Carlos Menem — Wikipédia

Carlos Menem
Illustration.
Carlos Menem en 1995.
Fonctions
Président de la Nation argentine

(10 ans, 5 mois et 2 jours)
Élection
Réélection
Vice-président Eduardo Duhalde
Carlos Ruckauf
Chef de cabinet Eduardo Bauzá
Jorge Rodríguez
Prédécesseur Raúl Alfonsín
Successeur Fernando de la Rúa
Sénateur de la Nation argentine

(15 ans, 2 mois et 4 jours)
Élection 23 octobre 2005
Réélection 23 octobre 2011
22 octobre 2017
Circonscription La Rioja
Gouverneur de La Rioja

(5 ans, 6 mois et 28 jours)
Prédécesseur Guillermo Jorge Piastrellini (de facto)
Successeur Bernabé Arnaudo

(2 ans, 9 mois et 28 jours)
Prédécesseur Julio Raúl Luchesi (de facto)
Successeur Osvaldo Héctor Pérez Battaglia (de facto)
Biographie
Nom de naissance Carlos Saúl Menem
Date de naissance
Lieu de naissance Anillaco, La Rioja (Argentine)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Buenos Aires (Argentine)
Nationalité Argentine
Parti politique Parti justicialiste
Frente Justicia, Unión y Libertad
Conjoint Zulema Fátima Yoma (1966-1991)
Cecilia Bolocco (2001-2007)
Diplômé de Université nationale de Córdoba
Profession Avocat
Religion Islam puis catholicisme

Signature de Carlos Menem

Carlos Menem
Présidents de la Nation argentine

Carlos Saúl Menem Akil, né le à Anillaco et mort le à Buenos Aires, est un homme d'État argentin. Membre du Parti justicialiste, il est président de la Nation argentine du au .

Issu d'une famille syrienne, il est avocat de profession et gouverneur de sa province natale de La Rioja de 1973 à 1976, lorsqu'il est destitué à la suite du coup d'État militaire ; il retrouve cette fonction en 1983.

Candidat à l'élection présidentielle de 1989, il est élu au premier tour avec 47,5 % des voix, après avoir terminé en tête des élections primaires face au gouverneur de Buenos Aires, Antonio Cafiero. Il est également à la tête du Parti justicialiste entre 1990 et 2003.

Arrivé au pouvoir dans un contexte d'hyperinflation, il soutient une politique économique libérale et son approche devient connue sous le nom de « péronisme fédéral ». Il soutient le consensus de Washington et combat l'inflation en instaurant en 1991 un plan de convertibilité, accompagné d'une série de privatisations. Au niveau international, il reprend les relations diplomatiques avec le Royaume-Uni, suspendues depuis la guerre des Malouines, et se rapproche des États-Unis.

En 1994, il fait adopter un amendement constitutionnel après un accord avec l'ancien président et dirigeant de l'opposition Raúl Alfonsín. Cet amendement lui permet de se présenter à l'élection présidentielle de 1995, qu'il remporte de nouveau au premier tour, avec 49,9 % des suffrages. Lors de son second mandat, une nouvelle crise économique éclate. Les partis d'opposition s'unissent et remportent les élections de mi-mandat de 1997 puis l'élection présidentielle de 1999.

De nouveau candidat à la présidence en 2003, il arrive en tête du premier tour mais se retire face à une défaite annoncée contre Néstor Kirchner. De 2005 à sa mort, il est sénateur de La Rioja. Poursuivi en justice, il est notamment condamné pour trafic d'armes (sept ans d'emprisonnement) et détournement de fonds publics (quatre ans et demi de prison) mais son immunité parlementaire lui évite l'incarcération.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et jeunesse[modifier | modifier le code]

Menem est issu d'une famille d'origine syrienne[1]. Ses parents, Saúl Menem et Mohibe Akil, ont émigré en Argentine dans la petite ville de Anillaco (province de La Rioja). Au début de sa vie, il est musulman, puis il devient catholique[2] en 1989[3]. Étudiant en droit à l'université de Córdoba, il devient un partisan du leader nationaliste-travailliste Juan Perón et rejoint en 1956 le Parti justicialiste[1]. Participant à une révolte visant à ramener Perón au pouvoir, qui avait été chassé par un coup d'État de la "Révolution liberatrice", il est brièvement emprisonné[1]. Il obtient en 1958 son diplôme de droit à Córdoba[1], puis devient conseiller juridique pour un syndicat de Rioja (nord-ouest)[1].

Gouverneur de La Rioja[modifier | modifier le code]

Élu gouverneur de La Rioja en 1973[1], il est congédié après le coup d'État de 1976 et assigné à résidence jusqu'en 1981[1], deux ans avant le retour de la démocratie, puis est réélu à ce poste en 1983. Il octroie alors des avantages fiscaux aux entreprises[1], et fait partie en 1984 du groupe des « réformateurs » du Parti justicialiste (PJ) aux côtés de Carlos Ruckauf et d'Antonio Cafiero, élu gouverneur de Buenos Aires en 1987 et président du Conseil national du Parti justicialiste[4].

Président de la Nation argentine[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 1989[modifier | modifier le code]

En 1988, il remporte la primaire présidentielle au sein du Parti justicialiste avec son colistier Eduardo Duhalde, devançant Cafiero et son colistier José Manuel de la Sota.

Après une grave crise économique marquée par l'hyperinflation, il est élu président en 1989, succédant au radical Raúl Alfonsín.

Élection présidentielle de 1995[modifier | modifier le code]

Il est réélu en 1995 à la suite d'une réforme de la Constitution, qui interdisait deux mandats successifs. La réforme est votée avec l'aide de l'Union civique radicale (UCR), alliance concrétisée dans le pacte de l'Olivo.

Politique économique[modifier | modifier le code]

Carlos Menem en 1992 alors qu'il présente des plans de réforme du système d'éducation et de privatisations.

L'économie argentine souffrait de récession et d'hyperinflation. Il mène une politique libérale en privatisant les sociétés publiques. Il décida aussi la convertibilité peso/dollar qui eut pour effet de diminuer l'inflation et l'afflux de capitaux étrangers. La croissance revint mais le chômage restait important. Sur le plan régional, il participe à la création du Mercosur en 1991, avec le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.

Il ordonne la « dollarisation » de l'économie en 1992, en créant le « nouveau peso » qui remplace, le 1er janvier 1992, l'austral, lui-même créé en 1985), ce qui ramène le taux d'inflation de 140 % en 1990 à des valeurs inférieures à 10 % en 1992 [réf. nécessaire].

Toutefois la politique de privatisation profite avant tout aux entreprises étrangères (implantations de Suez, Ford, Carrefour, etc.) et le gouvernement est accusé de brader les entreprises nationales (notamment Aerolíneas Argentinas ou la firme d'aviation militaire FMA, vendue à Lockheed Martin) aux intérêts étrangers. En 1992, une politique de privatisation et de « rationalisation » du secteur ferroviaire est engagée. Des grèves massives sont déclenchées par les travailleurs du secteur, ce qui conduit Carlos Menem à annoncer : « Une rame en grève est une rame qui ferme ». Quatre-vingt mille employés sont licenciés[5]. Il privatise les retraites en créant en 1993 l'Administradora de Fondos de Jubilaciones y Pensiones (es) (AFJP). Plusieurs de ces décisions furent annulées sous Cristina Kirchner, élue en 2007.

Les inégalités explosent : les classes aisées ayant des capitaux à l'étranger s'enrichissent fortement et les 10 % des Argentins les plus riches détiennent 60 % de la richesse. Alors que la production agricole de l'Argentine pourrait lui permettre de nourrir 300 millions de personnes, 35 000 Argentins meurent de faim tous les ans[6]. Cependant, la protestation est forte au sein des « laissés-pour-compte » du système et des retraités, dont la pension de retraite a été fortement réduite. Il réduit également d'autres dépenses sociales, notamment celles destinées aux handicapés[7]. Dans le même temps, Menem favorise l'endettement des ménages.

Bien que le FMI soutienne la politique de Menem et évoque un « miracle argentin », le bilan économique de sa présidence est un échec : la dette extérieure est passée de 54 milliards de dollars à 130 milliards ; le chômage de 11 à 20 % ; les systèmes sociaux, jusqu’alors considérés comme les meilleurs d'Amérique du Sud, sont en grande partie démantelés[6].

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

Carlos Menem avec Bill Clinton à la Maison-Blanche (1993).

En octobre 1989, Menem gracie 164 Carapintadas, militaires d'extrême-droite impliqués dans des tentatives de coup d'État entre 1987 et 1990. Le 3 décembre 1990, Mohamed Alí Seineldín, membre de l'unité spéciale de la Marine argentine (groupe Albatros), organise une nouvelle mutinerie. Malgré l'échec de la rébellion, quelques jours plus tard, Menem offre son pardon aux généraux Jorge Rafael Videla, Emilio Massera, Leopoldo Galtieri ainsi qu'à d'autres hauts responsables de la dictature, dont le général Díaz Bessone, Santiago Omar Riveros ou Luciano Benjamín Menéndez, le . Les généraux avaient été condamnés en 1985 à l'issue du procès de la junte, avant que n'interviennent les lois d'amnistie dite du « Point final » (1986) et du « Devoir d'obéissance » (1987), votées sous le gouvernement d'Alfonsin (et révoquées en 2005[8]). La décision de Menem, impopulaire, avait été lourdement critiquée par l'ex-président Raul Alfonsin[9], qui avait pourtant fait voter les lois d'amnistie. Il présente cette même année un projet de loi sur le rétablissement de la peine de mort pour lutter contre la délinquance[10].

Durant son mandat, Menem s'efforce de redorer le blason de l'Argentine, longtemps considérée comme un refuge des Nazis et de leurs alliés après la Seconde Guerre mondiale. En février 1992, il signe un décret ordonnant la déclassification des archives relatives au séjour en Argentine de criminels de guerre nazis[11]. Sous son mandat sont également extradés les anciens criminels de guerre Erich Priebke et Dinko Sakic, présents en Argentine depuis des décennies[12],[13].

En 1993, pour la première fois depuis la chute de la dictature, la police d'Argentine se rend coupable d'une disparition forcée sur la personne de Miguel Bru, un étudiant de 23 ans torturé et assassiné[14]. Menem abolit le service militaire obligatoire. Il est accusé d'avoir manipulé le pouvoir judiciaire notamment en augmentant le nombre de juges de la Cour suprême. Le 2 novembre 1994, lors d'un discours devant des haut-gradés, il justifie le comportement des forces armées sous la dictature : « Nous avons triomphé dans cette guerre sale qui a mené le pays au bord de la désintégration »[15].

Sous son deuxième mandat la situation économique s'aggrave avec la baisse du dollar.

Attentat de l'AMIA[modifier | modifier le code]

C'est sous sa présidence qu'a lieu en 1994 l'attentat de l'AMIA (85 morts), deux ans après l'attaque contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires (29 morts). L'enquête, particulièrement longue, s'oriente d'abord vers une piste intérieure (la Bonaerense, ou police de Buenos Aires), avant d'aboutir, sous la présidence de Nestor Kirchner, à un dossier complexe accusant l'Iran. Le juge fédéral Juan José Galeano, chargé de l'enquête, est forcé de démissionner à la suite de son implication dans des pots-de-vin versés à l'un des accusés de la police de Buenos Aires. Kirchner reconnaît, en 2005, la « responsabilité de l’État » dans le déroulement tortueux de l'enquête[16].

Menem a été critiqué pour une implication possible dans ces affaires. Un témoignage, émanant d'Abdolghassem Mesbahi, l'une des sources principales des accusations contre l'Iran, affirmait que Téhéran avait versé 10 millions de dollars à Menem pour qu'il fasse dévier l'enquête[17],[18].

Selon le rapport des procureurs chargés de l'affaire, remis en 2005, l'attentat aurait été organisé par Téhéran en représailles contre la suspension unilatérale, par Menem, en 1991, de l'assistance technologique nucléaire jusque-là accordée à l'Iran. Cependant, la véracité de ces conclusions a été mise en doute par l'ensemble de la presse argentine[19].

Gareth Porter (en) relève en particulier que le rapport d'inculpation lui-même tend à rendre incompréhensible la thèse iranienne. En effet, le rapport montre que la coopération s'est poursuivie, Buenos Aires continuant à livrer de l'uranium faiblement enrichi à Téhéran[20],[21],[22]. En outre, au moment de l'attentat, des négociations pour reprendre à plein régime les trois accords de coopération nucléaire étaient en cours[20]. L'Iran a attendu 1996 avant de déclarer qu'elle allait prendre des mesures légales contre la rupture des deux contrats avec l'Argentine[20].

Menem a été inculpé en 2009-2010, avec son frère, le tout nouveau chef de la police métropolitaine de Buenos Aires, et d'autres proches, pour entrave à la justice et pour avoir empêché les enquêtes concernant l'AMIA[23].

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Carlos Menem avec Jacques Chirac (1997).
Livraisons d'armes à la Croatie et à l'Équateur[modifier | modifier le code]

Menem a signé trois décrets secrets qui ont permis à l'armée argentine de vendre secrètement 6 500 tonnes d'armes d'une valeur de 400 millions de pesos à la Croatie et à l'Équateur, qui étaient alors tous deux sous embargo[24]. Pour cette raison, il est arrêté le sous l'inculpation de « chef présumé d’une association illicite » de contrebande d’armes[25] et assigné à résidence dans la maison de campagne d’un ami multimillionnaire pendant cinq mois avant d'être libéré par des juges qu'il avait nommés[26], et a été inculpé de nouveau en septembre 2007 par le juge Rafael Caputo[24],[26]. Selon l'ex-ministre de l'Économie argentin, Domingo Cavallo, Monser al Kassar a été l'intermédiaire de ce trafic d'armes à destination de la Croatie[27].

Il est également soupçonné d'avoir provoqué l'explosion d'un arsenal de l'armée en 1995, faisant sept morts et 300 blessés, pour éliminer les preuves du trafic d'armes avec la Croatie et l’Équateur[28].

D'abord acquitté en 2011 en première instance en raison du code de procédure[29], il est finalement reconnu coupable et est condamné le à une peine de sept ans de prison pour trafic d'armes à destination de la Croatie et de l'Équateur[30],[31]. La peine n'est pas appliquée du fait de son immunité parlementaire.

Après la présidence[modifier | modifier le code]

Il laisse la place en 1999 à Fernando de la Rúa, qui démissionne après les manifestations des 19 et , consécutives à l'éclatement de la crise économique de 2001. Son utilisation du currency board, déconseillée par le FMI, est jugée comme la cause principale de la crise argentine.

Il est inculpé pour corruption dans cadre de l'attribution de la concession de l'espace radioélectrique national au groupe français Thales. Celui-ci aurait versé à Carlos Menem et à certains de ses collaborateurs 25 millions de dollars de pots-de-vin en 1997[28].

Il épouse Cecilia Bolocco, ancienne Miss Univers, le , dont il a un fils, Máximo Saúl, né à Santiago le . Mais il se sépare de Bolocco en 2003, pour entamer une procédure de divorce en 2007.

En 2007, il rejoint le Frente Justicia, Unión y Libertad (FREJULI), un secteur péroniste dissident de droite, qui s'oppose au kirchnérisme et au Front pour la victoire (centre-gauche) au pouvoir.

Élection présidentielle de 2003[modifier | modifier le code]

Carlos Menem avec Zine el-Abidine Ben Ali (Buenos Aires, 1997).

Il s'est présenté à la présidence en 2003 et arrive en tête du premier tour avec 25 % des voix, le . Il renonce à se présenter au second tour (prévu le 18 mai 2003), où il est crédité d’un retard important dans les sondages face à son concurrent, Néstor Kirchner[32],[33]. Il prétend aussi avoir reçu des menaces de mort s'il maintenait sa candidature [réf. nécessaire].

Sénateur[modifier | modifier le code]

En 2005, il est élu sénateur[34]. En 2016, il annonce sa candidature pour un troisième mandat de sénateur, son mandat se terminant le [35]. Du fait de ses condamnations, sa candidature est d'abord invalidée en août 2017[36]. Le , lors des élections législatives argentines de 2017, il est réélu sénateur[37]. Son activité au Sénat consiste notamment à défendre des positions anti-avortement[38].

Condamnation pour corruption[modifier | modifier le code]

Le , il est condamné à quatre ans et demi de prison pour une affaire de corruption, mais la peine n'est pas appliquée du fait de son immunité parlementaire[39]. Deux de ses anciens ministres (Domingo Cavallo de l’Économie et Granillo Ocampo de la Justice) sont condamnés dans la même affaire[39].

Il fut mis en cause dans de nombreuses autres affaires sans toutefois être condamné du fait de la lenteur de la procédure judiciaire : pour avoir omis des biens dans sa déclaration d’impôts, pour entrave à l’enquête sur l’attentat contre l’AMIA, ou pour avoir versé des gratifications à certains de ses ministres[40].

Mort et funérailles[modifier | modifier le code]

Le cercueil de Carlos Saul Menem dans la salle bleue du Congrès national (Buenos Aires, le 14 février 2021).

Carlos Menem meurt le , à 90 ans des suites d’une infection urinaire contractée en novembre 2020[41]. Il est enterré avec les honneurs militaires au côté de son fils Carlos, dans le cimetière musulman de Buenos Aires[42].

Décorations[modifier | modifier le code]

Décorations argentines[modifier | modifier le code]

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Estados Unidos, Argentina y Carlos Menem, Bournes Aires, éd. Ceynes, 1990

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Notice de Livre : Argentina-Syria Relations: Argentines of Syrian Descent, Carlos Menem, Jorge Antonio, Omar Hasan, Eduardo Fal, Vicente Saadi, Alan Faena (Anglais) Broché
  2. Hugh O'Shaughnessy, « Carlos Menem's plans to marry a former Miss Universe and win back power », sur the Guardian (consulté le )
  3. (es) « Musulmán por elección, católico por adopción y dos símbolos religiosos en el féretro », sur Perfil, (consulté le ).
  4. Nicolás Tereschuk, Kirchner va por un "nuevo" justicialismo, La Arena, sur Rebelion.org, 22 janvier 2008 (2 p.)
  5. Guillaume Beaulande, « Le Buenos Aires Express sifflera-t-il un jour ? », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Carlos Menem, le grand liquidateur. », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (es) « El Gobierno dio de baja 83 mil pensiones por invalidez este año », Página12,‎ (lire en ligne)
  8. Argentine: la Cour suprême abroge les lois d'amnistie de crimes de la dictature, Latin Reporters.
  9. New York Times, 30 décembre 1990.
  10. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 186
  11. Le Monde, « En Argentine Le président Menem ordonne l'ouverture des archives secrètes sur les anciens nazis réfugiés dans le pays », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  12. Menem ordonne d'arrêter un pronazi, Libération
  13. Priebke extradé pour l'exemple, L'Express
  14. (es) « Página/12 :: Sociedad :: Miguel Bru, a veinte años de su muerte », sur www.pagina12.com.ar
  15. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 175
  16. Elisa Drago, L'Iran au banc des accusés en Argentine, RFI, 26 octobre 2006.
  17. Larry Rohter, Iran Blew Up Jewish Center In Argentina, Defector Says, The New York Times, 22 juillet 2002.
  18. Lourdes Heredia, AMIA: Irán y Menem en la mira, BBC, 22 juillet 2002
  19. Una cuestión de fe, no de pruebas, La Nación, 10 novembre 2006.
  20. a b et c Gareth Porter, Argentine Report Casts Doubt on Iran Role in '94 Bomb, IPS, 13 novembre 2006. Cité par Alain Gresh, Argentine, la piste iranienne, 18 novembre 2006.
  21. : AI&date=Feb+18%2C+1993&author=&pub=The+Christian+Science+Monitor++(1908-Current+file)&edition=&startpage=7&desc=Iran+Defends+Its+Pursuit+Of+Nuclear+Technology Iran Defends Its Pursuit Of Nuclear Technology, Christian Science Monitor, 18 février 1993.
  22. Ignacio Klich, Et le Proche-Orient fait irruption en Argentine, Le Monde diplomatique, mars 2007.
  23. La Cámara confirmó los procesamientos de Menem, Galeano y el "Fino" Palacios, Pagina/12, 22 mars 2010
  24. a et b (es) Irina Hauser, Menem va a juicio antes que a la estratosfera, Página/12, 30 avril 2008.
  25. Eduardo Van Der Kooy, « L'arrestation de Carlos Menem, un nouveau défi pour la démocratie », sur Courrier International,
  26. a et b (en) Menem charged with arms-smuggling, BBC News, 29 novembre 2008.
  27. La justice genevoise gagne face à un intouchable du trafic d'armes, Le Temps, 25 juillet 2001.
  28. a et b « Trafic d'armes: l'ex-président argentin Carlos Menem acquitté », sur www.20minutes.fr,
  29. Le Point, magazine, « Trafic d'armes: l'ex-président argentin Carlos Menem acquitté », sur Le Point (consulté le )
  30. L'ex-président argentin Menem condamné, Le Figaro, 13 juin 2013.
  31. L'ex-président argentin Carlos Menem condamné à 7 ans de prison pour trafic d'armes, Le Monde, 14 juin 2013.
  32. « RFI - Argentine - Kirchner président par forfait », (consulté le )
  33. « Carlos Menem se retire de la course », sur La Libre Belgique (consulté le )
  34. « En bref - Menem sera candidat aux sénatoriales », sur Le Devoir (consulté le )
  35. Julio Aiub Morales, « Menem, interminable: lo lanzan para senador en 2017 y elogia a Macri », sur Clarin.com (consulté le )
  36. « L'ex-président Menem privé de candidature », sur tdg.ch/ (consulté le )
  37. « Réélu sénateur en Argentine, Carlos Menem garantit son immunité », sur Le Monde.fr (consulté le )
  38. « Argentine : très divisé, le Sénat se prononce sur la légalisation de l’avortement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  39. a et b Christine Legrand, « L’ancien président argentin Carlos Menem condamné pour corruption », sur Le Monde, (consulté le )
  40. « L’ancien président argentin Carlos Menem est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  41. Christine Legrand, « L’ancien président argentin Carlos Menem est mort », Le Monde, no 23672,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  42. https://www.lepoint.fr/monde/argentine-l-ex-president-menem-enterre-avec-les-honneurs-militaires-16-02-2021-2414129_24.php

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]