter une séquence chronologique des rois qui ont régné pendant la vie d'Horemakhet, chacun de leurs noms étant accompagné d'une référence à la relation qui existait entre le roi mentionné et Horemakhet[9]. L'omission de Chabataka dans la statue d'Horemakhet peut s'expliquer par le fait que Chabataka était déjà mort lorsque Horemakhet naquit sous Chabaka.

Papyrus E 3328c du Louvre[modifier | modifier le code]

Enfin, comme l'a d'abord souligné Baker[5], puis Payraudeau[8], ils ont tous deux noté que le papyrus Louvre E 3328c de l'an 2 ou 6 de Taharqa mentionne la vente d'un esclave par son propriétaire qui l'avait acheté en l'an 7 de Chabaka, soit 27 ans plus tôt dans la chronologie traditionnelle Chabaka-Chabataka, mais si le règne de Chabaka est placé juste avant celui de Taharqa (sans le règne intermédiaire de Chabataka), il y a un écart d'environ dix ans, ce qui est beaucoup plus crédible[8].

Corégence[modifier | modifier le code]

L'inscription de Chabataka en l'an 3, 1er mois de Chémou, jour 5, dans le relevé du niveau du Nil numéro 33, a été considérée par certains chercheurs comme l'enregistrement d'une corégence entre Chabaka et Chabataka. Ce texte mentionne que Chabataka est apparu (ḫꜥj) à Thèbes en tant que roi dans le temple d'Amon à Karnak où « Amon lui a donné la couronne avec deux uraei comme Horus sur le trône de Rê », légitimant ainsi sa royauté[16]. Jürgen von Beckerath a soutenu dans un article (1993) que l'inscription enregistrait à la fois le couronnement officiel de Chabataka et la toute première apparition du roi lui-même en Égypte, après avoir comparé cette inscription avec le texte n° 30 du niveau du Nil[17]. Si cela s'avère exact, cela prouverait que Chabataka a réellement servi de corégent à Chabaka pendant deux ans.

Kenneth Kitchen observe cependant que le verbe ḫꜥj (ou apparaître) s'applique à toute manifestation officielle du roi lors de ses apparitions publiques[18]. Kitchen souligne également que la période entourant le premier mois de Chémou (jours 1 à 5) marque la date d'une fête d'Amon-Rê à Karnak qui est bien attestée pendant la période du Nouvel Empire, la XXIIe dynastie et jusqu'à la période ptolémaïque[18]. Ainsi, au cours de la troisième année de Chabataka, cette fête d'Amon a manifestement coïncidé avec l'inondation du Nil et une visite personnelle de Chabataka au temple d'Amon mais en aucun cas un couronnement en Égypte après deux années de règne en Nubie en corégence avec Chabaka[18]. William Murnane a également approuvé cette interprétation en notant que le texte du Nil de Chabataka de l'an 3 n'a pas besoin de faire référence à une accession ou à un couronnement du tout. Il semble plutôt enregistrer une apparition de Chabataka dans le temple d'Amon au cours de sa troisième année et reconnaître l'influence du dieu dans l'obtention de sa première apparition en tant que roi[19]. En d'autres termes, Chabataka était déjà roi d'Égypte et le but de sa visite à Karnak était de recevoir et d'enregistrer pour la postérité la légitimation officielle de son règne par le dieu Amon. Par conséquent, les preuves d'une éventuelle corégence entre Chabaka et Chabataka sont pour l'instant illusoires.

Dans un article important publié en 2006, Dan'el Kahn a également examiné attentivement mais rejeté les arguments contre une division du royaume de la XXVe dynastie sous le règne de Chabaka, Chabaka régnant en Basse et Haute-Égypte et Chabataka, agissant en tant que corégent junior ou vice-roi de Chabaka, en Nubie[20]. Kahn note qu'il n'y a toujours eu qu'un seul roi nubien régnant sur l'ensemble du territoire de la XXVe dynastie, comprenant à la fois l'Égypte et la Nubie, et que les problèmes de communication et de contrôle n'ont pas empêché le roi koushite d'être le chef suprême de ce vaste territoire[20]. Kahn souligne que la stèle des victoires de Piânkhy indique qu'il ne fallait que trente-neuf jours pour voyager en bateau de Napata à Thèbes, tandis que la stèle d'adoption de Nitocris Ire montre que le temps nécessaire pour parcourir la distance entre Memphis (ou peut-être Tanis) et Thèbes en bateau (environ 700 km ou plus pour Tanis) est de seulement seize jours[20].

On peut ajouter qu'une telle corégence de deux ans, avec un roi Chabaka sénior et un roi Chabataka junior, va à l'encontre de la succession aujourd'hui admise Chabataka puis Chabaka.

Règne[modifier | modifier le code]

Stèle de donation de Chabaka, représenté à droite.

Chabaka succède à son neveu Chabataka sur le trône et adopte le Nom de Nesout-bity, Néferkarê, du roi de la VIe dynastie, Pépi II. De plus, ses noms d'Horus, de Nebty et d'Horus d'or sont identiques, conformément à l'usage en vigueur avant la XIe dynastie[21]. Ceci participe au mouvement archaïsant en vogue à cette époque, touchant à la fois l'Égypte et le pays de Koush d'où est originaire le roi[21].

Chabaka est bien attesté pour toutes ses années de règne, jusqu'à sa 15e année, d'après la statue cube BM 24429, qui est datée de l'an 15, 2e mois de Chémou, 11e jour[22],[23],[24]. Il est d'ailleurs bien attesté dans le Delta, y compris à Saïs et à Bouto, l'ancien fief de Bakenranef de la XXIVe dynastie[22]. De plus, sa reconnaissance semble être plus grande que celle de son prédécesseur Chabataka, car le chef Patjenfy de Pharbaethos a représenté Chabaka seul sur une stèle de donation, là où quelques années auparavant, il s'était représenté avec le roi Chabataka sur une autre stèle de donation[22].

Dans le domaine religieux, il continue l’œuvre de Piânkhy, et prône le retour aux valeurs traditionnelles. À Karnak, il restaure la fonction de grand prêtre d'Amon, tombée en désuétude, et y installe son fils Horemakhet. La fonction de grand prêtre trouve une nouvelle dimension ; son pouvoir est divisé par celle, politique, des divines adoratrices d'Amon. Il redonne toute liberté aux différents cultes liés aux divinités égyptiennes. Il honore lui-même les dieux à Memphis et Thèbes.

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Scellé d'argile avec les empreintes des sceaux de Chabaka et du roi assyrien Sennachérib, trouvée à Ninive.

Les relations internationales de l'Égypte de cette époque concernent principalement les relations entre l'Égypte et l'Assyrie au sujet de la région levantine. En effet, alors que Chabataka, prudent, avait livré au roi assyrien un certain Inamani, qui était devenu le dirigeant d'Ashdod à la suite d'une révolte et s'était réfugié à la cour koushite après la répression de cette même révolte, il semble que les relations entre l'Égypte de Chabaka et l'Assyrie étaient tendues[25].

En effet, le roi Ézéchias de Juda et les rois de Tyr et Édom se sont révoltés et participent à une coalition anti-assyrienne, soutenue par le roi koushite. Sennachérib, le roi des Assyriens, après avoir maté une révolte babylonienne en 703 AEC, intervient au Levant pour rétablir la souveraineté assyrienne sur la région. Les sources (assyriennes et bibliques principalement) diffèrent sur le déroulé des évènements, ce qui rend difficile la compréhension de ces derniers. La campagne (à moins qu'il y en ait eu deux) a conduit à l'affrontement (en) entre les Assyriens et les coalisés levantins, peut-être soutenus par une troupe koushite commandée par Taharqa a lieu vers 701 AEC[25]. Après le retrait de Sennachérib, l'Égypte connaît une période de répit de plusieurs décennies, les problèmes ne revenant qu'à 679 AEC, sous le règne de Taharqa[26].

Réalisations architecturales[modifier | modifier le code]

Chabaka a été actif dans la construction, notamment à Thèbes. En effet, il semble s'être attaché à la construction d'enceintes et de portes, programme architectural peut-être dû à une volonté de restauration après la période troublée qu'est la période libyenne[22]. Il est en effet le commanditaire d'un pylône au petit temple d'Amon de Djêmé à Médinet Habou, d'une colonnade à Médamoud, d'une autre colonnade et du décor du passage du premier pylône à Louxor, tandis que pour Karnak, il est fait restaurer la porte du IVe pylône, érige une statue de granit rose à son effigie, portant les deux couronnes de l'Égypte et fait construire un proche jubilaire au temple de Ptah, un « château de l'or » (c'est-à-dire une fabrique de statues divines) près du IIIe pylône et un vaste trésor au nord de l'enceinte du domaine d'Amon[22].

Pierre de Chabaka, trouvée à Memphis - British Museum

Le roi est également actif à Memphis. en effet, des blocs portant son nom ont été trouvés au niveau de la porte sud du temple de Ptah. Au Sérapéum, son nom est également écrit à l'encre sur une petite stèle trouvée dans un contexte archéologique troublé près de la chambre funéraire de l'Apis enterré à la fin du règne de Bakenranef, chambre dans laquelle le nom de Chabataka avait également été retrouvé (cette stèle participait à la confusion de l'ordre de succession entre Chabaka et Chabataka)[27]. Chabaka est également le commanditaire de la pierre de Chabaka, qui se trouve au British Museum : lors d'une visite au temple de Ptah, Chabaka découvre avec horreur que les vers se sont attaqués au papyrus le plus sacré, où sont relatés l'accession d'Horus au trône d'Égypte et le mythe memphite du dieu créateur ; il donne alors l'ordre de graver sur-le-champ le texte restant, sur un bloc de basalte noir. Les textes gravés dateraient de l'époque ramesside[28].

Hormis sa tombe à El-Kourrou, il n'est connu en Nubie que par de petits objets et des scellés trouvés à Mirgissa, Kawa (en), Sanam (en) et Amentego[28].

Fin de règne[modifier | modifier le code]

La fin de son règne est mal connu. Il est possible qu'il y ait eu des troubles ; en tout cas, c'est ce que laisse entendre les textes manéthoniens qui indiquent que Taharqa, le successeur de Chabaka, a conquis le pouvoir par la force et a tué son prédécesseur. Toujours est-il que Chabaka ne semble pas avoir subi de damnatio memoriae, bien que la pratique koushite soit inconnue en la matière[29]. À la mort de Chabaka, c'est son neveu Taharqa, frère cadet de son prédécesseur Chabataka, qui lui succède. Son fils Tanoutamon ne deviendra roi qu'après Taharqa[1].

Sépulture[modifier | modifier le code]

Tête d'un ouchebti de Chabaka - Musée du Louvre

Il est enterré à El-Kourrou, sous la pyramide référencée « KU 15 », dans la nécropole royale. La structure de la tombe évolue par rapport à celle de Piânkhy et Chabataka, le caveau, voûté, est en effet creusé dans le sol sous la pyramide. Les ouchebtis du roi montre une réapparition de formules du Livre des morts. Comme ses deux prédécesseurs Piânkhy et Chabataka, sa tombe était accompagnée d'une inhumation de chevaux, référencée « Ku 201 »[28].

Généalogie[modifier | modifier le code]

La famille du roi est relativement mal connue[28]. Il serait le frère d'Amenardis Ire, et donc en conséquence le fils de Kachta et de Pabatjma et le frère de Piânkhy[21].

La reine consort de Chabaka était Qalhata, selon les documents assyriens, une sœur de Taharqa, ce qu'elle ne revendique pas dans sa tombe[30]. Chabaka et Qalhata sont les parents du roi Tanoutamon[21],[31].

Il est possible que la reine Tabekenamun ait été l'épouse de Chabaka[32]. Certains pensent qu'elle est l'épouse de Taharqa[31].

Le fils de Chabaka, Horemakhet, devient grand prêtre d'Amon et est connu par une statue et un fragment de statue trouvés à Karnak[30],[31]. Une femme nommée Mesbet est mentionnée sur le sarcophage d'Horemakhet et pourrait être sa mère[32].

Chabaka est le père d'au moins deux autres enfants, mais l'identité de leur mère n'est pas connue :

  • Piânkharty devient plus tard l'épouse de son (demi-)frère Tanoutamon, elle est représentée avec lui sur la stèle du Rêve[31],
  • Isetemkhebyt a probablement aussi épousé Tanoutamon, elle est enterrée à Abydos, en Égypte[30],[31].

Titulature[modifier | modifier le code]

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Payraudeau 2020, p. 557.
  2. Payraudeau 2020.
  3. Payraudeau 2020, p. 185.
  4. Brunet 2005, p. 29.
  5. a b c et d Joe Baker (2005), on egyptologyforum.org
  6. Bányai 2013, p. 46-129.
  7. Bányai 2015, p. 81-147.
  8. a b c d e f g h et i F. Payraudeau, Retour sur la succession Shabaqo-Shabataqo, Nehet 1, 2014, p. 115-127 lire en ligne
  9. a b c et d Broekman 2015, p. 17-31.
  10. Jansen-Winkeln 2017, p. 40, n1.
  11. Broekman 2017, p. 13.
  12. Legrain 1900, p. 128.
  13. a b c et d Dunham 1950.
  14. Dunham 1955.
  15. Lull 2002.
  16. Török 1987, p. 4.
  17. Beckerath 1993, p. 7-9.
  18. a b et c Kitchen 1986, p. 170-171.
  19. Murnane 1977, p. 189.
  20. a b et c Kahn, Dan'el., Divided Kingdom, Co-regency, or Sole Rule in the Kingdom(s) of Egypt-and-Kush?, Egypt and Levant 16 (2006), pp.275-291 online PDF
  21. a b c et d Payraudeau 2020, p. 191.
  22. a b c d et e Payraudeau 2020, p. 192.
  23. Kitchen, Kenneth A. (1996).The Third Intermediate Period in Egypt (1100–650 BC), 3rd edition (Warminster: Aris & Phillips), pp. 153-54
  24. British Museum : https://www.britishmuseum.org/collection/object/Y_EA24429
  25. a et b Payraudeau 2020, p. 195.
  26. Payraudeau 2020, p. 196 et 213.
  27. Payraudeau 2020, p. 192-193.
  28. a b c et d Payraudeau 2020, p. 193.
  29. Payraudeau 2020, p. 196.
  30. a b et c Payraudeau 2020, p. 194.
  31. a b c d et e Aidan Dodson & Dyan Hilton: The Complete Royal Families of Ancient Egypt. Thames & Hudson, 2004, (ISBN 0-500-05128-3) p.237
  32. a et b R. Morkot: The Black Pharaohs, Egypt's Nubian Rulers, London 2000, p. 205 (ISBN 0-948695-24-2)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Frédéric Brunet, « The 21st and 25th Dynasties Apis Burial Conundrum », Journal of the Ancient Chronology Forum, no 10,‎ .
  • Michael Bányai, « Ein Vorschlag zur Chronologie der 25. Dynastie in Ägypten », JEgH, no 6,‎ .
  • Michael Bányai, « Die Reihenfolge der kuschitischen Könige », JEgH, no 8,‎ .
  • Frédéric Payraudeau, L'Égypte et la Vallée du Nil : Les époques tardives, t. 3, Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 624 p. (ISBN 978-2130591368).
  • Gerard P. F. Broekman, The order of succession between Shabaka and Shabataka; A different view on the chronology of the Twenty-fifth Dynasty, GM, , chap. 245.
  • Gerard P. F. Broekman, Genealogical considerations regarding the kings of the Twenty-fifth Dynasty in Egypt, GM, , chap. 251.
  • Karl Jansen-Winkeln, « Beiträge zur Geschichte der Dritten Zwischenzeit », Journal of Egyptian History, no 10,‎ .
  • Georges Legrain, « Le temple et les chapelles d’Osiris à Karnak. Le temple d’Osiris-Hiq-Djeto, partie éthiopienne », RecTrav, no 22,‎ .
  • Dows Dunham, The Royal Cemeteries of Kush, vol. I : El-Kurru, .
  • Dows Dunham, The Royal Cemeteries of Kush, vol. II : Nuri, .
  • J. Lull, « Las tumbas reales egipcias del Tercer Periodo Intermedio (dinastías XXI-XXV). Tradición y cambios », BAR-IS, no 1045,‎ .
  • László Török, « The Royal Crowns of Kush: A Study in Middle Nile Valley Regalia and Iconography in the 1st Millennia B. C. and A.D. », Cambridge Monographs in African Archaeology, Oxford, no 18,‎ .
  • Jürgen von Beckerath, Die Nilstandsinschrift vom 3. Jahr Schebitkus am kai von Karnak, GM, , chap. 136.
  • William Joseph Murnane, Ancient Egyptian Coregencies, Chicago, Studies in Ancient Oriental Civilization (SAOC), , chap. 40.
  • Kenneth Anderson Kitchen, The Third Intermediate Period in Egypt (1100–650 BC) (TIPE}, Warminster, Aris & Phillips Ltd, , 3e éd..