Britannia (navire) — Wikipédia

Britannia
Photo nocturne d'un navire de croisière illuminé sur un fleuve
Le Britannia sur La Tamise lors de sa dernière escale à Londres.

Type Yacht royal (en)
Classe Yacht royal (en)
Fonction Voyages de la reine Élisabeth II et sa famille à travers le monde
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval John Brown & Company
Lancement
Statut actuel - Navire-musée
Équipage
Équipage 270
Caractéristiques techniques
Longueur 127 mètres
Maître-bau 17 m
Déplacement 5860 tonnes
Carrière
Pavillon Grande Bretagne
Port d'attache Edimbourg
IMO 8635306
Protection National Historic Fleet
Localisation
Coordonnées 55° 58′ 56″ nord, 3° 10′ 38″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Édimbourg
(Voir situation sur carte : Édimbourg)
Britannia
Britannia

Le Britannia est le dernier yacht royal britannique, en service de 1953 à 1997.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dernier d'une longue lignée de 83 yachts royaux commencée en 1680 sous Charles II, il est construit par les chantiers John Brown and Co à Clydebank en Écosse[1]. Il est décoré par la reine Élisabeth II et son époux le prince Philip. Baptisé par la reine le , il est mis en service en janvier 1954. Il mesure 127 mètres de long pour un tonnage de 5 860 tonnes ; il peut accueillir 200 passagers, une vingtaine d’officiers et 270 marins. Armé par la Royal Navy, il effectue, en 44 ans de service, 968 voyages officiels sur toutes les mers du monde avec la reine ou un membre de la famille royale[2]. Véritable ambassade flottante britannique, il fait son dernier voyage à Hong Kong lors de la rétrocession de cette colonie à la république populaire de Chine. Chaque été, la reine l'emprunte pour rejoindre sa propriété de Balmoral[3].

En 1956, le prince Philip utilise le yacht pour se rendre aux Jeux olympiques de Melbourne, en Australie, quittant son épouse la reine durant quatre mois[4].

Le gouvernement britannique décide en 1994 de le désarmer après 44 ans de service pour raisons budgétaires : 60 millions de livres sterling par an. Cela est officiellement fait le dans le port militaire de Portsmouth, en présence de la reine[3].

Il est depuis transformé en musée dans le port de Leith à Édimbourg[5] et est devenu l'un des lieux les plus visités de Grande-Bretagne.

Capacités[modifier | modifier le code]

Le navire pouvait emporter :

  • 330 t de fioul pour le combustible des moteurs, mais pour de très longs voyages 490 t ;
  • 120 t d'eau douce, mais également 195 t pour de très longues traversées ;
  • 250 membres d'équipage dont 21 officiers, qui pouvaient changer 6 fois d'uniforme par jour, grâce à une blanchisserie permanente à bord ;
  • la Rolls-Royce de la reine, qui était embarquée à bord dans un garage pour ses déplacements.

Réceptions à bord[modifier | modifier le code]

De nombreuses réceptions diplomatiques eurent lieu dans les salles richement décorées :

Un yacht de course portant le même nom avait appartenu au roi Édouard VII puis à George V de 1893 à 1936.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chloé Torterat, « Britannia : Dernier yacht royal britannique, mais aussi navire-hôpital »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Accès libre, sur bateaux.com, (consulté le ).
  2. « Royal Yacht Britannia » Accès libre, sur edimbourg.fr (consulté le ).
  3. a et b Dominique Bonnet, « Le jour où Elizabeth II a versé sa première larme en public », sur Paris Match, (consulté le ).
  4. Jean des Cars, « Élisabeth II, forte et tranquille », Le Figaro Magazine,‎ , p. 52-54 (lire en ligne).
  5. « Le Royal Yacht Britannia, le bateau de la famille royale britannique » Accès libre, sur cityexplorerstours.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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