Canton de Colombes-Nord — Wikipédia

Canton de Colombes-Nord
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement(s) Nanterre
Chef-lieu Colombes
Histoire de la division
Création 20 juillet 1967
Disparition 24 décembre 1984
Subdivisions
Communes 1 (fraction)

Le canton de Colombes-Nord est une ancienne division administrative française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France.

Créé en 1967, elle est démembrée par le redécoupage électoral de 1984, créant à sa place les cantons de Colombes-Nord-Est et de Colombes-Nord-Ouest.

Géographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Département de la Seine[modifier | modifier le code]

Le canton de Colombes du département de la Seine (arrondissement de Saint-Denis, comprenant les communes de Colombes et Bois-Colombes, a été créé par la loi du 14 avril 1908[1], par scission du canton de Courbevoie, après la création de la commune de Bois-Colombes par la loi du 13 mars 1896[2] qui réduit d'autant le territoire de Colombes.

Il est supprimé lors de la création du département des Hauts-de-Seine, et son territoire réparti entre les cantons de Bois-colombes, Colombes-Sud et Colombes-Nord.

Département des Hauts-de-Seine[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, le canton de Colombes-Nord, comprenant lune partie de la commune de Colombes, est créé par le décret du 20 juillet 1967[3].

Le canton est supprimé par le décret du 24 décembre 1984[4] créant à sa place le canton de Colombes-Nord-Ouest et le Canton de Colombes-Nord-Est.

Représentation[modifier | modifier le code]

Conseillers généraux de la Seine[modifier | modifier le code]

Conseillers généraux des trois anciens cantons de Colombes
1re circonscription (Colombes), créée en 1908, par division de l'ancien canton de Courbevoie
Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1908 1919 Hector Molinié[5] Rad. Médecin
Vice-président du Conseil général de la Seine (1910 → 1911)
Député de la Seine (1919 → 1928)
1919 1925 Jean Bonal Modéré[6] Négociant en vins
Premier maire de La Garenne-Colombes (1910 → 1933)
Officier de la Légion d'honneur[7]
Conseiller général de la 2e circonscription (1925 → 1933)
1925 1929 Maurice Chavany Rad.ind. Architecte
Maire de Colombes (1921 → 1935)
1929 1935 Charles Millot Rad.  
1935 1940 Henri Neveu[8] PCF Reporter-photographe
Conseiller municipal de Colombes
1945 1967 Henri Neveu PCF Maire honoraire de Colombes (1965)
2e circonscription (Bois-Colombes, La Garenne-Colombes)
Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1925 11 décembre 1933 Jean Bonal RG Négociant en vins
Premier maire de La Garenne-Colombes (1910 → 1933)
Officier de la Légion d'honneur[7]
Conseiller général de la 1re circonscription (1919 → 1925)
Décédé en fonction
1934 1935 Édouard Fillon RG Maire de Bois-Colombes
1935 1940 René Casalis Rad.ind. Médecin, adjoint au maire de La Garenne-Colombes
3ème circonscription
Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1934 1940 Édouard Fillon RG Assureur
Maire de Bois-Colombes (1931 → 1944)
Membre du Conseil national du Gouvernement de Vichy

Conseillers généraux des Hauts-de-Seine[modifier | modifier le code]

Le canton de Colombes-Nord a existé de 1967 à 1985 :

Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1967 1973 Dominique Frelaut[9] PCF Ouvrier métallurgiste
Maire de Colombes (1965 → 2001[10])
Député des Hauts-de-Seine (1973 → 1986 et 2001 → 2002)
Conseiller général de Colombes-Sud (1976 → 1982)
Chevalier de la Légion d'honneur[11]
1973 1985 Pierre Sotura[12] PCF Ébéniste puis métallurgiste
Conseiller général de Colombes-Nord-Ouest (1985 → 2004[13])
Trésorier du PCF[14] (1982 → 1990)
Maire de L'Île-Saint-Denis (1965 → 1971)

Composition[modifier | modifier le code]

Le canton de Colombes-Nord était constitué, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, par le nord et le nord-est de la commune de Colombes délimité « par l'axe de la rue Colbert (jusqu'à la rue d'Estienne-d'Orves), l'axe des rues d'Estienne-d'Orves, Gabriel-Peri et de Verdun, l'axe du boulevard de Valmy (jusqu'au boulevard Gambetta), l'axe du boulevard Gambetta, de la rue du Progrès, du boulevard Marceau et de l'avenue de Stalingrad, jusqu'à la limite de la commune d'Asnières[3] ».

Démographie[modifier | modifier le code]

Lors des élections de 2004, le canton comptait 24 606 habitants[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Loi du 14 avril 1908, distrayant les communes de Colombes et de Bois-Colombes (Seine) du canton de Courbevoie pour former un nouveau canton ayant Colombes pour chef-lieu », Journal officiel de la République française, vol. 1908, no 105,‎ , p. 2651 (lire en ligne).
  2. « Loi du 13 mars 1896 distrayant de la commune de Colombes (canton de Courbevoie, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de Bois-Colombes pour l'ériger en municipalité distincte », Journal officiel de la République Française, vol. 1896, no 76,‎ , p. 1530 (lire en ligne).
  3. a et b « Décret no 67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française,‎ , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
  4. « Décret no 84-1240 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4153-4154 (lire en ligne [PDF]).
  5. Arlette Schweitz, Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, vol. 2 : Dictionnaire biographique, Paris, Publications de la Sorbonne, , 641 p. (ISBN 2-85944-432-7, lire en ligne), p. 431.
  6. Annie Fourcaut,, Emmanuel Bellanger et Mathieu Flonneau, Paris-banlieues, conflits et solidarités : historiographie, anthologie, chronologie, 1788-2006, Paris, Créaphis éditions, , 475 p. (ISBN 978-2-913610-97-2, lire en ligne), p. 432.
  7. a et b « Cote LH/277/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
  8. « NEVEU Henri, Ernest », Le Maitron, dictionnaire biographique (consulté le ).
  9. Emmanuel Potiron, « Dominique Frelaut tire sa révérence », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
  10. Dominique Foing, « Colombes augmente ses impôts pour éviter la mise sous tutelle », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. G. L. P., « Légion d'honneur pour Dominique Frelaut », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  12. Paul Boulland, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « SOTURA Pierre [SOTURA Théodore, Pierre]. », Élus de Seine-Saint-Denis, sur ahmo.free.fr, (consulté le ).
  13. a et b « Canton de Colombes nord-ouest (24 606 habitants) », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
  14. « M. Pierre Sotura trésorier », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]