Centre universitaire Dauphine — Wikipédia

Centre universitaire Dauphine
Le centre universitaire Dauphine vue depuis la place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (à gauche, le boulevard Lannes).
Présentation
Type
Palais
Destination initiale
Destination actuelle
Style
Néo-classique
Monumentaliste
Architecte
Construction
Rénovation
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Extension
Occupants
Propriétaire
État français
Patrimonialité
Localisation
Pays
Commune
Accès et transport
Gare
Métro
Tramway
(T)(3b)
Autobus
(BUS)RATPPC
Coordonnées
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

Le centre universitaire Dauphine, anciennement palais de l'OTAN, est l'ancien siège de l'Alliance atlantique et l'actuel siège de l'Université Paris Dauphine-PSL, situé porte Dauphine dans le 16e arrondissement de Paris.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'entrée principale du centre universitaire Dauphine se trouve sur le côté sud-est de la place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, et est encadré par le boulevard Lannes à l'est, l'avenue de Pologne et le square Robert-Schuman au sud et l'avenue du Maréchal-Fayolle (qui longe le boulevard périphérique) à l'ouest.

Historique[modifier | modifier le code]

Le bâtiment en forme de A construit entre le et 1957 sur un terrain de 16 000 m2 dans un style monumental sur des plans de l’architecte Jacques Carlu (qui réalisa également le Palais de Chaillot), abrita le Secrétariat Général de l’organisation de 1959 à 1966, année durant laquelle la France quitte le commandement intégré de l'OTAN qui, dès lors, transféra son siège à Bruxelles, en Belgique.

Il fait 24 mètres de hauteur pour 85 m de longueur et a six étages.

Il comporte lors de son inauguration le 15 décembre 1959 un millier de bureaux, treize salles de conférence, quatre studios de radio et deux de télévision, un grand restaurant, un petit restaurant, une cafétéria, d'un parking souterrain pour 500 voitures et 100 scooters.

Le Luxembourg fournit 3 500 tonnes d'acier pour ce chantier[1], le marbre vient d'Italie, les fenêtres en aluminium de Belgique, le système d'air conditionné des États-Unis, le système électronique (traduction simultanée, radio, télévision) des Pays-Bas, le standard téléphonique d'Allemagne de l'Ouest, les chaises en teck laminé du Danemark, une mosaïque pour le restaurant est d'un artiste turque[2].

Quelques vestiges de l’organisation transatlantique subsistent encore : les étoiles sur les grilles, la devise « Animus in consulendo liber » dans la « salle des pas-perdus » ou encore la « salle Raymond Aron » qui a conservé la grande table en cercle. La grande salle du conseil est devenue le grand amphithéâtre (« A8 ») alors que la bibliothèque universitaire a remplacé la cantine avec vue sur le bois de Boulogne au sixième étage. Certains ordinateurs légués par l'OTAN ont ainsi été recyclés pour servir aux cours et les abris souterrains ont été transformés en salles d'archives.

En , une « nouvelle aile » est inaugurée par Jacques Chirac, maire de Paris, dans laquelle sont concentrées les activités de recherche, refermant ainsi le bâtiment dont la forme initiale qui rappelait un A majuscule.

Il a été affecté en 1968-1969 à plusieurs établissements universitaires créés par la réforme d'octobre 1968, dont le principal est l'Université Paris IX (Dauphine). Si l'IEP de Paris n'y a occupé des locaux que pendant quatre ans pour son année préparatoire (première année), l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) y a également occupé des locaux de 1969 à 2011 et l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs jusqu'en 2022.

Les bâtiments sont depuis cette date occupés exclusivement par l'Université Paris Dauphine-PSL.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

Ce site est desservi par :

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « 1949 », sur NATO (consulté le ).
  2. (en) « Putting the “A” in Alliance », sur NATO (consulté le ).
  3. Benoit Hasse, « Prolongement du tramway T3b : cette fois, il ne manque plus que les usagers », sur leparisien.fr,