Côte Sauvage (Afrique du Sud) — Wikipédia

Paysage de la Côte Sauvage.

La Côte Sauvage en Afrique est une région longeant la côte est d'Afrique du Sud sur 250 km, chevauchant les provinces du Cap-Oriental et du KwaZulu-Natal, et dont la principale caractéristique est une extrême biodiversité soutenue par cinq réserves naturelles. Elle fait partie de l'ensemble écologique Maputaland-Pondoland-Albany.

Géologie[modifier | modifier le code]

Sous-sol riche en minéraux. Roches volcaniques en surface[1].

Paysages[modifier | modifier le code]

Les dunes de sable rouge à Xolobeni (31° 08′ 20″ S, 30° 04′ 49″ E), anciennes terres de pâturages mises à nu, dévoilent des pointes de flèches, pierres taillées et autres artefacts préhistoriques à chaque tempête ; cette zone a été jusqu'à récemment sous la double menace d'un site minier (veines de titane en surface du sable – 20 ans d'exploitation au maximum) et de la création d'un tronçon d'autoroute visant à raccourcir de 76 km le trajet DurbanEast London par la route nationale 2. Les deux projets, excluant les développements écotouristiques à long terme, sont fortement combattus par les communautés locales. En le ministère des ressources naturelles a refusé le droit à la compagnie minière intéressée le droit de s'implanter sur la Côte Sauvage[1].

12 cascades seulement dans le monde se déversent directement dans l'océan ; 3 d'entre elles sont sur la Côte Sauvage, dont 2 dans la réserve de Mkambati.

Biodiversité[modifier | modifier le code]

Outre son propre couvert végétal originel, cette région réunit de nombreux végétaux de la région tropicale du KwaZulu-Natal située immédiatement au nord, et du très riche royaume floral du Cap. Ainsi seulement 180 000 hectares contiennent plus de 2 300 espèces de plantes. La seule réserve de Mtamvuna, de 3 250 ha, contient plus de 1 400 espèces végétales dont certaines si rares qu'elles n'ont pas de nom local connu comme l'arbre à thé du Pondo (Lydenburgia Abbotti, l'arbre endémique le plus rare d'Afrique du Sud avec seulement 200 à 300 spécimens dénombrés)[1].

Réserves naturelles (du sud au nord) :

  • réserve naturelle de Silaka (Cap-Oriental)[2] ;
  • réserve naturelle de Pondoland[3] ;
  • réserve naturelle de Mkambati[4], 8 000 ha, ouverte à la fin des années 1990 ;
  • réserve naturelle de Mtamvuna[5] (KwaZulu-Natal), 3 250 ha, ouverte à la fin des années 1990 ;
  • réserve naturelle de Mpenjati[6] (KwaZulu-Natal) ;
  • zone marine protégée de Trafalgar[7] (KwaZulu-Natal).

Une réserve nationale incluant l'ensemble de la Côte Sauvage est envisagée.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Wild Coast - Les bijoux de la Côte Sauvage, par Pierre Gouyou Beauchamps. Dans Terre Sauvage mag., déc.-janv.-fév. 2012, p. 70-79.
  2. Coordonnées de la réserve naturelle de Silaka : 31° 39′ 09″ S, 29° 30′ 07″ E
  3. Coordonnées de la réserve naturelle de Pondoland : 31° 31′ 20″ S, 29° 50′ 05″ E
  4. Coordonnées de la réserve naturelle de Mkambati : 31° 15′ 36″ S, 29° 59′ 10″ E
  5. Coordonnées de la réserve naturelle de Mtamvuna : 30° 59′ 58″ S, 30° 09′ 13″ E
  6. Coordonnées de la réserve naturelle de Mpenjati : 30° 57′ 57″ S, 30° 16′ 53″ E
  7. Coordonnées de la zone marine protégée de Trafalgar : 30° 57′ 58″ S, 30° 18′ 11″ E