Carlos Solchaga — Wikipédia

Carlos Solchaga
Illustration.
Carlos Solchaga, en 2011.
Fonctions
Porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés

(10 mois et 1 jour)
Législature Ve
Prédécesseur Eduardo Martín Toval
Successeur Joaquín Almunia
Ministre de l'Économie et des Finances

(8 ans et 9 jours)
Président du gouvernement Felipe González
Gouvernement González I, II et III
Prédécesseur Miguel Boyer
Successeur Pedro Solbes
Ministre de l'Industrie et de l'Énergie

(2 ans, 7 mois et 2 jours)
Président du gouvernement Felipe González
Gouvernement González I
Prédécesseur Ignacio Bayón
Successeur Joan Majó
Député aux Cortes Generales

(14 ans et 26 jours)
Élection
Réélection


Circonscription Álava (1980-1982)
Navarre (1982-1994)
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve
Groupe politique Socialiste basque (1980-1982)
Socialiste (1982-1994)
Prédécesseur José Antonio Aguiriano
Successeur Francisco San Martín
Biographie
Nom de naissance Carlos Solchaga Catalán
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Tafalla (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université Complutense de Madrid
Profession Économiste

Carlos Solchaga
Ministres de l'Économie et des Finances d'Espagne
Ministres de l'Industrie d'Espagne

Carlos Solchaga Catalán, né le à Tafalla (Navarre), est un homme politique espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Devenu député en 1980, il est nommé ministre de l'Industrie après la victoire du PSOE, en 1982, puis ministre de l'Économie et des Finances, trois ans plus tard. Il quitte le gouvernement en 1993 pour prendre les fonctions de porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés. Il y renonce dès l'année suivante et quitte la politique en 1996.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Il est titulaire d'une licence, obtenue en 1965, et d'un doctorat, passé en 1968, de sciences économiques. Il travaille brièvement pour le ministère des Finances, rejoignant le service des études de la Banque d'Espagne en 1967. Il y reste sept ans et y occupe un poste de chef de section.

Il entre ensuite, en 1974, à l'Institut national de l'industrie (INI) sur proposition de Miguel Boyer, qui le fait adhérer au Parti socialiste à la fin de l'année. Il quitte l'INI au bout de sept mois seulement et retourne à la Banque d'Espagne. En 1976, il est recruté par la Banque de Biscaye.

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Il intègre la commission exécutive du Parti socialiste du Pays basque-PSOE (PSE-EE) en et se présente aux élections générales du 1er mars 1979, en deuxième place sur la liste socialiste dans la province d'Alava. Il n'est cependant pas élu mais devient, le 22 juin, conseiller au commerce du gouvernement provisoire du Pays basque.

Il entre finalement au Congrès des députés en , à la suite de la démission du député socialiste José Antonio Aguiriano, tête de liste en 1979. À peine un mois plus tard, le 22 avril, il est désigné porte-parole du groupe socialiste basque, en remplacement de Txiki Benegas.

Ministre de González[modifier | modifier le code]

Après la large victoire du PSOE aux élections générales anticipées du 28 octobre 1982, lors desquelles il est élu député de Navarre, il est nommé ministre de l'Industrie et de l'Énergie dans le premier gouvernement de Felipe González. Au cours de l'important remaniement ministériel du , il remplace Miguel Boyer comme ministre de l'Économie et des Finances[1].

Réélu député en 1986 et 1989, il est systématiquement reconduit dans ses fonctions ministérielles.

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

À la suite des élections générales anticipées du 6 juin 1993, il est élu porte-parole du groupe du PSOE au Congrès des députés, par 87 voix contre 66 au sortant Eduardo Martín Toval, issu de l'aile gauche du parti[2]. Il démissionne le [3], quelques jours après avoir affirmé, devant le comité fédéral du PSOE, qu'il était prêt à renoncer à son poste s'il était prouvé qu'il avait été négligent pour empêcher la fraude fiscale de Mariano Rubio, gouverneur de la Banque d'Espagne entre 1984 et 1992[4].

Après la politique[modifier | modifier le code]

Ne s'étant pas représenté aux élections générales anticipées du 3 mars 1996, il quitte la vie politique et rejoint le secteur privé et diverses institutions culturelles. Il a ainsi été nommé membre du comité de parrainage du Musée Reina Sofia le , et élu vice-président un mois plus tard.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « La dimisión de Miguel Boyer dio un inesperado giro a la crisis gubernamental abierta hace 20 días », El País,‎ (lire en ligne)
  2. (es) « Guerra pierde su segundo asalto contra González », El País,‎ (lire en ligne)
  3. (es) « La corrupción rompe el Gobierno de González », El País,‎ (lire en ligne)
  4. (es) « Corcuera y Solchaga dimitirán si se demuestra que fueron negligentes con la gestión de Rubio y Roldán », El País,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve législatures.