Caserne Sergent-Blandan — Wikipédia

Caserne sergent Blandan
Fort Lamothe
Image illustrative de l’article Caserne Sergent-Blandan
Bâtiment nord, vu de l'entrée

Lieu Lyon (7e)
Fait partie de la première ceinture de Lyon
Type d’ouvrage Caserne
Construction 1831–1853
Utilisation Déclassée
Contrôlé par Drapeau de la France France
Coordonnées 45° 44′ 42,29″ nord, 4° 51′ 13,57″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Caserne sergent Blandan Fort Lamothe
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Caserne sergent Blandan Fort Lamothe
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Caserne sergent Blandan Fort Lamothe

La caserne sergent Blandan, anciennement fort Lamothe, est une ancienne caserne militaire de 17 hectares[1] située dans le 7e arrondissement de Lyon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Entrée du fort
Casernement

Le fort fut construit entre 1831 et 1853 sous la direction du général Rohault de Fleury pour un montant de 1 990 000 francs[2]. Sa construction nécessite d'importants terrassements. Le château de la Motte, est alors conservé pour le logement des officiers. Le fort faisait partie d'un ensemble de forts destinés à protéger la ville de Lyon. Le casernement situé dans la partie nord était au moment de sa construction et avec ses 230 mètres le plus long de France[1]. La première ceinture de Lyon, construite de 1831 à 1856, comptait 18 forts de part et d'autre du Rhône et de la Saône. En 1864, la caserne de La Motte était ainsi la 3e plus importante de l'agglomération après les casernes de la Part-Dieu et Serin. La caserne du fort pouvait loger 1 193 hommes.

Lors de l'épisode de la commune de Lyon, les gardes nationaux des quartiers populaires le prennent d'assaut le pour s'armer face aux gardes nationaux des quartiers bourgeois[3].

La construction de la seconde ceinture de fortifications de Lyon par le général Séré de Rivières provoque le désintérêt du fort de La Motte qui perd son rôle stratégique, mais qui est rapidement transformé en caserne pour accueillir les soldats des forts de Charpennes, des Brotteaux et du Colombier. Il doit ainsi à l'époque accueillir 2 596 hommes.

Le fort prend le nom de « sergent Blandan » en 1942 en hommage à Jean Pierre Hippolyte Blandan, lors du centenaire de sa mort[2].

Le château[modifier | modifier le code]

Le château avait été construit sur une motte castrale, ce qui lui valut le surnom "de la Motte".

Lors de la construction du fort, le château de La Motte fut conservé au centre du fort. Depuis le , il est classé monument historique.

Structure[modifier | modifier le code]

Panorama de la place d'armes et de la caserne

La caserne sergent Blandan comprend dans sa superficie de 17 hectares, une place d'armes, quatre bastions, et d'une cinquantaine de bâtiments d'une surface totale de 44 000 m2, dont un arsenal et le casernement de 230 m de long[1].

Le parc Blandan[modifier | modifier le code]

Le Grand Lyon achète la caserne le pour un montant de 15 millions d'euros[2]. Il en prend possession en et la transforme en parc urbain en 2013, le Parc Blandan.

Entre le rachat par le Grand Lyon et l'ouverture du parc, le site et notamment le casernement a été utilisé notamment par l’Université de Lyon, l'école des jeux vidéo Gamagora et le Crous. Une fouille d'archéologie préventive a eu lieu dans le fort entre le et le [4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Parc Blandan », sur grandlyon.com (consulté le ).
  2. a b et c http://genev.tabouis.free.fr/images/Sergent_Blandan_072008.pdf
  3. Maurice Moissonnier, La Première Internationale et la Commune à Lyon : 1865-1871, spontanéisme, complots et luttes réelles, Paris, Éditions sociales, , 402 p. (BNF 35319360) page 209
  4. « archeologie.lyon.fr/archeo/sec… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 978-2-84147-177-5) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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