Carl Rottmann — Wikipédia

Carl Rottmann
Carl Rottmann.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Maître
Friedrich Rottmann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Vue de la sépulture.

Carl Anton Joseph Rottmann, né en 1797 à Handschuhsheim et mort en 1850 à Munich, est un peintre paysagiste bavarois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père de Carl Rottmann enseigne le dessin à l'université et forme son fils[1]. Le frère de Carl, Leopold, né en 1813, est également peintre de paysages. En 1821, Carl Rottmann est à Munich où il apprend le dessin. En 1825-1827, il voyage en Italie. C'est en 1830-1832 qu'il peint pour Louis ler de Bavière, sur une partie des murs des arcades du Hofgarten de Munich, une série de tableaux de paysages italiens. Carl Rottman est ensuite chargé, toujours par le roi Louis de Bavière, de représenter les lieux classiques de la Grèce. En 1834-1835, il visite ce pays et réalisera ultérieurement, à partir de ses dessins et aquarelles, 23 peintures murales sur des plaques de ciment installées dans une salle de la Nouvelle Pinacothèque. En 1841, Louis 1er le nomme peintre de la cour.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Jugements portés sur sa production[modifier | modifier le code]

Charles Blanc, dans son Histoire des peintres de toutes les écoles[2] distingue trois phases dans la vie artistique du peintre : « La première est représentée par un grand nombre de petits paysages tirés des montagnes de la Bavière, où le dessin est déjà parfait, mais le coloris insignifiant. La seconde période est particulièrement bien représentée par les vingt-huit paysages italiens des arcades au jardin du Palais-Royal (Hofgarten) de Munich ; ici la valeur réside avant tout dans la manière simple avec laquelle l'artiste, sans la moindre recherche, a su rendre le caractère distinct et local de chacun des sites. La troisième manière se manifeste dans les vingt-trois paysages grecs de la salle spécialement consacrée à ces compositions, au fond de la Nouvelle Pinacothèque de Munich, où le peintre les a exécutées en partie à l'encaustique et en partie à la résine. »

Louis Lange, dans son catalogue des tableaux de paysages grecs[3], apprécie les qualités du paysagiste : « Ses paysages nous font l'effet d'une œuvre architecturale avec la vie de plus qui y circule abondamment. Chaque partie y est équilibrée par les autres parties ; ce que la nature offrait y est dominé par un rythme mystérieux qui fait de chaque paysage un magnifique poème, où rien ne trouble l'harmonie de l'ensemble. »

Peintures et dessins[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Hyacinth Holland, Karl Obser, « Rottmann, Karl », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 29, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 395-399
  • Karl Lohmeyer: Heidelberger Maler der Romantik. Heidelberg 1935. S. 231–310.
  • Erika Bierhaus-Rödiger: Carl Rottmann 1797–1850. Monographie und kritischer Werkkatalog. Mit Beiträgen von H. Decker und Barbara Eschenburg. Prestel, München 1978, (ISBN 978-3-7913-0417-5).
  • Annette Frese: Carl Rottmann (1797–1850) – Zum 200. Geburtstag des Landschaftsmalers (= Bildhefte des Kurpfälzischen Museums der Stadt Heidelberg. Heft 5). Heidelberg 1997.
  • Christoph Heilmann (de), Erika Rödiger-Diruf (Hrsg.): Landschaft als Geschichte – Carl Rottmann 1797–1850. Hofmaler König Ludwigs I. Katalog zu den Ausstellungen im Kurpfälzischen Museum Heidelberg 16. November 1997 – 18. Januar 1998 und der Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung München 30. Januar – 13. April 1998. Hirmer, München 1998, (ISBN 3-7774-7740-0).
  • Bayerische Staatsgemäldesammlungen (Hrsg.): Neue Pinakothek. Katalog der Gemälde und Skulpturen. DuMont, Köln 2003, (ISBN 3-8321-7349-8), S. 320–333.
  • (de) Andrea Tietze, « Rottmann, Carl Anton Joseph », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 22, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 144–145 (original numérisé).
  • Herbert W. Rott, Renate Poggendorf, Elisabeth Stürmer, Bayerische Staatsgemäldesammlungen (Hrsg.): Carl Rottmann. Die Landschaften Griechenlands. Katalog zur Ausstellung „Zehn Tonnen Hellas. Carl Rottmanns Griechenlandzyklus“, Neue Pinakothek München, 25. Januar – 29. April 2007. Hatje Cantz, Ostfildern 2007, (ISBN 978-3-7757-1843-1).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Commissariat général de l'exposition, La peinture allemande à l'époque du romantisme, Paris, Editions des musées nationaux, 1976, 242 p., p. 171-174. Le commissariat général de l'exposition était composé de Werner Hofman, Youri Kouznetsov, Michel Laclotte, Hans Joachim Neidhardt, avec la collaboration de Jean-Pierre Cuzin, Dominique Didier, Elisabeth Walter
  2. Charles Blanc, Paul Mantz et Auguste Demmin, Histoire des peintres de toutes les écoles.., Paris, Librairie Renouard, 1883-1884, 503 p. (ark:/12148/bpt6k9741458h), tome 9
  3. Louis Lange Les paysages grecs de Carl Rottmann dans la nouvelle pinacothèque royale à Munic ed. Munich C. Kaiser 1854 BNF/Gallica ark:/12148/bpt6k6228020g 
  4. J.A. Finsterlin Catalogue des tableaux de la nouvelle pinacothèque royale à Munich, 1869 lire sur BNF/Gallica ark:/12148/bpt6k6234110g 

Liens externes[modifier | modifier le code]

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