Célestin Tawamba — Wikipédia

Célestin Tawamba
Célestin Tawamba en 2017.
Fonction
Président
GICAM
depuis
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Célestin Kamanou Tawamba
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Ernst & Young (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Célestin Kamanou Tawamba est un chef d'entreprise camerounais diplômé de HEC et président du Groupement Interpatronal camerounais, GICAM[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, éducation et débuts[modifier | modifier le code]

Il est diplômé en finances de HEC et de l'Université Paris Dauphine[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Célestin Tawamba commence sa carrière chez Ernst & Young au début des années 1990[3]. Il rejoint ensuite le forestier libanais Hazim comme directeur financier.

Il devient entrepreneur en 2002 en créant La Pasta, une société de production de farine et de pâtes alimentaires. La croissance est rapide et la production de l'entreprise passe de 25 tonnes à 250 tonnes en sept ans.

En 2005, il rachète la filiale locale de Panzani, leader historique des pâtes alimentaires au Cameroun[4].

Il dirige le conglomérat Cadyst Invest qui investit dans divers secteurs tels l'agroalimentaire ou la pharmacie.

En 2009, il est le premier homme d'affaires d'Afrique centrale à fabriquer des médicaments génériques grâce à un investissement de 12 millions d'euros empruntés à trois banques camerounaises à travers l'entreprise Cinpharm, implantée à Douala[2]. Il acquiert 75% du capital de la Société industrielle de produits pharmaceutiques (SIPP) à des Belges[5].

Célestin Tawamba est le président du GICAM[6],[7] à partir de fin 2017, en remplacement d'André Fotso[6]. Il dirige en parallèle le syndicat des patrons d'Afrique centrale.

Il est consul honoraire de la république du Rwanda avec siège à Yaoundé[8].

Réélu en 2020 à la tête du GICAM, Célestin Tawamba doit arriver au bout de son mandat en décembre 2023, sans possibilité de réélection selon les statuts de l'organisation patronale camerounaise[9].

Fin 2023, il réussit le pari de faire fusionner le GICAM avec les Entreprises du Cameroun (ECAM) qui deviennent ainsi le GECAM (Groupement des Entreprises du Cameroun)[10]. Suite à cette fusion, il a de nouveau le droit de briguer un nouveau mandat et se positionne comme candidat après avoir longtemps semé le doute vis à vis de ses soutiens et adversaires[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Cameroun – Célestin Tawamba (Gicam) : « Nous souffrons de ne pas rencontrer le président Biya » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. a et b « La discrète réussite de Célestin Tawamba – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. « Célestin Tawamba, un fin businessman à la tête du patronat d’Afrique centrale », sur La Tribune (consulté le )
  4. « La discrète réussite de Célestin Tawamba – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  5. « New African – le Magazine de L'Afrique », sur magazinedelafrique.com (consulté le )
  6. a et b « Cameroun : Célestin Tawamba, bientôt président du Gicam ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  7. AFRIK54-ADMIN, « Présidence du Gicam ►Célestin Tawamba à quitte ou double... - Afrique54.Net », sur Afrique-54.com, (consulté le )
  8. EcoMatin, « Diplomatie : Célestin Tawamba, nouveau consul honoraire du Rwanda au Cameroun », sur EcoMatin, (consulté le )
  9. « Qui veut faire tomber Célestin Tawamba, le patron du Gicam ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  10. « Patronat : Célestin Tawamba candidat à la tête du Gecam | EcoMatin », (consulté le )
  11. « Candidat à la présidence du Gecam, Célestin Tawamba dévoile enfin son jeu - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]