Château de Querqueville — Wikipédia

Château de Querqueville
Le château, actuel siège de la mairie.
Présentation
Type
Fondation
XVIIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Ville de Cherbourg-en-Cotentin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Usage
Rathaus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le château de Querqueville est une demeure, du XVIIIe siècle, qui se dresse sur l'ancienne commune française de Querqueville, dans le département de la Manche, en région Normandie.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château est situé, à 450 mètres au sud-sud-est de l'église Notre-Dame de Querqueville, au sein de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin, dans le département français de la Manche.

Historique[modifier | modifier le code]

Le château de Querqueville est bâti vers 1730[1] dans la vallée des Floris. Il est brièvement occupé, en 1758[1], par les Anglais lors de leur débarquement offensif en Normandie.

En 1777[1], il est la possession de Jean-Baptiste, Pierre et Auguste Bardou, avant de passer à la famille de Couville. Jean-Baptiste Bardou, dernier seigneur de Querqueville, mourut en 1794 dit-on de frayeur à l'annonce de sa comparution devant le tribunal révolutionnaire[2].

En 1811[1], Napoléon Ier lorsqu'il qui vint à Saint-Lô et à Cherbourg le visite et aurait déclaré qu'il en ferait volontiers sa résidence d'été, ce qui n'eut jamais lieu. Il échut entre les mains de Robert Hyacinthe Augustin Lefèvre de la Grimmonière, qui sera maire Querqueville de 1812 à 1830[3]. Au milieu du XIXe siècle, le château est la possession d'Henri Lucas de Couville[4].

Depuis 1935, le château est la propriété de la commune de Querqueville qui a décidé d'y établir la mairie.

Description[modifier | modifier le code]

Le château de Querqueville se présente sous la forme d'un long bâtiment quadrangulaire, composé de caves à demi enterrées, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage.

Sa façade s'agrémente en son milieu d'un large pavillon peu saillant, que borde deux pilastres en pierres de granit surmonté d'un fronton triangulaire. Il est percé au rez-de-chaussée d'une porte centrale à laquelle on accède par un perron en léger fer à cheval et à l'étage d'une seule grande fenêtre.

Les deux ailes comporte deux registres de quatre fenêtres à arc surbaissé de chaque côté. À chaque extrémité de ces ailes, un pavillon à une fenêtre au rez-de-chaussée et une fenêtre à l'étage rappelle le pavillon central. Le toit avec sa pente moyenne laisse dépassé huit souches de cheminées. Les combles prennent le jour en façade par trois petites lucarnes assez simples. Deux dans chacune des deux ailes et une dans les pavillons d'extrémité.

La largeur assez peu commune du château, comporte également, un pavillon central, sous fronton triangulaire percé de deux fenêtres au rez-de-chaussée ainsi qu'à l'étage. De ce coté ce qui simule les ailes n'a que la largeur d'une fenêtre à chaque niveau et une lucarne de chaque côté dans la toiture. Comme partout ailleurs, les fenêtres sont à linteaux surbaissés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Jean Barbaroux, 120 Châteaux et Manoirs en Cotentin, Éditions Heimdal, Bayeux, 1982, 112 p., p. 80, (ISBN 978-2902171576).
  2. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 473.
  3. Sébastien Fautrat, Digosville : D'autrefois à nos jours, Valognes, Imprimerie Icl Graphic, , 358 p. (ISBN 979-10-91566-14-8), p. 11.
  4. Jack Lepetit-Vattier, Demeures de Bricquebec et de ses environs, Saint-Lô, Société d'Archéologie et d'Histoire de la Manche, coll. « Études et documents », , 306 p. (ISBN 2-914329-03-2), p. 48.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]