Catherine Beaunez — Wikipédia

Catherine Beaunez
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Catherine Beaunez est une dessinatrice de presse française née en 1953 et originaire de Juigné-sur-Sarthe. Le féminisme et la condition féminine sont des thèmes récurrents dans ses œuvres.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Juigné-sur-Sarthe[1], Catherine Beaunez fait des études d'arts appliqués puis elle devient dessinatrice à l'âge de 20 ans[2], à une époque où les femmes sont faiblement représentées dans ce domaine[3]. En termes d'influence, elle cite Jean-Marc Reiser, Georges Wolinski et Claire Bretécher[4].

Au cours de sa carrière, elle collabore avec des titres comme Le Monde, Le Nouvel Observateur, Le Point, Marianne, L'Humanité, Libération, La Croix, Charlie Hebdo[2]. La condition féminine est un thème récurrent dans ses travaux[2] et l'autrice se déclare féministe[4]. Ses dessins sur les relations entre hommes et femmes en politique ont plusieurs fois été refusés car jugés « non consensuels »[5].

En 1995 ses travaux sont exposés sous le titre Les femmes et la politique au festival Images de la caricature d'Épinal[6]. En 2007, elle participe par ses dessins en direct au colloque Femmes d'histoire[7]. En 2019, ses dessins figurent dans les « Rencontres crayonnées » sur les droits des femmes[8].

Elle est autrice de plusieurs albums, comme Mes partouzes, Vive la carotte !, Je suis une nature, Liberté chérie[1] ; en 2000 paraît On les aura !, qui porte sur la parité en politique[5],[9]. En 2018, à compte d'auteur, elle publie J’avais 15 ans en 68[10]. En 2020, à compte d'auteur, elle livre On baise ?, qui porte sur « son confinement, qu’elle relate avec humour, et sa vision crue et féministe des rapports femmes-hommes »[11]. En 2021, le jury du prix Artémisia lui décerne la mention Coup de chapeau pour cet album autoédité et distribué par l’autrice (La folle du logis)[12].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2018 : prix Martelles en tête au Salon du dessin d’humour de Saint-Just-le-Martel[2] ;
  • 2021 : prix Artémisia : mention Coup de chapeau pour On baise ?.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Double dédicace à l'Ancre des mots, samedi », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  2. a b c d e et f Henri Portes, « Catherine Beaunez et ses crayons », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  3. « Le dessin de presse », La Montagne,‎ .
  4. a et b « Catherine Beaunez : "L’humour est mon arme" », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  5. a et b Mina Kaci, « L'an I de la parité », L'Humanité,‎ .
  6. Yves-Marie Labé, « Un prix attribué à un dessinateur de "Minute" perturbe le Festival d'Epinal », Le Monde,‎ .
  7. « Catherine Beaunez croque les femmes en politique », Ouest-France,‎ .
  8. Virginie Batailler, « Ces femmes qui défendent leurs droits au bout du crayon », La Provence,‎ (lire en ligne)
  9. Clarisse Fabre, « La femme politique sera "couillue" ou ne sera pas... », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. « Juigné. Catherine Beaunez sort une nouvelle BD d’humour », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  11. « La dessinatrice Catherine Beaunez en dédicace à la Galerie du Temple », Le Maine libre,‎ .
  12. Victor De Sepausy, « Moi, Mikko et Annikki de Tiitu Takalo remporte le Grand Prix Artémisia 2021 », sur ActuaLitté,

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]