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Cabinet Rutte II
(nl) Kabinet-Rutte II

Royaume des Pays-Bas

Description de cette image, également commentée ci-après
Photographie de famille du cabinet avec la reine Beatrix.
Roi Beatrix
Willem-Alexander
Premier ministre Mark Rutte
Élection 12 septembre 2012
Législature XXXVIe
Formation
Fin
Durée 4 ans, 11 mois et 21 jours
Composition initiale
Coalition VVD-PvdA
Ministres 13
Femmes 5
Hommes 8
Représentation
Seconde Chambre
79  /  150
Drapeau des Pays-Bas

Le cabinet Rutte II (en néerlandais : Kabinet-Rutte II) est le gouvernement du royaume des Pays-Bas du au , durant la XXXVIe législature de la Seconde Chambre des États généraux.

Coalition et historique[modifier | modifier le code]

Les « informateurs » Henk Kamp et Wouter Bos remettent à Anouchka van Miltenburg, présidente de la Seconde Chambre, leur rapport de possibles coalitions.

Dirigé par le Premier ministre libéral sortant Mark Rutte, le cabinet est soutenu par une coalition entre le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) et le Parti travailliste (PvdA), qui disposent ensemble de 79 représentants sur 150 à la Seconde Chambre des États généraux, soit 52,7 % des sièges.

Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du 12 septembre 2012 et succède au cabinet Rutte I, formé d'une alliance minoritaire entre le VVD et l'Appel chrétien-démocrate (CDA), appuyée par le Parti pour la liberté (PVV). Le retrait du soutien du PVV, en , conduit au déclenchement des élections[1], qui voient la nette victoire des libéraux et travaillistes, au détriment du CDA et du PVV[2]. Henk Kamp et Wouter Bos sont nommés « informateurs » pour la composition du futur gouvernement. Le cabinet Rutte II est le dernier dont la formation est supervisée par la reine Beatrix, qui abdique en 2013 en faveur de son fils, Willem-Alexander.

La devise du cabinet est « Construire des ponts », en référence à l'entente trouvée par les deux grands gagnants du scrutin. La coalition est annoncée le , tout comme la composition du gouvernement, qui entre en fonctions sept jours plus tard. Le chef de file des travaillistes, Diederik Samsom, n'en fait pas partie, ce dernier préférant rester chef de groupe parlementaire. Remplacé par le cabinet Rutte III le , il s'agit du premier gouvernement à ne pas démissionner avant la fin de son mandat depuis le cabinet Kok I en et le premier dont le mandat ne s'achève pas par des élections législatives anticipées depuis le cabinet Kok II en .

Composition[modifier | modifier le code]

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Fonction Titulaire Parti
Premier ministre
Ministre des Affaires générales
Mark Rutte VVD
Vice-Premier ministre
Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi
Lodewijk Asscher PvdA
Ministre des Affaires étrangères Frans Timmermans (jusqu'au 17/10/2014) PvdA
Bert Koenders (à partir du 17/10/2014) PvdA
Ministre du Commerce extérieur et de la Coopération pour le développement Lilianne Ploumen PvdA
Ministre de la Sécurité et de la Justice Ivo Opstelten (jusqu'au 9/03/2015) VVD
Ard van der Steur (jusqu'au 26/01/2017) VVD
Stef Blok (à partir du 27/01/2017) VVD
Ministre des Affaires intérieures et des Relations au sein du Royaume Ronald Plasterk PvdA
Ministre du Logement et de l'Administration publique Stef Blok (jusqu'au 27/01/2017) VVD
Ministre de l'Éducation, de la Culture et de la Science Jet Bussemaker PvdA
Ministre des Finances Jeroen Dijsselbloem PvdA
Ministre de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert (jusqu'au 03/10/2017) VVD
Klaas Dijkhoff (à partir du 04/10/2017) VVD
Ministre des Infrastructures et de l'Environnement Melanie Schultz van Haegen VVD
Ministre des Affaires économiques Henk Kamp VVD
Ministre de la Santé, du Bien-être et des Sports Edith Schippers VVD

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Astié, Dominique Breillat et Céline Lageot, « Repères étrangers », Pouvoirs, vol. n° 143,‎ , p. 157-171 (ISSN 0152-0768, lire en ligne, consulté le ).
  2. Pierre Astié, Dominique Breillat et Céline Lageot, « Repères étrangers », Pouvoirs, vol. n° 135,‎ , p. 195-206 (ISSN 0152-0768, lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]