Oxycoccos — Wikipédia

Canneberge

Oxycoccus est un sous-genre de plante à fleurs du genre Vaccinium et de la famille des Ericaceae. Il comprend notamment la Canneberge en anglais : Cranberry, anglicisme aussi utilisé dans les produits industriels comme le jus de cranberry en Europe, qui est un sous-arbrisseau, qui croît dans les tourbières des régions froides. Sa présence caractérise les sols à sphaignes, imbibés d'eau.

Description[modifier | modifier le code]

Vaccinium oxycoccos, Adolphus Ypey, Vervolg ob de Avbeeldingen der artseny-gewassen met derzelver Nederduitsche en Latynsche beschryvingen.

La canneberge est une plante vivace qui pousse à l'état sauvage dans les tourbières acides. L'arbrisseau à feuilles persistantes ne dépasse pas 30 cm de haut. Bien cultivé, ce végétal peut vivre plus de cent ans.

Ses rameaux minces et rampants peuvent atteindre une taille de 80 cm.

Ses fleurs sont petites, ovales et roses. Contrairement à la majorité des espèces de Vaccinium, les corolles ne sont pas en forme de clochettes mais ouvertes. Quelques très rares bourdons ont été observés comme pollinisateurs.

Ses baies sont rouges.

Le jus de canneberge, peu consommé en France avant 2000, mais courant en Grande-Bretagne, en Amérique du Nord et en Russie, entre dans la composition de nombreux cocktails (dont le Cosmopolitan). Son goût acidulé, astringent et âpre le différencie des autres jus et nectars de fruits. Comme le vin rouge, il comporte une certaine densité de tanins qui renferment des composés antioxydants.

Dénominations[modifier | modifier le code]

Au Québec, on emploie principalement le terme canneberge, bien que l'on utilise parfois également « atoca » ou « ataca », noms empruntés aux langues iroquoises[1]. En abénaki (une langue algonquienne), on disait popokwa pour désigner cette plante[2].

En Acadie, on l'appelle souvent « pomme de pré ».

En France, on nomme cette plante également grande airelle rouge d’Amérique du Nord[3]. Cependant le terme anglais « cranberry » tend à s'imposer dans les pays francophones européens, car l'industrie agroalimentaire (principalement une société américaine) et l'industrie cosmétique privilégient pour leurs produits[4],[5] ce terme anglais[Note 1].

Le mot canneberge serait le résultat d'une francisation, attestée dès le XVIIe siècle, du nom anglais « cranberry »[6]. Le terme anglais vient du mot crane-berry ancien nom américain de la plante qui signifie « baie de grue » parce que ses fleurs, au début de la floraison, poussent vers le sol et ressemblent à une tête de grue[7]. Cette appellation serait elle-même issue de dialectes allemands (ex. kranbeere) ou néerlandais / bas-allemands (ex. krônbere), par l'intermédiaire des colons[6], les Britanniques connaissant Vaccinium oxycoccos sous les noms « marshwhort » ou « fenberries »[2]. Il se peut aussi qu'une plante européenne (Vaccinium oxycoccos) ait eu ce nom, et que la canneberge d'Amérique (Vaccinium macrocarpon) se soit vu donner ce nom par sa ressemblance avec elle. Autre hypothèse, L'appellation « canneberge » viendrait de la ressemblance de la tige terminale supportant la fleur à une canne de berger.[réf. nécessaire]

Production[modifier | modifier le code]

Zones de production[modifier | modifier le code]

Répartition de la canneberge dans le monde.
Rouge : Vaccinium oxycoccos ; Orange : Vaccinium microcarpum ; Vert : Vaccinium macrocarpon.
Principaux pays producteurs en [8]
Pays Production
(en t)
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 404 880
2 Drapeau du Canada Canada 195 196
3 Drapeau du Chili Chili 106 180
Source : FAOSTAT

La canneberge est une importante culture commerciale dans les États américains du Maine, Massachusetts, Michigan, Minnesota, New Jersey, Oregon, Washington, et Wisconsin, et également dans les provinces canadiennes de Colombie-Britannique, Nouveau-Brunswick, Ontario, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et Québec. Selon l'Economic Research Service du ministère de l'Agriculture des États-Unis, le Wisconsin est le principal producteur de canneberge, avec plus de la moitié de la production des États-Unis. Le Massachusetts est le second producteur, avec 28 % de la production américaine. Celle-ci s'élève à 307 000 tonnes provenant de 15 600 hectares[9].

Le Canada produit 79 000 tonnes sur 3 950 hectares[10]. Le Québec et la Colombie-Britannique produisent chacun environ la moitié du total canadien. Actuellement[Quand ?], environ 70 % de la production du Québec est achetée et transformée par trois entreprises de la région du Centre-du-Québec[11] dont une qui porte un des noms de la canneberge Atoka. Le reste de la production est livré directement à des acheteurs américains lors de la récolte. Les fruits transformés au Québec sont commercialisés sous la forme de fruits frais, fruits entiers congelés, concentrés de jus, fruits déshydratés, coulis et fruits confits.

On trouve une faible production en Argentine et au Chili, dans les Pays baltes et en Europe de l'Est.

Culture[modifier | modifier le code]

La culture de la canneberge est assez complexe. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau pour protéger les bourgeons contre le gel au printemps et à l'automne, ainsi que les plants pendant l'hiver. En effet, la création d'une couche de glace autour des plants permet de les maintenir à 0 °C et donc de les protéger du grand froid et des vents asséchants. Au printemps, 4 cm de sable sont déposés sur la glace si bien que lorsque la glace fond, le sable tombe sur les plants, détruisant les insectes. La canneberge est cultivée dans des bassins sablonneux appelés cannebergières ou atocatières (au Québec). Elle donne ses premiers fruits à partir de la quatrième année.

Historiquement, les cannebergières étaient implantées dans les marais et tourbières. Actuellement[Quand ?] les canneberges sont cultivées dans des bassins sablonneux peu profonds construits sur les terres hautes. La couche de terre superficielle est arasée pour former des digues autour des bassins. Du sable est apporté sur une couche de 10 à 20 cm. La surface est nivelée au laser avec une légère bosse au centre pour faciliter le drainage. En plus de maintenir l’eau, les digues permettent de supporter le matériel de culture pour éviter de rouler sur les plants. Le matériel d’irrigation sert à l’arrosage d’été et à la protection contre le gel à l’automne et au printemps.

Pour cultiver la canneberge, plusieurs éléments clés sont essentiels à la croissance. Ces conditions nécessaires se retrouvent dans les tourbières. La plante exige un pH acide de 4 à 5 et une grande quantité d’eau à cause de la morphologie de ses racines. Au mois d’octobre, la plantation devient flamboyante et les bassins sont inondés pour faire flotter le fruit, ce qui facilite la récolte.

Bien entretenus, les plants de canneberge peuvent produire pendant plus de cent ans.

Récolte[modifier | modifier le code]

Récolte des canneberges, New Jersey, États-Unis.

Jadis cueillies à l'état sauvage par les autochtones d'Amérique du Nord, les canneberges sont cultivées de façon de plus en plus intensive. La récolte, souvent mécanisée, se déroule la plupart du temps de fin septembre à début octobre. Surnommées « batteurs à œufs », d'énormes machines servent à les ramasser selon une technique industrielle dite « wet » (humide). Les engins brassent l'eau qui recouvre les arbustes plantés dans les marais. Détachés, les fruits mûrs remontent à la surface. Il faut alors les amener vers un bord de la tourbière. Les agriculteurs, dans l'eau jusqu'aux genoux, emprisonnent les fruits dans un boudin flottant. La récolte terminée, les baies seront séchées et nettoyées puis, par un système de tapis roulants, chargées à bord des camions. La récolte doit rejoindre le plus rapidement possible les entrepôts de stockage où elle sera calibrée et congelée.

Créée en , la coopérative Ocean Spray[12] est aujourd'hui la principale société productrice de canneberges aux États-Unis. Elle regroupe 650 producteurs, dont une centaine au Canada[13], et assure le transport des récoltes, le conditionnement des fruits et la vente sur les marchés américains, canadiens et dans le monde entier. On estime qu'environ 75 % des ventes mondiales de produits de canneberges sont faites sous la marque « Ocean Spray ».

Utilisation[modifier | modifier le code]

Canneberge crue
Valeur nutritionnelle moyenne
pour 100 g
Apport énergétique
Joules 191 kJ
(Calories) (46 kcal)
Principaux composants
Glucides 11,97 g
Amidon 0 g
Sucres 4,27 g
Fibres alimentaires 3,6 g
Protéines 0,46 g
Lipides 0,13 g
Saturés 0,008 g
Trans 0 g
Eau 87,32 g
Cendres totales 0,12 g
Minéraux et oligo-éléments
Calcium 8 mg
Cuivre 0,056 mg
Fer 0,23 mg
Magnésium 6 mg
Manganèse 0,267 mg
Phosphore 11 mg
Potassium 80 mg
Sélénium 0,1 mg
Sodium 2 mg
Zinc 0,09 mg
Vitamines
Vitamine A 3 mg
Vitamine B1 0,012 mg
Vitamine B2 0,020 mg
Vitamine B3 (ou PP) 0,101 mg
Vitamine B5 0,295 mg
Vitamine B6 0,057 mg
Vitamine B9 1 mg
Vitamine B12 0 mg
Vitamine C 14,0 mg
Vitamine D 0 mg
Vitamine E 1,32 mg
Vitamine K 0,005 mg
Acides aminés
Acide aspartique 188 mg
Acide glutamique 146 mg
Alanine 49 mg
Arginine 56 mg
Cystine 3 mg
Glycine 48 mg
Histidine 18 mg
Isoleucine 33 mg
Leucine 53 mg
Lysine 39 mg
Méthionine 3 mg
Phénylalanine 36 mg
Proline 31 mg
Sérine 51 mg
Thréonine 28 mg
Tryptophane 3 mg
Tyrosine 32 mg
Valine 45 mg
Acides gras

Source : United States Department of Agriculture

Présentations des produits[modifier | modifier le code]

La canneberge est commercialisée fraîche depuis la période de récolte (septembre) jusqu'à la fin de l'année, le fruit se conservant bien naturellement. Elle est aussi vendue sous forme de jus pur ou en mélange, et de fruit séché, dans les magasins de produits diététiques et bio, ainsi que sous forme de complément alimentaire (gélules, comprimés, sachets, etc.) en pharmacie. Une forme déshydratée appelée « Craisin (en) » est produite et vendue en Europe par Ocean Spray.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Seules ou mélangées à des pommes, du raisin, de la framboise ou d'autres baies, les canneberges servent à la fabrication de plus de dix millions de litres de jus de fruit par an. L'exportation se développe, surtout vers la Grande-Bretagne. Ils sont également utilisés pour faire des confitures[14], des shampooings et d'autres cosmétiques.

La dinde aux canneberges est un plat traditionnel nord-américain servi à l'occasion de l'Action de grâce (Thanksgiving).

Qualités thérapeutiques[modifier | modifier le code]

Des canneberges fraîches. Au premier plan quelques fruits coupés permettent de voir les alvéoles du fruit et les petites graines.

Le fruit de la canneberge (Vaccinium macrocarpon) est reconnu pour ses qualités thérapeutiques, en premier lieu en tant qu'antioxydant[15].

Antioxydants[modifier | modifier le code]

La canneberge est riche en vitamine C et en autres antioxydants. Il est parfois fait l'hypothèse que les antioxydants, qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps, préviennent l'apparition de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de diverses maladies liées au vieillissement mais la littérature scientifique semble mitigée à ces sujets[16],[17],[18].

Infection urinaire (cystites)[modifier | modifier le code]

Une efficacité sur la prévention des infections urinaires est traditionnellement alléguée.

Boire du jus de canneberge diminuerait de 20 % les infections urinaires[19],[20]. En effet, ce fruit originaire d'Amérique du Nord est le seul à posséder des molécules (les proanthocyanidines de type A, qui est un flavonoïde de type proanthocyanidol) qui empêchent les bactéries de s'accrocher à la paroi urinaire. L'actualisation en 2023 des revues systématiques des publications scientifiques par la Collaboration Cochrane permet de recommander la canneberge pour la prévention des infections urinaires à répétition[21]. En 2017, l'évaluation de son efficacité par sous groupe avait montré un bénéfice chez les enfants de 2 à 17 ans, les adultes de 36 à 55 ans, après une chirurgie gynécologique et lors de traitement par radiothérapie contre un cancer de la prostate[22].

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments a pu considérer en 2004 que le jus de canneberge (apport journalier de 36 mg de proanthyocyanidine) (à l'état pur ou en poudre), à l'exclusion des nectars/cocktails, pouvait avoir une influence bénéfique sur la prévention des infections urinaires[23].

Cependant, en 2009, L'AESA, dans le cadre de la révision de toutes les allégations de santé (Règlement 1924/2006), a jugé que les études fournies n'étaient pas suffisantes pour étayer les allégations de santé concernant les infections urinaires pour les produits de l'entreprise Ocean Spray (Ocean Spray cranberry drinks et Cranberries séchées et sucrées "Craisins"), portions contenant typiquement 80 mg de proanthocyanidine [24],[25].

Soins dentaires[modifier | modifier le code]

La canneberge pourrait aussi être efficace pour soigner ou prévenir la gingivite et la parodontite (inflammation des gencives)[26],[27].

La proanthocyanidine, dont les effets antiadhésifs sur certaines bactéries responsables des infections urinaires alléguées mais non prouvés (voir plus haut), permettrait également d'éliminer certaines bactéries dentaires en créant une sorte de film protecteur.

Il est important de noter que les jus commerciaux offerts sur le marché ont une teneur élevée en sucre et une forte acidité. Ils ne sont donc pas bienfaisants en ce qui concerne l’hygiène buccale.

Maladie cardiovasculaires[modifier | modifier le code]

Une étude contrôlée randomisée en double aveugle a révélé que l'ingestion quotidienne de poudre de canneberge entière sur une période d'un mois peut améliorer la fonction vasculaire chez les hommes en bonne santé[28], entraînant potentiellement des améliorations prolongées de la fonction endothéliale et offrant une protection contre l'athérosclérose et les maladies cardiovasculaires[29].

La canneberge peut aussi faire baisser la protéine C-réactive, un marqueur inflammatoire[30].

Autres[modifier | modifier le code]

D'autres effets ont été mis en évidence, comme l'amélioration de l'état général de la prostate[31]. Les extraits de petits fruits rouges possèdent une activité anti-cancéreuse in vitro[32], sans que l'on puisse actuellement déterminer précisément les composés chimiques en cause. Une étude portant uniquement sur les canneberges[33] indique que ce sont très probablement les polyphénols qui sont à l'origine de ces propriétés.

Certaines molécules (proanthocyanidines à haut poids moléculaire) présentes dans la canneberge seraient aussi efficaces pour empêcher l'adhésion de la bactérie Helicobacter pylori aux cellules gastriques[34]. La consommation de jus à haut taux de proanthocyanidine deux fois par jour (44 mg de proanthocyanidine/portion de 240 ml) pendant 2 mois a permis de guérir 20 % des personnes infectés contre 7 % dans le groupe placebo[35].

Bioaccumulation, radioactivité[modifier | modifier le code]

Depuis la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine notamment, des baies telles que canneberges, airelles et myrtilles se sont montrées capables d'accumuler certains radionucléides[36],[37],[38],[39],[40], avec toutefois de fortes variations intraspécifiques, comme, de 2-3 à 555 Bq/kg pour l'activité du Sr-90 dans les myrtilles récoltées dans certaines pinèdes[40],[41]. Dans les zones contaminées, des mesures effectuées en juillet ont montré que 31 % de l'activité radioactive due au Cs-137 était concentrée dans les feuilles, 26 % dans le fruit, 25 % dans les pétioles, et 18 % dans les racines[39].

Des contaminations plus élevées, atteignant 1 028 Bq/kg de Cs-137 ont été signalées chez les canneberges[42],[43], avec des taux plus élevés dans les racines.
C'est un motif de préoccupation pour les toxicologues[44], car les canneberges, airelles et myrtilles sont une source traditionnelle et importante dans l'alimentation des pays de l'Est et d'Europe centrale ou du nord, dans des régions fortement touchées par les retombées de Tchernobyl. Ceci préoccupe aussi les écotoxicologues et écologues car de nombreux animaux sauvages ou d'élevage (comme les rennes) s'en nourrissent, pouvant contribuer à une contamination de la chaîne alimentaire (réseau trophique) et du gibier de ces régions, avec des conséquences encore mal cernées.

Divers[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Nom déjà connu par une petite partie du public français à cause du groupe irlandais de musique populaire qui l'avait choisi comme nom (The Cranberries)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Document de l'Université Laval sur l'étymologie du nom
  2. a et b Étymologie de « cranberry » sur Online Etymology Dictionnary
  3. [PDF]Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires chez l'adulte, Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, juin 2008, p. 27-28
  4. Voir par exemple la dénomination de ce shampooing.
  5. La société américaine Ocean Spray, principal importateur en France impose également le terme de « Cranberry »
  6. a et b Mathieu Avanzi, « Canneberges ou cranberries? », Français de nos régions,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Ernest Small, Paul M. Catling, Les cultures médicinales canadiennes, NRC Research Press, 2000, p. 195
  8. « FAOSTAT », sur fao.org (consulté le ).
  9. (en) Données de 2006 sur le site www.uscranberries.com
  10. Profil de la culture de la canneberge au Canada
  11. La Canneberge au Québec, MAPAQ
  12. (en) Site d'Ocean Spray US
  13. (fr) Site d'Ocean Spray Canada
  14. Recette de la confiture de canneberge
  15. Boris V. Nemzer, Fadwa Al-Taher, Alexander Yashin et Igor Revelsky, « Cranberry: Chemical Composition, Antioxidant Activity and Impact on Human Health: Overview », Molecules (Basel, Switzerland), vol. 27, no 5,‎ , p. 1503 (ISSN 1420-3049, PMID 35268605, PMCID 8911768, DOI 10.3390/molecules27051503, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « Antioxidants and Cancer Prevention - NCI », sur cancer.gov, (consulté le ).
  17. (en) Silvia M. Arribas et María A. Martín-Cabrejas, « Antioxidant Foods and Cardiometabolic Health », Antioxidants, vol. 11, no 4,‎ , p. 746 (ISSN 2076-3921, DOI 10.3390/antiox11040746, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Arti Devi, Vagish Dwibedi et Zaved Ahmed Khan, « Natural Antioxidants in New Age-Related Diseases », Revista Brasileira de Farmacognosia, vol. 31, no 4,‎ , p. 387–407 (ISSN 1981-528X, DOI 10.1007/s43450-021-00175-0, lire en ligne, consulté le )
  19. (en) Randomised trial of cranberry-lingonberry juice and Lactobacillus GG drink for the prevention of urinary tract infections in women , Tero Kontiokari, Kaj Sundqvist, M Nuutinen, T Pokka, M Koskela, M Uhari, BMJ 2001;322:1571
  20. Jepson RG, Craig JC, Cranberries for preventing urinary tract infections, Cochrane Database of Systematic Reviews 2008, Issue 1. Art. No.: CD001321. DOI 10.1002/14651858.CD001321.pub4
  21. (en) Gabrielle Williams, Deirdre Hahn, Jacqueline H Stephens et Jonathan C Craig, « Cranberries for preventing urinary tract infections », Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 2023, no 4,‎ (PMID 37068952, PMCID PMC10108827, DOI 10.1002/14651858.CD001321.pub6, lire en ligne, consulté le )
  22. ís Ângelo Lu, Fernanda Domingues et Luísa Pereira, « Can Cranberries Contribute to Reduce the Incidence of Urinary Tract Infections? A Systematic Review with Meta-Analysis and Trial Sequential Analysis of Clinical Trials », Journal of Urology, vol. 198, no 3,‎ , p. 614–621 (DOI 10.1016/j.juro.2017.03.078, lire en ligne, consulté le )
  23. https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2003sa0352.pdf
  24. (en) EFSA Journal - Ocean Spray Cranberry Products® and urinary tract infection in women
  25. (en) EFSA Journal - Scientific Opinion on the substantiation of health claims related to proanthocyanidins from cranberry
  26. (fr) [PDF]Effet d’une fraction de haut poids moléculaire isolée de la canneberge sur l’adhérence, la croissance et la formation du biofilm chez Porphyromonas gingivalis, par la Faculté de Médecine Dentaire, Université Laval, Québec, Canada, étude publiée le
  27. C. Bodet, D. Grenier, F. Chandad et I. Ofek, « Potential oral health benefits of cranberry », Critical Reviews in Food Science and Nutrition, vol. 48, no 7,‎ , p. 672–680 (ISSN 1549-7852, PMID 18663617, DOI 10.1080/10408390701636211, lire en ligne, consulté le )
  28. Christian Heiss, Geoffrey Istas, Rodrigo P. Feliciano et Timon Weber, « Daily consumption of cranberry improves endothelial function in healthy adults: a double blind randomized controlled trial », Food & Function, vol. 13, no 7,‎ , p. 3812–3824 (ISSN 2042-650X, PMID 35322843, DOI 10.1039/d2fo00080f, lire en ligne, consulté le )
  29. Dick H. J. Thijssen, Rosa Maria Bruno, Anke C. C. M. van Mil et Sophie M. Holder, « Expert consensus and evidence-based recommendations for the assessment of flow-mediated dilation in humans », European Heart Journal, vol. 40, no 30,‎ , p. 2534–2547 (ISSN 1522-9645, PMID 31211361, DOI 10.1093/eurheartj/ehz350, lire en ligne, consulté le )
  30. Janet A. Novotny, David J. Baer, Christina Khoo et Sarah K. Gebauer, « Cranberry juice consumption lowers markers of cardiometabolic risk, including blood pressure and circulating C-reactive protein, triglyceride, and glucose concentrations in adults », The Journal of Nutrition, vol. 145, no 6,‎ , p. 1185–1193 (ISSN 1541-6100, PMID 25904733, DOI 10.3945/jn.114.203190, lire en ligne, consulté le )
  31. (en) The effectiveness of dried cranberries ( Vaccinium macrocarpon) in men with lower urinary tract symptoms
  32. Blackberry, Black Raspberry, Blueberry, Cranberry, Red Raspberry, and Strawberry Extracts Inhibit Growth and Stimulate Apoptosis of Human Cancer Cells In Vitro
  33. Total Cranberry Extract vs. its Phytochemical Constituents: Antiproliferative and Synergistic Effects against Human Tumor Cell Lines
  34. (en) Burger O, Ofek I, Tabak M, Weiss EI, Sharon N, Neeman I., « A high molecular mass constituent of cranberry juice inhibits helicobacter pylori adhesion to human gastric mucus », FEMS Immunol Med Microbiol, vol. 29,‎ , p. 295-301 (PMID 11118911, DOI 10.1111/j.1574-695X.2000.tb01537.x, lire en ligne, consulté le )
  35. Zhe-Xuan Li, Jun-Ling Ma, Yang Guo et Wei-Dong Liu, « Suppression of Helicobacter pylori infection by daily cranberry intake: A double-blind, randomized, placebo-controlled trial », Journal of Gastroenterology and Hepatology, vol. 36, no 4,‎ , p. 927–935 (ISSN 1440-1746, PMID 32783238, PMCID 8246812, DOI 10.1111/jgh.15212, lire en ligne, consulté le )
  36. (ru) « [Accumulation of technogenic radionuclides by wild forest berries and medicinal plants] » Chernobyl Digest 1998–2000, 6 (Minsk) (//www.biobel.bas-net.by/igc /ChD/ChD_r.htm) (in Russian)
  37. (uk) Orlov, A. A. & Krasnov, V. P. (1997) « [Cs-137 accumulation intensity under soil cover in quercus and pinequercus forests sugrudoks of Ukrainian Poles’e] » in: Problems of Forest Ecology and Forestry in Ukrainian Poles’e. Collection of Scientific Papers (Poles’e Forest Station, Zhytomir) 4: p. 25–30 (in Ukrainian).
  38. (ru) Orlov, A. A., Kalish, A. B., Korotkova, E. Z. & Kubers, T. V. (1998) « [Quantitative estimation of soil characters and intensity of Cs-137 migration in “soil–plant” and “soil–mushroom” chains based on a phytoecological approach] » in: Agrochemistry and Pedology (Collection of Papers, Kharkov) 4: p. 169–176 (in Russian).
  39. a et b (ru) Orlov, A. A., Krasnov, V. P., Grodzinsky, D. M., Khomlyak, M. N. & Korotkova, E. Z. (1999) « [Radioecological aspects of using wild medicinal plants: Cs-137 transition from raw materials to watersoluble drugs] » in: Problems of Forest and Forestry Ecology in Ukrainian Poles’e (Collection of Scientific Papers, Poles’e Forest Station, Volyn) 6: p. 51–61 (in Russian)
  40. a et b (uk) Orlov, A. A., Krasnov, V. P., Irklienko, S. P. & Turko, V. N. (1996) « [Investigation of radioactive contaminationof medicinal plants of Ukrainian Poles’e forests] » in: Problems of Forest and Forestry Ecology in UkrainianPoles’e. Collection of Papers (Polessk Forest Station, Zhytomir) 3: p. 55–64 (in Ukrainian).
  41. (en) Grodzinsky, D. M. (1999) « General situation of the radiologicalconsequences of the Chernobyl accident in Ukraine » in: Imanaka, T. (Ed.), Recent Research Activities on the Chernobyl NPP Accident in Belarus, Ukraine and Russia, KURRI-KR-7 (Kyoto University, Kyoto): p. 18–28
  42. (uk) Orlov, A. A. & Krasnov, V. P. (1997) « [Cs-137 accumulation intensity under soil cover in quercus and pinequercus forests sugrudoks of Ukrainian Poles’e] » in: Problems of Forest Ecology and Forestry in Ukrainian Poles’e. Collection of Scientific Papers (Poles’e Forest Station, Zhytomir) 4: p. 25–30 (in Ukrainian).
  43. (ru) Krasnov, V. P. & Orlov, A. A. (2006) « [Actual problems of rehabilitation of radioactively contaminated forests] » International Scientific Conference. Twenty Years after Chernobyl Accident: Future Outlook. April 24–26, 2006, Kiev, Ukraine (Contributed Papers, Kiev) 3: p. 321–327 (in Russian).
  44. (en) Nesterenko & Nesterenko: Protective Measures for Activities, Chap 14.2. Radiation Protection Measures for Forestry, Hunting, and Fisheries, p. 313 in Alexei Yablokov, Vassili et Alexei Nesterenko ; Chernobyl ; Consequences of the Catastrophe for People and the Environment ; Annals of the New york Academy of sciences ; Vol. 1181, Consulting editor J.D. sherman-Nevinger ; en anglais, (ISSN 0077-8923) [impression]; (ISSN 1749-6632) [en ligne], 349 pages, [PDF] 4,3 Mo) et Index des mots clé (39 pages, 165 Ko)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacquemart, A.-L. 1997. Biological Flora of the British Isles: Vaccinium oxycoccos L. (Oxycoccus palustris Pers.) and Vaccinium microcarpum (Turcz. ex Rupr.) Schmalh. (Oxycoccus microcarpus Turcz. ex Rupr). Journal of Ecology, 85: 381-396.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]