Boulevard Rosemont — Wikipédia

Boulevard Rosemont
Description de cette image, également commentée ci-après
Le boulevard Rosemont en 1924
Orientation Est-ouest[1]
Débutant Rue Saint-Denis
Finissant Rue Mignault
Longueur 7,2 km
Désignation 1908
Autrefois Chemin de la Petite-Côte (à l'est de l'intersection avec la rue des Carrières)
Attrait Jardin botanique de Montréal
Parc Maisonneuve
Géolocalisation sur la carte : Montréal
(Voir situation sur carte : Montréal)
Boulevard Rosemont

Le boulevard Rosemont est une voie de la ville de Montréal.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

D'orientation est-ouest ce boulevard, d'une longueur de 7,2 km, s'étend de la rue Saint-Denis à la rue Mignault (une rue à l'est du boulevard Langelier). Il traverse le nord de l'arrondissement Mercier—Hochelaga-Maisonneuve et constitue la principale artère est-ouest de l'arrondissement Rosemont—La Petite-Patrie.

Selon les secteurs, le boulevard Rosemont présente des visages variés: sa vocation est tour à tour commerciale, résidentielle et institutionnelle (école, église, hôpitaux). Il longe aussi plusieurs parcs importants de l'est de Montréal.

Il possède un terre-plein central (élément distinctif d'un boulevard au Québec) entre le boulevard Saint-Michel et la rue Mignault.

  • À l'est, le boulevard Rosemont s'achève au niveau de la petite rue Mignault, en face du cimetière de l'Est.
  • À l'ouest, il prolonge le viaduc Van Horne, qui franchit les voies ferrées du Canadien Pacifique.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Il rappelle le nom du village de Rosemont qui fut annexé à Montréal en .

Historique[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

L'origine du boulevard Rosemont remonte au début du XVIIIe siècle, lorsque les Sulpiciens, alors seigneurs de l'île de Montréal, décident d'ouvrir l'intérieur de l'île à la colonisation. Cette décision fait suite à la signature du traité de la Grande paix de Montréal de 1701 avec les Iroquois, qui garantit une certaine sécurité aux Français dans les zones rurales. Les Sulpiciens tracent un chemin, de part et d'autre duquel ils alignent de longues bandes de terres agricoles, selon le système d'occupation et de découpage du territoire des rangs, typique de la Nouvelle-France. À Montréal, les rangs étant plutôt appelées des côtes; le nouveau chemin est nommé «chemin de la côte de la Visitation».

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le secteur demeure essentiellement agricole. En 1870, on y trouve un village, qui prend le nom de Petite-Côte.

Urbanisation[modifier | modifier le code]

Vers 1890, le Canadien Pacifique décide de construire des usines au nord de la rue Sherbrooke, usines appelées plus tard "Angus" en l'honneur de Richard Bladworth Angus. On confie l'achat des terrains nécessaires à une entreprise dirigée par Ucal-Henri Dandurand (1866-1941) et Herbert Samuel Holt (1856-1941). Plusieurs vastes terrains demeurent disponibles, dont des fermes entières dans le village de la Petite-Côte. Dandurand fait incorporer, en 1905, une nouvelle municipalité qu'on appelle le Village de Rosemont, nom que choisit M. Dandurand en souvenir de sa mère, née Rose Phillips. Le boulevard Rosemont est inauguré en 1908 et le Village de Rosemont est annexé à Montréal en .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

(de l'ouest vers l'est)
Bibliothèque Marc-Favreau

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Au Québec, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, même si, en réalité, le fleuve coule du sud-ouest vers le nord-est.