Centrale nucléaire de Zaporijjia — Wikipédia

Centrale nucléaire de Zaporijjia
Les six réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Administration
Localisation
Coordonnées
Propriétaire
Energoatom (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Opérateur
Construction
1980
Mise en service
1985
Statut
En exploitation, 6 réacteurs temporairement à l’arrêt (5 « arrêt à froid » et 1 « arrêt à chaud »)
Réacteurs
Fournisseurs
Type
VVER-1000/V320
Réacteurs actifs
6
Puissance nominale
6 × 1 000 MW
Production d’électricité
Production annuelle
38,43 TWh (2019)
Production moyenne
30 TWh à 39 TWh
Production totale
1 101,24 TWh (2020)

Source froide
Site web
Localisation sur la carte d’Ukraine
voir sur la carte d’Ukraine

La centrale nucléaire de Zaporijjia se trouve en Ukraine, dans l'oblast de Zaporijjia, sur le territoire de la ville d'Enerhodar, à 56 km au sud-ouest de Zaporijjia. Elle comprend six réacteurs nucléaires VVER de 1 000 MW chacun, dont les cinq premiers sont entrés en service entre 1985 et 1989, et le sixième a été mis en route en 1995. Disposant d'une puissance nette électrique totale de 5 700 MW, c'est la centrale nucléaire la plus puissante d'Europe en 2022.

Elle se trouve sur les berges du réservoir de Kakhovka, alimenté par les eaux du fleuve Dniepr.

Elle est l'une des quatre centrales nucléaires fonctionnelles du pays exploitées par la Compagnie nationale de production d'énergie nucléaire d'Ukraine Energoatom, à l’arrêt en juin 2023, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Elle est sous contrôle russe depuis 2022.

Caractéristiques du site[modifier | modifier le code]

Environs du site nucléaire de la centrale.

La puissance thermique de la centrale, qui atteint pratiquement 20 000 MWth (mégawatts thermiques), exige d'énormes quantités d'eau de refroidissement provenant du Dniepr, qui a été élargi spécialement pour ce site.

Une partie du combustible usé est stockée dans des piscines de stockage qui sont protégées par les enceintes de confinement des réacteurs. Une autre partie du combustible nucléaire usé est stockée dans des containers d'entreposage à sec[1], laissés à l'air libre[2].

Après l'arrêt du dernier réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en l'an 2000, l'activité de la centrale de Zaporijjia a été maintenue à un niveau très élevé pour assurer les besoins électriques du pays. Ses six réacteurs ont alors produit environ 37 à 38 TWh par an, soit un cinquième de la production d'électricité ukrainienne.

La centrale est connectée au réseau électrique ukrainien par quatre lignes électriques de 750 kV et une ligne de 330 kV, cette dernière étant située à proximité d’une centrale thermique. Ce même réseau lui fournit son alimentation électrique de secours.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, le réseau électrique d'Ukraine — qui était branché sur le réseau russe — a été basculé sur le réseau européen[2].

Nom du réacteur Modèle Puissance
brute (MW)
Puissance
nette (MW)
Début de
construction
Raccordement
au réseau
Mise en service
commerciale
Zaporijjia-1[3] VVER-1000/320 1000 950
Zaporijjia-2[4] VVER-1000/320 1000 950
Zaporijjia-3[5] VVER-1000/320 1000 950
Zaporijjia-4[6] VVER-1000/320 1000 950
Zaporijjia-5[7] VVER-1000/320 1000 950
Zaporijjia-6[8] VVER-1000/320 1000 950

Sûreté[modifier | modifier le code]

Localisation des bâtiments du site nucléaire de la centrale.

Un des scénarios redoutés concerne la non-disponibilité des alimentations électriques qui permettent de faire fonctionner les systèmes de surveillance et de sauvegarde de la centrale. En cas de perte totale de ces alimentations électriques dites « externes », la centrale peut tenter de s'autoalimenter avec l’électricité qu’elle produit, mode de fonctionnement appelé « îlotage ». Si cela ne fonctionne pas, chaque réacteur dispose de trois groupes électrogènes de secours (6,6 kV) pour faire face à cette situation, sachant qu'un seul groupe électrogène est suffisant pour maintenir le réacteur dans un état sûr durant 10 jours au bout desquels un réapprovisionnement en carburant serait nécessaire, selon une note de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)[9]. En outre, deux groupes électrogènes, protégés contre les agressions et les actes de malveillance (bunkerisés), sont également présents sur le site[9].

Le deuxième scénario redouté est la perte du refroidissement des réacteurs, actuellement par le fleuve Dniepr et notamment par le réservoir de Kakhovka, en cas de destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka.

Lorsque les réacteurs sont en production, les installations sont refroidies par de l’eau pompée dans un bassin de rétention, isolé du Dniepr, alimenté par la centrale thermique de Zaporizhzhya au nord du site. Lorsque les réacteurs sont à l’arrêt, ou en cas de situation accidentelle, le refroidissement peut être assuré par des bassins équipés de systèmes d’aspersion, appelés bassins fontaines[10], durant une certaine période.

Histoire[modifier | modifier le code]

1980 -1986 : construction des cinq premiers réacteurs[modifier | modifier le code]

La centrale de Zaporijjia a été financée et conçue à l'époque soviétique, alors que l'Ukraine faisait partie de l'URSS.

1986 - 1996 : chantier du sixième réacteur[modifier | modifier le code]

En dépit de la catastrophe de Tchernobyl qui s'est produite à partir du , au nord de l'Ukraine, la construction du 6e réacteur de la centrale de Zaporijjia est lancée le . Toutefois, alors que les cinq premiers réacteurs avaient été construits en cinq ans, ce 6e réacteur mettra dix ans avant d'être achevé et de démarrer.

2014 : conflit avec la Russie[modifier | modifier le code]

La centrale nucléaire de Zaporijjia est située à environ 200 km de la zone des combats de la guerre du Donbass. Le , un expert allemand de l'ONG Greenpeace déclare qu'il existe une menace de surchauffe de la centrale si les combats se propagent dans l'oblast de Zaporijjia et si la centrale est touchée par l'artillerie lourde ou si le réseau électrique qui dessert la centrale est coupé. Une surchauffe pourrait conduire à une fusion du cœur du réacteur, comme dans le cas de la catastrophe de Fukushima[11].

Carte des centrales nucléaires en Ukraine.

2014-2015 : des incidents[modifier | modifier le code]

Le , les autorités ukrainiennes annoncent qu'un court-circuit, selon le ministre de l’Énergie ukrainien Volodymyr Demtchichine, suivi de l'incendie d'un transformateur du réacteur no 3 a mis la centrale en arrêt automatique, le , privant d’électricité la proche région[12],[13]. Cet incident survient dans un contexte politique instable, alors qu'une crise énergétique menace (une partie du bassin houiller du Donbass est passée sous contrôle d'une rébellion prorusse, limitant les capacités des centrales thermiques ukrainiennes[14]). La centrale devrait retrouver toute sa puissance le selon le ministre[13]. Un communiqué sur le site de la centrale précise que le réacteur concerné (no 3) a été déconnecté du réseau jusqu'au , ajoutant qu'il n'y a pas de changement observé dans le taux de radiation autour de la centrale[13]. De son côté, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) français n'a pas décelé de radioactivité inhabituelle (pour les deux préleveurs installés sur le toit de l'ambassade de France à Kiev).

Le , le réacteur no 4 de la centrale a été déconnecté du réseau pour raison de sécurité[15].

2022-2023 : invasion russe[modifier | modifier le code]

Le , deux jours après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les troupes russes s'approchent de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia et, selon Vadym Denysenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, pointent leurs roquettes sur le site[16].

Le , l'Agence internationale de l’énergie atomique annonce avoir été informée par la Russie de la prise de contrôle de la zone entourant la centrale[17].

Dans la nuit du , la centrale fait l'objet d'un bombardement par l'armée russe, lequel entraîne un incendie, selon le maire d'Enerhodar et le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba[18],[19],[20],[21]. Le porte-parole de la centrale indique que les tirs empêchent les pompiers d'intervenir[21].

Au matin du , l'incendie a été maitrisé et l'armée russe occupe la centrale[22]. Le personnel en assure le fonctionnement et aucune fuite radioactive n'a été détectée[21]. Un seul des six réacteurs est en service[22]. L'objectif stratégique de cette occupation est de protéger la centrale hydroélectrique de Kakhovka, obligeant les forces ukrainiennes à se limiter à des frappes de précision[23].

Le 19 mai, l'homme politique russe Marat Khousnoulline annonce que son pays veut couper l'Ukraine de sa centrale sauf si Kiev paye Moscou pour l'électricité produite[24],[25].

Début août, trois des six réacteurs étaient opérationnels. Les bombardements ont endommagé un transformateur de ligne électrique haute tension, provoqué l’arrêt automatique du réacteur n°3 et le démarrage de ses groupes électrogènes de secours.

Le , Energoatom assure être toujours en contact avec le site et recevoir des données sur la surveillance des radiations.

Le , à la suite de nouveaux bombardements près de la centrale nucléaire de Zaporijia, l'AIEA souligne le risque d'une réelle « catastrophe nucléaire » qui pourrait mettre en danger la santé publique et l'environnement en Ukraine et au-delà[26].

Le , Energoatom a déclaré qu'il n'y avait eu aucun changement dans les niveaux de radiations[27],[28].

Le , la WENRA publie une analyse de l'état de sûreté de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya au regard des dommages subis à la suite des récents bombardements. Les conclusions indiquent qu'en l'état actuel des connaissances, les dommages induits par les bombardements n'ont eu qu'un impact limité et n'ont pas causé de situation accidentelle sur l'installation industrielle[29].

Le , le G7 accuse la Russie de « mettre en danger » la région ukrainienne autour de la plus grande centrale d'Europe. Il exige « que la Russie rende immédiatement à son propriétaire souverain légitime, l'Ukraine, le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporijjia »[30].

Le , le site est à nouveau bombardé, endommageant plusieurs capteurs de mesures de radioactivité[31]. Au Conseil de sécurité de l’ONU, l’AIEA, qui demande sans succès l’autorisation de visiter la centrale, déclare devant le Conseil de sécurité de l’ONU que « l'heure est grave »[32].

Le , le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et le président turc Recep Tayyip Erdoğan rencontrent à Lviv le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui estime, à l'issue de la rencontre, que l'ONU devait « assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes »[33].

Olivier Gupta, président de l'Association des autorités de sûreté nucléaire des pays d'Europe de l'Ouest, souligne qu'une centrale nucléaire a besoin d'être constamment alimentée en eau et en électricité pour assurer le refroidissement du combustible, même lorsque le réacteur est à l'arrêt. Or, des lignes électriques qui alimentent le site de Zaporijjia ont été touchées ; Zaporijjia n'a pas été totalement déconnectée du réseau électrique, et il y a par ailleurs des groupes électrogènes de secours à moteur Diesel. Il s'agit néanmoins d'événements qui affaiblissent la sûreté du site. « Il est important que des experts internationaux puissent examiner non seulement l'état des installations mais aussi l'organisation du travail, les conditions de maintenance, les chaînes de responsabilité : l'exploitant ukrainien conserve-t-il la pleine responsabilité des opérations et des décisions ? C'est là un principe fondamental de la sûreté nucléaire »[34].

Le , le président Macron téléphone à Vladimir Poutine, qui donne son accord sur une mission de l'AIEA, déclarant que la Russie est « prête à fournir toute l'assistance nécessaire aux inspecteurs de l'Agence ». Poutine accepte que cette équipe internationale passe par l'Ukraine et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant[35].

Le , la Russie demande la tenue d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour le lendemain au sujet des bombardements du site nucléaire de Zaporijjia[36],[37].

Le , les deux réacteurs de la centrale encore en fonctionnement ont été déconnectés du réseau, après l'endommagement des lignes à haute tension, provoquant ainsi la déconnexion totale de la centrale de Zaporijjia du réseau électrique ukrainien pour la première fois dans son histoire[38].

Le , Energoatom annonce que la centrale est rebranchée au réseau électrique et que ses systèmes de sécurité fonctionnent normalement. L'ONU appelle à mettre en place une zone démilitarisée autour de la centrale pour la sécuriser et permettre l'envoi d'une mission d'inspection internationale[39],[40].

Le , Energoatom annonce que « l'infrastructure de la centrale a été endommagée et il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives ». Cela fait suite à de nouvelles frappes russes, selon l'opérateur nucléaire ukrainien[41].

Le , les autorités régionales annoncent avoir lancé une campagne expliquant à la population comment utiliser l'iode, en cas de fuite radioactive, dans un rayon de 50 kilomètres autour de la centrale. La mairie de Zaporijjia a fait distribuer des comprimés d'iode aux habitants[42].

Le , le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique annonce être en route, avec une équipe de l'AIEA, vers la centrale de Zaporijjia ; l'équipe comprend des experts de Pologne et de Lituanie, plutôt favorables à l'Ukraine, et des représentants de la Serbie et de la Chine, plus proches de la Russie. Sa mission est d'évaluer les dommages physiques de l'installation, déterminer la fonctionnalité des systèmes de sûreté et de sécurité, évaluer les conditions de travail du personnel et effectuer des activités de sauvegarde urgentes[43],[44],[45].

Le , Volodymyr Zelensky demande à la communauté internationale et à l'Agence internationale de l'énergie atomique (dont des membres sont arrivés le jour-même) que la Russie concède « une démilitarisation immédiate de la centrale, le départ de tous les militaires russes avec tous leurs explosifs, toutes leurs armes » et qu'une zone démilitarisée soit établie autour d'elle[46],[47].

Dans la nuit du 2 au , des roquettes auraient été tirés à l'aide d'un lance-roquette multiple par l'armée russe depuis un lieu situé à proximité de la centrale nucléaire selon un article, accompagné d'une vidéo, publié par The Insider[48],[49].

Le , l'AIEA publie son rapport, estimant que « la situation actuelle est intenable » et que « les bombardements sur le site et dans les environs doivent cesser immédiatement pour éviter de provoquer de nouveaux dommages aux installations » ; elle réclame la mise en place d'une « zone de sécurité » pour prévenir un accident nucléaire à la centrale de Zaporijjia, c'est-à-dire une zone que les belligérants ne bombardent pas, ce qui ne correspond pas à la « démilitarisation du site », en clair le retrait des soldats russes, demandée par Kiev, par le secrétaire général des Nations unies et par les pays occidentaux alliés de l'Ukraine. La mission a constaté la présence de soldats et de matériel militaire russes en divers endroits de la centrale, dont des véhicules stationnés dans les salles des turbines[50].

Par un décret du , Poutine déclare que la centrale est la propriété de la Russie[51].

Le , la centrale est totalement coupée du réseau électrique, et le refroidissement de ses réacteurs nucléaires ne peut plus être assuré que par des générateurs diesel[52].

Le , l'AIEA annonce que la centrale est reconnectée au réseau, et que Rosatom a envoyé du diésel supplémentaire[53].

Dans la nuit du 5 au , le barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé en aval de la centrale, est fortement endommagé, ce qui induit une baisse du niveau d'eau dans le réservoir de Kakhovka. Dans les jours qui suivent, la centrale constitue des réserves d'eau via le réservoir de Kakhovka[54]. Dans cette situation, les réacteurs de la centrale sont refroidis par des bassins équipés de systèmes d’aspersion, appelés bassins fontaines[10].

Le , le président ukrainien accuse la Russie d'avoir l'intention de commettre un attentat terroriste sur la centrale[55].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Situation de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya en Ukraine après les bombardements du 11 août 2022 », sur IRSN, (consulté le ).
  2. a et b Accident de réacteur, déchets radioactifs… quels risques à la centrale ukrainienne de Zaporijjia ?, France24, 20 août 2022
  3. « PRIS - Reactor Details Zaporijjia-1 », sur pris.iaea.org (consulté le )
  4. « PRIS - Reactor Details Zaporijjia-2 », sur pris.iaea.org (consulté le )
  5. « PRIS - Reactor Details Zaporijjia-3 », sur pris.iaea.org (consulté le )
  6. « PRIS - Reactor Details Zaporijjia-4 », sur pris.iaea.org (consulté le )
  7. « PRIS - Reactor Details Zaporijjia-5 », sur pris.iaea.org (consulté le )
  8. « PRIS - Reactor Details Zaporijjia-6 », sur pris.iaea.org (consulté le )
  9. a et b IRSN, « Dispositions prévues en cas de perte totale des alimentations électriques externes de la centrale de Zaporizhzhya en Ukraine », .
  10. a et b IRSN, « Ukraine : conséquences de l’endommagement du barrage de Kakhovka sur la centrale nucléaire de Zaporizhzhya » Accès libre, sur IRSN,
  11. (de) WAZ: Experten warnen vor Atomkatastrophe in der Ukraine
  12. « Ukraine : accident dans un des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijia », sur bfmtv.com, BFM TV avec AFP, .
  13. a b et c « Ukraine : « incident » dans une centrale nucléaire », sur lesechos.fr, Les Échos avec AFP, .
  14. « Flou autour d'un incident dans une centrale ukrainienne », sur tdg.c, Tribune de Genève, .
  15. « La plus grande centrale nucléaire d'Europe à l'arrêt pour des raisons de sécurité »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur nr.news-republic.com, (consulté le ).
  16. (en) Ukraine official says Russian troops approaching Zaporizhzhia nuclear plant
  17. « La Russie dit avoir pris le contrôle du territoire entourant la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  18. (en) Samantha Lock, « Russia-Ukraine war latest news: mayor of Enerhodar reports fire at nuclear power plant after Russian shelling – live », The Guardian, .
  19. « Guerre en Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia en feu après un bombardement russe », sur Le Monde, (consulté le ).
  20. « Guerre en Ukraine. La centrale nucléaire de Zaporijia bombardée par les Russes, l'incendie éteint », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  21. a b et c « Ukraine : La plus grande centrale nucléaire d'Europe touchée par des frappes russes », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  22. a et b « Guerre en Ukraine : la plus grande centrale nucléaire d’Europe occupée par l’armée russe après avoir été bombardée », sur Le Monde, (consulté le ).
  23. (en-US) Andrew E. Kramer, « Using Nuclear Reactors for Cover, Russians Lob Rockets at Ukrainians », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  24. La Russie veut couper l'Ukraine de la centrale nucléaire occupée de Zaporijjia, sur connaissancedesenergies.org, 19 mai 2022
  25. Moscou veut faire payer à Kiev l'électricité produite dans une centrale nucléaire ukrainienne sur latribune.fr, 19 Mai 2022
  26. Jordan Lasserre, « Guerre en Ukraine : un risque de "catastrophe nucléaire" redouté à la centrale de Zaporijia », sur LaDepeche.fr avec AFP, (consulté le )
  27. « Zaporijjia: une centrale nucléaire prise dans la guerre en Ukraine », sur information.tv5monde.com avec AFP, (consulté le )
  28. Ukraine: un réacteur de la centrale nucléaire de Zaporijjia à l’arrêt après des frappes, Libération, 6 août 2022
  29. « L'analyse de WENRA sur l'état de sûreté de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya (Ukraine) », sur asn.fr, (consulté le )
  30. Guerre en Ukraine : le G7 somme Moscou de rendre à Kiev le contrôle de la centrale de Zaporijjia, Les Échos, 10 août 2022.
  31. « Guerre en Ukraine : Kiev et Moscou s’accusent de nouvelles frappes sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia », LeMonde.fr, (consulté le )
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  33. Ukraine : intenses efforts diplomatiques pour contenir le risque nucléaire de Zaporijjia, Les Échos, 18 août 2022.
  34. « Les centrales nucléaires ne sont pas conçues pour résister à tous les actes de guerre », Les Échos, 19 août 2022.
  35. Ukraine : Poutine donne à Macron son accord pour que l'AIEA accède à la centrale nucléaire de Zaporijjia, Les Échos, 19 août 2022.
  36. La Russie réclame une réunion du conseil de sécurité de l'Onu mardi sur la centrale de Zaporijjia, sur Boursorama, 22 août 2022
  37. Guerre Ukraine : réunion prévue conseil sécurite ONU centrale nucleaire Zaporojie, 20 minutes, 23 août 2022
  38. « La centrale nucléaire de Zaporijjia "totalement déconnectée" du réseau », sur BFMTV, (consulté le )
  39. Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijjia de nouveau raccordée au réseau, Les Échos, 26 août 2022.
  40. « Zaporijia : une centrale nucléaire au cœur de la guerre », sur Le Monde, (consulté le )
  41. Maxime Gil, « Centrale nucléaire de Zaporijia : l'AIEA en route, les risques persistent », sur linternaute.com (consulté le )
  42. Ukraine : à Zaporijjia, le spectre d'un nouveau Tchernobyl resurgit, Les Échos, 28 août 2022.
  43. Guerre en Ukraine : une équipe de l'AIEA en route vers la centrale nucléaire de Zaporijjia, Les Échos, 29 août 2022.
  44. Emmanuelle Galichet, « Guerre en Ukraine : « Il existe des captures de mesure de la radioactivité tout autour de la centrale de Zaporijia » », sur LeMonde.fr, (consulté le )
  45. REPORTAGE. Visite au cœur de la centrale nucléaire de Zaporijjia avec l’AIEA, ouest-france.fr, 2 septembre 2022, par Paul Gogo
  46. « Volodymyr Zelensky demande à l’AIEA une « démilitarisation totale » de la centrale nucléaire de Zaporijjia », sur lejdd.fr, (consulté le )
  47. « Guerre en Ukraine, en direct : Zelensky appelle l’AIEA à obtenir la démilitarisation de la centrale de Zaporijia », Le Monde.fr, (consulté le )
  48. (en) « Residential areas in Mykolaiv hit, says governor; ‘morale and discipline’ problems in Russian forces, says UK – as it happened », sur the Guardian, (consulté le )
  49. (ru) « Russian MLRS firing from Zaporizhzhia NPP site (VIDEO) », sur The Insider, (consulté le )
  50. Ukraine : l'AIEA réclame une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Les Échos, 6 septembre 2022.
  51. Louis San, Marie-Violette Bernard et Yann Thompson, « DIRECT. Guerre en Ukraine : la Russie s'approprie la centrale nucléaire de Zaporijjia dans un décret signé par Vladimir Poutine », France TV Info,‎ (lire en ligne)
  52. « Guerre en Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijjia coupée d’alimentation électrique », Ouest France,‎ (lire en ligne)
  53. (en) « Update 115 – IAEA Director General Statement on Situation in Ukraine », sur www.iaea.org, (consulté le )
  54. AIEA, « Update 163 – IAEA Director General Statement on Situation in Ukraine » Accès libre,
  55. « Centrale nucléaire de Zaporijia : Volodymyr Zelensky accuse la Russie de «préparer» un «attentat terroriste» », sur Libération (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]