Côte-des-Neiges — Wikipédia

Côte-des-Neiges
Côte-des-Neiges
Lieux d'intérêt du quartier Côte-des-Neiges : Campus de l'Université de Montréal, Trialogue, Sculpture de Hans Schleeh à la Plaza Côte-des-Neiges , Oratoire Saint-Joseph, Poste d'incendie numéro 27, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Quartier Côte-des-Neiges dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Municipalité Montréal
Statut Quartier sociologique
Arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce
Démographie
Gentilé Côte-des-Neigien, Côte-des-Neigienne
Population 102 442 hab. (2011[1])
Densité 8 831 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 36″ nord, 73° 36′ 52″ ouest
Superficie 1 160 ha = 11,6 km2
Liens
Site web Site web

Côte-des-Neiges (anciennement : Côte Notre-Dame-des-Neiges) est un quartier sociologique de la ville de Montréal situé au nord de l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Il est logé au centre de l'île de Montréal sur le versant ouest du mont Royal et il est traversé en son centre par le chemin de la Côte-des-Neiges. On y comptait 92 870 habitants en 2013[2]

Découpé en 1698, à l'époque de la Nouvelle-France, comme l'une des neuf côtes intérieures de la seigneurie de l'Île-de-Montréal, Côte Notre-Dame-des-Neiges devient officiellement le village Côte-des-Neiges à l'ouverture du chemin de la Côte-des-Neiges en 1862. Le village est scindé en 1889 puis entièrement annexé à la ville de Montréal en 1910. Longtemps agricole, le quartier s'urbanise dans sa totalité après la Seconde Guerre mondiale.

Désormais, au début du XXIe siècle, on y retrouve le campus de l’Université de Montréal (édifice principal Pavillon Roger-Gaudry) et de ses écoles affiliées (la Polytechnique et HEC Montréal), le centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, l'hôpital général juif et l'Oratoire Saint-Joseph.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Notre Dame des Neiges de Matthias Grünewald

Le toponyme « Côte-des-Neiges » est une abréviation de Coste-Notre-Dame-des-Neiges, nom du temps de sa concession en .

Une « côte » est une division territoriale au sein d'une seigneurie au temps de la Nouvelle-France. Côte Notre-Dame-des-Neiges est la plus ancienne côte intérieure de la Seigneurie de l'Île-de-Montréal[3].

La côte aurait été nommée à l'honneur de la dévotion de la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal Marguerite Bourgeoys pour Notre-Dame-des-Neiges[4]. Aujourd'hui appelée la dédicace de Sainte-Marie-Majeure, la légende de Notre-Dame-des-Neiges veut qu'en 366 la Sainte Vierge serait apparue à un riche couple sans enfant et, en même temps, au pape Libère pour demander la construction de l'actuelle Basilique Sainte-Marie-Majeure à l'endroit qui serait désigné par de la neige qui tomba le .

Histoire[modifier | modifier le code]

Concession de la Côte Notre-Dame-des-Neiges[modifier | modifier le code]

La maison Jarry-Dit-Henrichon bâtie sur le chemin de la Côte-des-Neiges vers 1766

C'est le , à la demande de Monsieur Dollier de Casson, supérieur des Sulpiciens et seigneur de Montréal, que l'arpenteur du roi de France Gédéon de Catalogne mesura et borna 34 lots sur une terrasse du versant nord-ouest du Mont Royal. Les terres furent établies perpendiculairement à un ruisseau descendant vers la Rivière des Prairies. Cette disposition rare est toujours visible dans la trame urbaine du quartier.

Les sulpiciens, qui avaient déjà établi en 1675 une mission dans le secteur, construisent un moulin à farine. Des agriculteurs viennent s'y installer. Le hameau s'agrandit. Les sulpiciens font construire une chapelle en 1814. De riches familles anglophones y érigent leur maison de campagne. Vers 1840, des hôtels ouvrent pour accueillir les adeptes de la raquette, nouveau sport en vogue. Le cimetière catholique, situé dans le quartier Saint-Antoine et devenu saturé, est transféré dans Côte-des-Neiges en 1852. Le Collège Notre-Dame ouvre ses portes en 1869 dans l'ancien hôtel Bellevue.

La présence du ruisseau permit la mise en culture du flanc de la montagne et attira très tôt des tanneurs qui valurent à Côte-des-Neiges son surnom de village des tanneurs[5].

Écuries et chenil du Montreal Hunt Club en 1898

La tannerie était l'industrie principale de cette région, la seule même pendant plus d'un siècle. Sans elle, la Côte-des-Neiges se serait difficilement développée. Le ruisseau qui traversait tout le versant nord-ouest du mont Royal avait attiré cette industrie qui demande beaucoup d'eau.

La piste de course Blue Bonnets s'installe dans le quartier en 1906.

Le Montreal Hunt Club, club de chasse à courre fondé en 1828, vient s'installer en 1896 sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine sur les terres de Donald Lorne Mcdougall. Un pavillon accueille les chasseurs. Ce pavillon a été abandonné puis détruit pour l'agrandissement de l'hôpital Sainte-Justine. Les écuries et le chenil de 1898 ont également été détruits.

Création du Chemin et du village de Cote-des-Neiges[modifier | modifier le code]

Côte-des-Neiges en 1859

L'ouverture du Chemin de la Côte-des-Neiges en 1862 devient de fait la voie d'accès à la côte des Neiges devenue le village de la Côte-des-Neiges le 25 aout de cette même année (1862). C'est à ce moment que cette voie prend le nom que l'on lui connaît. Le village de Côte-des-Neiges fut, le , scindé en deux municipalités, le Haut et le Bas Côte-des-Neiges.

Annexion à la Ville de Montréal et urbanisation[modifier | modifier le code]

La Ville de Montréal les annexera en 1908 et le . Le chemin principal de l'ancienne côte conserve le nom de Chemin de la Côte-des-Neiges.

Au début du XXe siècle, le village devenu ville est apprécié pour son éloignement de la densité montréalaise et tous les dangers d’épidémies que cela impliquait, c’est pourquoi de nombreux hôpitaux vinrent s’installer sur les pentes paisibles du nouveau quartier.

À ce moment, la population était déjà diversifiée comprenant un fort noyau francophone mais aussi anglophone et irlandais chassés par la famine au XIXe siècle.

C’est avec le début de la construction de l’Université de Montréal dans les années 1930 que le quartier Côte-des-Neiges prend son envol. De multiples immeubles à appartements se construisirent alors sur la rue Édouard Montpetit (autrefois la rue Maplewood, du nom de celui qui fut un des premiers professeurs laïque de la jeune université) et ainsi le quartier devint de plus en plus peuplé. À partir des années 1930 vinrent s'ajouter la communauté juive, puis bien d'autres communautés, leur arrivée reflétant les aléas de la politique internationale.[pas clair]

C'est dans ce quartier que le Frère André construit en 1904 la petite chapelle dédiée à saint Joseph. On inaugure l'Oratoire Saint-Joseph en 1955. Il s'agit du lieu de pèlerinage le plus important dédié à saint Joseph à travers le monde. L’autoroute Décarie est ouverte aux automobilistes en 1966, à temps pour l’Exposition universelle de 1967. La construction de l’autoroute a forcé le déplacement de 285 familles.

Aujourd’hui encore, le quartier est très institutionnel. Avec ses 7 hôpitaux, l’Université de Montréal et ses deux écoles affiliées (HEC Montréal et Polytechnique) ainsi que ses deux collèges privés de grande réputation (Notre-Dame et Brébeuf), le quartier vit au rythme des sessions scolaires. Le quartier est maintenant un des plus populeux de la ville, avec plus de 100 000 habitants, en partie parce qu’il accueille un très grand nombre d’immigrants. Le quartier est maintenant joint à Notre-Dame-de-Grâce au sein fait de l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce depuis 2002.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Côte-des-Neiges est un quartier de Montréal situé à un peu moins de 5 kilomètres à l'ouest du centre-ville; il est isolé du centre-ville par le Mont Royal et le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Le quartier s'étend sur un flanc de colline, d'est en ouest, de la colline d'Outremont du mont Royal, à 211 mètres d'altitude, à la rue Jean-Talon située à environ 50 mètres. Il est délimité par la rue de Vimy au nord et l'avenue Macdonald et le chemin de la Côte-Saint-Luc au sud.

Arrondissements et municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Mont-Royal Outremont (Montréal) Outremont (Montréal) Rose des vents
Saint-Laurent (Montréal) N Ville-Marie (Montréal)
O     Côte-des-Neiges (Montréal)    E
S

Hampstead
Côte-Saint-Luc
Notre-Dame-de-Grâce (Montréal) Westmount

Géologie et hydrologie[modifier | modifier le code]

Secteurs et urbanisme[modifier | modifier le code]

Différents secteurs de Côte-des-Neiges :
En bleu - Haut de la Côte (Sud)
En violet - Bas de la Côte (Nord)
En jaune - Glenmount
En vert - Snowdon
En orange - Namur–De la Savane

La plupart du quartier Côte-des-Neiges est enclavé par l'autoroute Décarie, le chemin de fer du Canadien Pacifique au sud de Jean-Talon et le flanc ouest du Mont-Royal. Le quartier lui-même est divisé socio-économiquement entre le sud du chemin de la Côte-Sainte-Catherine, le Haut de la Côte, et nord du chemin, le Bas de la Côte[6].

Hors de l'enclavement, le quartier inclut plusieurs secteurs : le secteur Glenmount, adjacent à ville Mont-Royal au nord ; le secteur Namur–De la Savane à la jonction de l'autoroute Décarie et du rue Jean-Talon Ouest ; et le secteur Snowdon situé entre l'autoroute Décarie et la ville de Hampstead.

Haut de la Côte (Sud)[modifier | modifier le code]

Le Haut de la Côte, aussi appelé Côte-des-Neiges-Sud, au sud du chemin de la Côte-Sainte-Catherine, est un territoire de 3,31 km2 où l'on comptait, en 2011, 35 982 habitants soit environ 35 % de la population du quartier.

Bas de la Côte (Nord)[modifier | modifier le code]

Le Bas de la Côte (Ouest) vue du chemin de la Côte-Sainte-Catherine

Le Bas de la Côte, aussi appelé Côte-des-Neiges-Nord, au nord du chemin de la Côte-Sainte-Catherine, est un territoire de 3,97 km2 où l'on comptait, en 2011, 46 003 habitants soit environ 45 % de la population du quartier.

Glenmount[modifier | modifier le code]

Le secteur Glenmount est un territoire de 0,57 km2 où l'on comptait, en 2011, 6 458 habitants soit environ 6 % de la population du quartier.

Snowdon[modifier | modifier le code]

Le secteur Snowdon est un territoire de 0,98 km2 où l'on comptait, en 2011, 10 494 habitants soit environ 10 % de la population du quartier.

Namur–De la Savane[modifier | modifier le code]

L'Hippodrome de Montréal, aujourd'hui abandonné

Les secteurs de l'Hippodrome et Le Triangle sont un territoire de 2,59 km2 où l'on comptait, en 2011, 3 500 habitants soit environ 4 % de la population du quartier.

Le Triangle[modifier | modifier le code]

Le Triangle est un triangle d’environ 40 hectares délimité par l’avenue Mountain Sights à l’ouest, la rue de la Savane au nord et à l'est et le chemin de fer du Canadien Pacifique (CP) au sud.

Démographie[modifier | modifier le code]

Densité de population par km2 (2011) dans le quartier

En 2013, il y avait 102 442 habitants dans Côte-des-Neiges soit environ 6,2 % de la population de la ville de Montréal[1]. Il s'agit de la deuxième plus importante concentration de population sur l'île de Montréal [6] après Le Plateau-Mont-Royal. C'est au cours de la première moitié du XXe siècle que Côte-des-Neiges connaît sa plus grande expansion; le petit secteur agricole de 1557 habitants en 1901, compte 20 000 habitants en 1941, puis avec son urbanisation massive dans les années 1950, compte près de 100 000 habitants en 1961.

Entre 2006 et 2011, la population dans le quartier est demeurée stable en passant de 102 724 à 102 442 (-0,27 %)[1].

Immigration[modifier | modifier le code]

En 2014, 53 % des habitants de Côte-des-Neiges étaient issus de l'immigration récente ; la moyenne montréalaise étant d'environ 33 %. Côte-des-Neiges comptait aussi 18 % d'immigrants récents, le double de la moyenne montréalaise[6]



Langue[modifier | modifier le code]

Langue(s) parlée(s) le plus souvent à la maison dans Côte-des-Neiges (2011)
Langue Locuteurs
Français 31 350
Anglais 28 150
Anglais et
langue non officielle
5 140
Tagalog 4 535
Espagnol 3 410
Français et
langue non officielle
3 195
Arabe 3 080
Tamoul 2 255
Russe 2 245
Chinois[7] 1 785
Roumain 1 765
Vietnamien 1 570
Autres langues 13 050

On comptait dans Côte-des-Neiges en 2013 une proportion semblable de personnes qui parlaient le français (32 %), une langue autre que le français ou l'anglais (31 %) et l'anglais (31 %) à la maison[2]. Plus de la moitié de la population du quartier est bilingue français-anglais (55 %), 26 % ne parle qu'en anglais et 16 % ne parle qu'en français[2]. Environ 3 400 personnes ne parlent ni français ni anglais dans le quartier.

Après le français et l'anglais, ce sont le tagalog (4 535 locuteurs), l'espagnol (3 410 locuteurs) et l'arabe (3 080 locuteurs) qui sont les langues les plus parlées dans le quartier.



Religion[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Carte des stations de Métro du quartier Côte-des-Neiges à Montréal
Édicule de la station Côte-des-Neiges.

Plusieurs stations de métro sont situées dans le quartier dont les stations Côte-des-Neiges.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Le quartier Côte-des-Neiges est traversé par l'Autoroute Décarie.

Services publics[modifier | modifier le code]

Points d'intérêt et architecture[modifier | modifier le code]

Le cimetière Notre-Dame-des-Neiges (avant-plan) et l'Oratoire St-Joseph (arrière-plan)

Parcs[modifier | modifier le code]

Administration et politique[modifier | modifier le code]

Districts municipaux[modifier | modifier le code]

Le quartier de Côte-des-Neiges est représenté par 3 districts électoraux au niveau municipal : Côte-des-Neiges, Snowdon et Darlington.

Liste des conseillers municipaux dans le quartier Côte-des-Neiges
Élection Côte-des-Neiges Snowdon Darlington
Conseiller Parti Conseiller Parti Conseiller Parti
1982 Abe Limonchik RCM Marvin Rotrand RCM Hubert Simard RCM
1986 Abe Limonchik RCM Marvin Rotrand RCM Hubert Simard RCM
1990 Abe Limonchik RCM Marvin Rotrand Coalition démocratique (en) Hubert Simard RCM
1994 Pierre-Yves Mélançon Vision Montréal Marvin Rotrand Indépendant Jean Fortier Vision Montréal
1998 Pierre-Yves Mélançon Vision Montréal Marvin Rotrand Coalition démocratique (en) Jack Chadirdjian Vision Montréal
2001 Francine Senécal Union Montréal Marvin Rotrand Union Montréal Saulie Zajdel Vision Montréal
2005 Francine Senécal Union Montréal Marvin Rotrand Union Montréal Saulie Zajdel Union Montréal
2009 Helen Fotopulos Union Montréal Marvin Rotrand Union Montréal Lionel Perez Union Montréal
2013 Magda Popeanu Projet Montréal Marvin Rotrand Coalition Montréal Lionel Perez Équipe Coderre
2017 Magda Popeanu Projet Montréal Marvin Rotrand Coalition Montréal Lionel Perez Équipe Coderre

Secteurs de recensement[modifier | modifier le code]

Secteurs de recensement de Côte-des-Neiges

Le quartier de Côte-des-Neiges est divisé en 21 secteurs de recensement par Statistiques Canada :

  • 4620109.00
  • 4620110.00
  • 4620111.00
  • 4620112.01
  • 4620112.02
  • 4620113.00
  • 4620114.00
  • 4620115.01
  • 4620115.02
  • 4620116.00
  • 4620117.00
  • 4620118.00
  • 4620119.00
  • 4620120.01
  • 4620121.00
  • 4620122.00
  • 4620123.00
  • 4620124.00
  • 4620125.00
  • 4620126.00
  • 4620127.01
  • 4620127.02

Économie[modifier | modifier le code]

Les institutions comme premier pôle d'emploi[modifier | modifier le code]

Culture et mode de vie[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Environ 98 % des logements privées occupés de Côte-des-Neiges sont des appartements (locatif ou condominium confondu)[1].

Conditions de vie[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Le quartier comporte plusieurs établissements de santé (publics et privés), tels que l'Hôpital général juif, le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, le Centre hospitalier de St. Mary ainsi que le Centre de santé et de services sociaux de la Montagne (CSSS).

Éducation[modifier | modifier le code]

On pourrait aussi qualifier Côte-des-Neiges de quartier étudiant en raison de sa proximité avec le campus de l’Université de Montréal et de ses écoles affiliées (la Polytechnique et HEC Montréal). Ses cafés et restaurants sont populaires auprès des étudiants qui s’y donnent rendez-vous. On y retrouve de nombreux restaurants et commerces ethniques.

Organisme communautaire[modifier | modifier le code]

Chalet Kent[modifier | modifier le code]

Maison des jeunes de Côte-des-Neiges

Cet établissement existe depuis 1987 et a été bâti afin de servir de centre d'entraînement aux jeux olympiques de 1976[8]. Ce lieu s'est ensuite transformé en une maison des jeunes, appelé le Chalet Kent, situé à Côte-des-Neiges sur la rue Appleton.

Ce lieu est un rendez-vous pour les jeunes de 11 à 18 ans qui se réunissent pour partager leur vie quotidienne.

Le Chalet Kent joue un rôle actif dans la vie de quartier de Côte-des-Neiges, que ce soit par sa participation à des événements tels que l'exposition Que Du Love[9] ou l'engagement de son studio de musique[10] lors du Salon du livre de Montréal[11]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Statistique Canada 2001 : combinaison des secteurs de recensements 4620109.00 à 004620120.01 et 4620121.00 à 4620127.02
  2. a b et c Profil des districts électoraux Darlington, Côte-des-Neiges et Snowdon
  3. Ludger Beauregard, « historique des côtes de l’île de Montréal » dans Cahiers de géographie du Québec, vol. 28, n° 73-74, 1984, p. 47-62
  4. Les amis de la montagne, Le mont Royal, un territoire-exposition - La Côte-des-Neiges - Notre-Dame-des-Neiges
  5. Histoire de la Côte-des-neiges
  6. a b et c Centraide - 2014 Analyse territoriale - Côte-des-Neiges
  7. référence, citation ou lien
  8. « MAISON DES JEUNES (Chalet Kent) » (consulté le )
  9. « Exposition : Que du Love - Chalet Kent », sur SDC Côte-des-Neiges (consulté le )
  10. Pascal LeBlanc, « Visite du Studio NBS: Polir des diamants bruts dans un chalet de parc », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Découvrez les performances des jeunes de Côte-des-Neiges: Studio NBS - Showcase », sur www.salondulivredemontreal.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Benoît et Roger Gratton, Pignon sur rue, les quartiers de Montréal, Montréal, Montréal, Éditions Guérin, , 395 p. (ISBN 2-7601-2494-0), p. 196-203.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]