Casamance — Wikipédia

Carte de la région Casamance.
Paysage typique de la Casamance.
Port de Ziguinchor, décembre 2017.

La Casamance (en portugais : Casamansa), parfois appelée Kasa, est une région historique et naturelle du Sénégal, située au sud du pays et bordant le fleuve Casamance.

Géographie[modifier | modifier le code]

La Casamance est frontalière de la Gambie au nord, de la Guinée-Bissau et de la Guinée au sud et de la région de Tambacounda délimitée par la rivière Koulountou à l'est. Elle est bordée par l'océan Atlantique à l'ouest. La Casamance représente un septième de la superficie totale du Sénégal.

La Casamance a été subdivisée en 1984 en deux nouvelles régions administratives : Ziguinchor et Kolda. En 2008, la région de Kolda a été à son tour subdivisée en deux nouvelles régions : Kolda et Sédhiou. La Casamance compte donc trois régions administratives, à savoir de l'ouest à l'est :

La région de Tambacounda était anciennement une partie de la Casamance historique. Par décret présidentiel, elle a été coupée de la Casamance pour prendre le nom de Sénégal oriental à partir de 1962.

Population[modifier | modifier le code]

Les habitants de la Casamance se nomment « Casamançais ».

Les Diolas sont l'ethnie majoritaire, ils parlent le diola (jóola) ou ajamat, avec les dialectes comme boulouf, fogny et kasa. Les Diolas représentent environ 60 % de la population. Les Wolofs, qui constituent le groupe ethnique le plus important au Sénégal, ne représentent que 5 % de la Casamance.

En Casamance, on trouve aussi d'autres ethnies : les Manjaques, les Balantes, les Baïnouks, les Peuls et les Mandingues entre autres.

La région diffère du point de vue linguistique du reste du Sénégal. Le crioulo, une langue créole africaine de souche portugaise parlée en Guinée-Bissau, est courante en Casamance.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Casamance, appelée également pays floup du nom du royaume diola qui a dominé cette région, est un pays de forêts, de fleuves et de rivières. Les premiers colonisateurs ont été étonnés par le talent des architectes diolas, constructeurs de cases à impluvium et de cases à étage, comme à Mlomp notamment[1].

Rizières sur l'Ile d'Ourong en saison sèche.
Plage au cap Skirring.

La région a donné naissance à des personnages historiques qui ont lutté contre la colonisation occidentale, et qui sont, encore aujourd'hui, présents dans les mémoires, comme Djignabo Basséne ou Aline Sitoé Diatta (Alyn Sytoe Jata ou Aline Sitow Diatta).

Depuis 1982, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) réclame l'indépendance de la région.

« Nous ne sommes pas les maîtres de la Basse Casamance. Nous y sommes seulement tolérés. »

« (…) les Diolas viennent de nous prouver que leur obstination incoercible est aussi difficile à vaincre qu'une rébellion active […] Nous sommes malheureusement à peu près désarmés devant ce genre de résistance. On n'admettrait pas en effet l'emploi d'armes contre une population butée qui ne répond à aucune de nos mises en demeure d'obéir mais qui se garderait bien de faire le moindre geste ou de se livrer à une démonstration menaçante. Ce n'est pas la peur des Blancs qui les fait agir de la sorte comme ils le disent mais la volonté bien arrêtée de ne pas nous obéir. Et cela dure depuis que nous occupons le pays, c'est-à-dire depuis 50 ou 60 ans environ. »

  • 1918 : arrestation de la prêtresse Alandiso ;
  • 1920 : répression militaire à Bayotte pour refus de payer les impôts ;
  • 1942 : apogée du culte de Kasila, autel de prière pour la pluie selon le rite d'Aline Sitoé Diatta, prêtresse charismatique, déportée sans retour pour son influence civile ;
  • 1943 : incendie et destruction d'Efok par mesure répressive. Le colonel Sajous accompagné du sergent chef Mandros, du médecin militaire Raoul et de l'interprète Tété Diédhiou mettent en œuvre un plan d'arrestation de la prêtresse charismatique Aline Sitoé Diatta à Kabrousse ;
  • 1960 : indépendance du Sénégal ;
  • 1996-1997 : les combats reprennent et s'intensifient.
Le drapeau adopté par le MFDC en 1988.

Mouvement séparatiste[modifier | modifier le code]

  • 26 décembre 1982 : attaque du MFDC faisant des centaines de victimes en plein jour dans la ville de Ziguinchor. Elle a pris progressivement la forme d'un conflit armé entre le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et le pouvoir hérité des accords d'indépendance de 1960 ;
  • 1991 : le député Marcel Bassène : ce natif de la région membre du Parti démocratique sénégalais (PDS) est le premier « Monsieur Casamance ». Il est nommé en 1990 par le président Abdou Diouf pour discuter avec le MFDC d’un retour au calme, prélude à de futures négociations. Un an plus tard, précisément le , Marcel Bassène obtient la signature à Bissau du premier cessez-le-feu entre l’État du Sénégal et le MFDC.
  • 2002 : Naufrage du Joola, ferry de jonction avec Dakar, faisant près de 2 000 victimes, principalement des Casamançais ;
  •  : signature d'un accord de paix entre le président Abdoulaye Wade et le secrétaire général du MFDC Augustin Diamacoune Senghor ;
  •  : mort d'Augustin Diamacoune Senghor ;
  •  : pour asseoir ses revendications d'indépendance, le MFDC a enlevé 5 militaires sénégalais après une attaque contre un cantonnement de l'armée qui a fait plusieurs morts dans le village de Kabeum[3] ;
  • Depuis 2016, après 4 ans de calme, la Casamance n'est plus considérée comme une "zone à risques" par la France[4].
  •  : assassinat de 13 coupeurs de bois[5] dans la forêt de Bourofaye Bainounk située en Basse Casamance, à proximité de la frontière avec la Guinée-Bissau. Les indépendantistes du MFDC ont « condamné fermement cet acte » et ont demandé aux autorités sénégalaises « d’orienter l’enquête » vers les responsables du trafic de bois de teck[6].
  •  : L’armée sénégalaise a mené des frappes aériennes et à l’arme lourde contre une base de retranchement de rebelles en Casamance[7].

Économie[modifier | modifier le code]

Utilisation du kajendo pour le labourage avant le semis du riz.

La Casamance est principalement caractérisée par une économie du secteur primaire.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Les infrastructures significatives sont essentiellement touristiques et situées en bordure d'océan : au nord-ouest du fleuve Casamance, à Kafountine et Abéné et au sud-ouest à cap Skirring. Cette dernière localité est réputée, autant par ses plages paradisiaques, considérées comme les plus belles de toute l'Afrique de l'Ouest, que par la présence depuis 35 ans d'un village 4 tridents du Club Méditerranée. Depuis le début des années 2000, de nombreuses structures d'hébergement de toutes catégories, du simple campement intégré, géré par les populations locales, à l'hôtel cinq étoiles Luxe-Charme-Authenticité (normes touristiques locales) se sont installées à proximité, faisant de cap Skirring la deuxième station balnéaire en taille du Sénégal, mais la première en beauté naturelle. Le tourisme fait vivre directement ou indirectement 6,4 % de la population active de la Casamance. En 2018, la Casamance compte une quarantaine d’hôtels, 87 campements et auberges en activité[8].

Sylviculture[modifier | modifier le code]

Le bois est extrait pour la construction et la fabrication de meubles[9].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Dans les vallées fluviales de la Casamance et de ses affluents, la riziculture est l'activité principale. Dans les plateaux, on cultive céréales, légumes, laitue, noix de cajou, mangues, agrumes et huile de palme. Le long du fleuve Casamance et de ses affluents sont pratiquées la pêche et l'ostréiculture.

On trouve en Casamance une migration de travail saisonnière ou de longue durée constituée d'émigrants de Guinée-Bissau ou de Guinée, réfugiés de la pauvreté et de l'instabilité qui affectent les pays voisins depuis de nombreuses années.

Pêche[modifier | modifier le code]

La Casamance est riche en ressources halieutiques. Les débarquements de produits halieutiques dans la région de Ziguinchor sont évalués à 64 810 t en 2017, pour une valeur commerciale estimée à 23,39 milliards de francs CFA (35 millions d'euros)[réf. souhaitée] dont la gestion pourrait largement être optimisée.

Une région minée[modifier | modifier le code]

Depuis le début du conflit en Casamance en 1982, la productivité de la région a considérablement diminué. L'incertitude persistante de la situation politique et les vastes étendues de terres couvertes de mines terrestres (qui ont déjà fait plus de 1000 victimes) empêchent l'exploitation des champs. L'état sénégalais s'est engagé à déminer la Casamance avant 2021 mais la présence de rebelles indépendantistes et l'absence de financements empêchent le bon déroulement de ces opérations[10].

Une économie de guerre s'est formée, dont profitent en particulier les diverses factions rebelles de Casamance. En surexploitant les bois précieux (notamment le bois de vène), la culture du chanvre ou le racket de protection, ils financent leur équipement et parviennent à une relative indépendance par rapport aux donateurs étrangers. Entre 2010 et 2015, environ 10 000 hectares de forêts sont partis en fumée. Une hécatombe principalement due aux activités d’une mafia chinoise très organisée, qui pille les forêts de Casamance. Ces activités ne se limitent pas à la Casamance, mais incluent les pays voisins, la Gambie et la Guinée-Bissau[11].

En 2020, il reste 1,2 million de mètres carrés de terrain à déminer dans la région[12].

Climat[modifier | modifier le code]

Forte pluie tropicale au mois de juillet.

La région entière de Casamance connaît un climat tropical de savane chaud et plus ou moins sec. Les températures sont en permanence assez élevées de jour et descendent rarement en dessous de 20 °C la nuit, les mois de décembre et janvier étant les plus frais. La Basse Casamance bénéficie d’un régime thermique marqué par un maximum de 38 °C en juin. La sensation de chaleur est atténuée par l'influence maritime sur la côte. C'est ainsi que le climat est sensiblement différent entre Cap Skirring (sur la côte) et Ziguinchor à 70 km dans les terres où la chaleur est plus étouffante.

La saison des pluies en Casamance dure environ quatre à cinq mois et se situe entre juin et octobre. Les précipitations moyennes dans la région sont supérieures à celles du reste du Sénégal, la plupart des régions recevant plus de 1 270 mm par an et atteignant jusqu'à 1 780 mm à certains endroits. La végétation de Casamance est donc différente de celle du Nord et du centre du Sénégal.

Écologie[modifier | modifier le code]

La couverture forestière en Casamance est gravement menacée par l'exploitation forestière illégale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Habitat traditionnel de Casamance.
  2. Christian Roche, Histoire de la Casamance : conquête et résistance, 1850-1920, Karthala Éditions, 1985 (ISBN 2865371255), sur Google Livres.
  3. Afrik.com.
  4. FRANCE 24, « Sénégal : en Casamance, l'espoir d'une nouvelle ère » (consulté le )
  5. « Massacre en Casamance : que s’est-il passé dans la forêt de Bourofaye ? », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  6. « Casamance : la rébellion condamne l’assassinat de 13 coupeurs de bois », lemonde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Sénégal: offensive de l'armée contre les rebelles casamançais », www.rfi.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Sénégal: le tourisme mis à mal en Casamance après le meurtre de civils - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  9. Fanchette Sylvie, « Colonisation des terres sylvo-pastorales et conflits fonciers en Haute-Casamance », enures Foncières Pastorales,‎
  10. AfricaNews, « Le Sénégal veut reprendre les opérations de déminage en Casamance [The Morning Call] », sur Africanews, 2018-10-31cet07:18:04+01:00 (consulté le )
  11. « Jeunes tués en Casamance : « L’hypothèse d’un conflit autour du trafic de bois est crédible » », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  12. « Sénégal: les mines antipersonnel continuent de faire des victimes en Casamance », sur RFI, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Sénégal. La terreur en Casamance : le rapport d’Amnesty International, 1999 (ISBN 2876660946).
  • François-Georges Barbier-Wiesser (sous la direction de), Comprendre la Casamance. Chronique d'une intégration contrastée, Paris, Karthala, 1994, 484 p. (ISBN 286537503X).
  • Jean-Marie François Biagui, Trois Manifestes pour la paix en Casamance, 1994, 85 p. (ISBN 2907999257).
  • Jean-Marie François Biagui, De l’indépendance de la Casamance en question, 1994, 62 p. (ISBN 2907999273).
  • Pierre-Marie Bosc, À la croisée des pouvoirs : Une organisation paysanne face à la gestion des ressources, Basse Casamance, Sénégal, CIRAD, 2005 (ISBN 2876146010).
  • Marie Claerhout-Dubois, Les campements intégrés de Casamance (Sénégal) : à la recherche d'un tourisme à l'échelle humaine, université de Paris V, 1995 (thèse).
  • Marie-Christine Cormier Salem, Gestion et évolution des espaces aquatiques : la Casamance, Paris, ORSTOM, 1992, 583 p. (études et thèses). Th. (nouveau régime) : Géogr., Paris 10 : Nanterre. 1989/12/22.
  • Dominique Darbon, L’administration et le paysan en Casamance : essai d’anthropologie administrative, Pedone, 1988, 222 p. (thèse publiée) (ISBN 2233001850).
  • Opa Diallo, Commerce et commerçants mandingues en Casamance (1815-1950), Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1992, 118 p. (mémoire de maîtrise).
  • Marina Diallo Cô-Trung, La Compagnie générale des oléagineux tropicaux en Casamance de 1948 à 1962 : autopsie d'une opération de mise en valeur coloniale, Karthala, 2000, 520 p. (ISBN 2865377857).
  • Nazaire Diatta, Proverbes Jóola de Casamance, Karthala, 1998, 416 p. (ISBN 2865377180).
  • Diédhiou, Riz, symboles et développement chez les Diola de Basse Casamance, PU Laval, 2005 (ISBN 2763781802).
  • Abdallah Djenedi, Implantation et expansion des ordres Qadiriyya et Tidjanniyya en Casamance, Dakar, université de Dakar, 1983, 107 p. (mémoire de maîtrise).
  • Makhtar Fall, Les populations de la Casamance et les feux précoces, Université Laval, 1987 (M. Sc.).
  • Ahmadou Gassama, La Casamance entre les deux guerres, Paris, Université de Paris VII, 1976, 97 p. (mémoire de maîtrise).
  • Jean Girard, Associations traditionnelles en Casamance et monde moderne, Dakar, Université de Dakar, 1964, 146 p. (diplôme d’études supérieures).
  • Jean Girard, Genèse du pouvoir charismatique en Basse-Casamance sénégal, Dakar, IFAN, 1969, 364 p.
  • Bertrand Guillot de Suduirant, Kassoumaye : Une case en Casamance, Confluences, 2005 (ISBN 2914240643).
  • Insa Manga, Crise agricole dans une vallée de Casamance : le bassin de Goudomp, Rouen, mémoire de maîtrise de géographie, université de Rouen, 2003, 106 p.
  • Jean-Claude Marut, La question de Casamance (Sénégal). Une analyse géopolitique, thèse de doctorat, Paris, université de Paris 8, 1999.
  • Philippe Megelle, Les difficultés d’implantation de la chefferie coloniale dans les pays diola de Basse Casamance, 1890-1923, université de Dakar, 2001, 89 p. (mémoire de DEA).
  • Franco Merici, Ouleye Diallo et Marco Tenucci, Casamance. Kassoumaye du Sénégal, L’Harmattan, 2004, 237 p.
  • Abdourahmane Ndiaye, La Terreur en Casamance. Les convoyeurs d’armes, L’Harmattan, Encres Noires, 1994, 160 p. (ISBN 2-7384-2563-1).
  • Sidy Niang, La propagation de l’islam en moyenne et haute Casamance au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle : problème de sources ; étude critique, Dakar, Université de Dakar, 1986, 41 p. (diplôme d’études approfondies).
  • Claude Oudot Démographie de la Casamance, Kolda, 1971, 32 p.
  • Paolo Palmeri, Retour dans un village diola de Casamance, L’Harmattan, 1995, 488 p. (ISBN 2-7384-3616-1).
  • Ibrahima Paré, Évolution économique de la Casamance (1880-1930), Dakar, université de Dakar, 1981, 130 p. (mémoire de maîtrise).
  • Nelly Robin, « Le déracinement des populations en Casamance. Un défi pour l'État de droit », Revue européenne des migrations internationales, 2006, vol. 22, no 1, p. 153-181.
  • Christian Roche, Histoire de la Casamance : Conquête et résistance 1850-1920, Karthala, 2000, 408 p. (thèse, université de Paris I, remaniée) (ISBN 2865371255).
  • Christian Saglio, Casamance, L’Harmattan, 2004, 176 p. (ISBN 2-85802-403-8) édité erroné (BNF 34963568).
  • Muriel Scibilia, La Casamance ouvre ses cases. Tourisme au Sénégal, L’Harmattan, 2003, 174 p. (ISBN 2-85802-676-9).
  • Antoine Tendeng, Les sources de l’histoire de la Casamance aux archives du Sénégal (1816-1920), Dakar, Université de Dakar, 1974, 383 p. (mémoire de maîtrise).
  • Marco Tenucci et Ouleye Diallo, Casamance, L’Harmattan, 2004, (ISBN 2858024030).
  • Daniel Thiéba, Agriculture et accumulation au Sénégal. Le cas de la Basse-Casamance, Paris, Université de Paris I, 1985, 449 p. (thèse de 3e cycle).
  • John Twagirayezu, Le développement régional agricole au Sénégal : le cas du Projet Intégré de Développement Agricole de la Casamance (PIDAC), Université du Québec à Rimouski, 1987 (M. A.).
  • Constant Van den Berghen et Adrien Manga, Une introduction à un voyage en Casamance : Enampor, un village de riziculteurs en Casamance, au Sénégal, L’Harmattan, 2000, 292 p. (ISBN 2738479618).
  • J. Vieillefon, Les Sols des mangroves et des tannes de Basse-Casamance (Sénégal), IRD, ORSTOM, 1977, 291 p. (ISBN 2709904462).
  • (en) Olga Linares de Sapir, « Shell middens of lower Casamance and problems of Diola protohistory », West African Journal of Archaeology (Oxford University Press), Ibadan, 1971, vol. I, p. 23-54.
  • (en) Olga F. Linares, Prayer, Power, and Production: The Jola of Casamance, Senegal, Cambridge University Press, 1992, 280 p.
  • (en) Francis G. Snyder, Capitalism and Legal Change: An African Transformation, Academic Press, New York, 1981, 334 p. (ISBN 0-12-654220-1).
  • (en) Francis G. Snyder, « Land Law and Economic Change in Rural Senegal: Diola Pledge Transactions and Disputes », dans Ian Hamnett (dir.), Social Anthropology and Law, (Association of Social Anthropologists Monograph 14, Academic Press, Londres, New York, San Francisco, 1977, p. 113-158 (ISBN 0-12-322350-4).
  • Patrice Auvray, Souviens-toi du Joola, Témoignage d'un rescapé en mémoire des 2 000 victimes abandonnées, Les éditions Globophile 2012.

Films[modifier | modifier le code]

Films documentaires[modifier | modifier le code]

  • 1968 : La Lutte casamançaise (film de Momar Thiam).
  • 2006 : Casamance : l'autre Sénégal (film documentaire de Virginie Berda, 51 min).

Films de fiction[modifier | modifier le code]

(dont certaines séquences ont été tournées en Casamance)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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