Bronze (couleur) — Wikipédia

Bronze, Orissa State Museum, Bhubaneswar.

Bronze est un nom de couleur, d'après celle du bronze, un alliage métallique de couleur brune dans son état patiné.

L'adjectif bronzé est synonyme de bruni, c'est-à-dire « plus foncé ». Il s'applique à la couleur hâlée que prend par l'action du soleil la peau de personnes pâles si elles ne s'y exposent pas.

Nuanciers[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle Chevreul a entrepris de situer les couleurs les unes par rapport aux autres et par rapport aux raies de Fraunhofer. Il situe le bronze comme un 3 jaune 20 ton[1].

Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysanthémistes, de 1905, donne plusieurs échantillons de couleurs de bronze, à chaque fois en quatre tons. Le no 298, en couleur brillante, Bronze (de Médaille), indique « ne diffère guère du stil de grain brun que par le vernis qui le recouvre ». Le brun de stil (no 297) est la teinture obtenue à partir du nerprun, qui paraît cependant plus claire, et qui, d'après les cotations de Chevreul, est aussi nettement plus orangé[2]. Le Répertoire présente encore quelques couleurs qui peuvent s'appeler bronzées, synonyme évident de foncées, ou qui se réfèrent à la couleur du bronze oxydé comme les no 271 vert bronze, Vert Barbedienne no 287 (RC2) ; aussi un Jaune bronzé no 34, « de la couleur des monnaies de bronze nouvellement frappées » (RC1).

Dans le commerce de peinture pour artistes on trouve des teintes métallisées 712 bronze[3].Ces couleurs peuvent parfois être fabriquées à partir de poudre de bronze, classés pigment métal 2 au Colour Index. Les couleurs obtenues dépendent des alliages choisis et des traitements, en particulier d'oxydation, subis pendant la préparation (PRV1).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33,‎ , p. 130 (lire en ligne).
  • Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne).
  • Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 2, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne).
  • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, , p. 406-407.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33,‎ , p. 154, 227 (lire en ligne). Couleur selon (p. 39), longueur d'onde dominante 574,5 nm, pureté colorimétrique 75 %, luminosité 5 %, conversion sRGB #483F14 pour écran d'ordinateur conforme en fabrication et réglages de luminosité et contraste.
  2. Chevreul 1861, p. 191.
  3. « Flashe brochure » [PDF], sur www.lefranc-bourgeois.com (consulté le ).