Boulevard André-Aune — Wikipédia

Boulevard André-Aune
Image illustrative de l’article Boulevard André-Aune
Boulevard vu de la place Sancta-Maria
Situation
Coordonnées 43° 17′ 16″ nord, 5° 22′ 16″ est
Arrondissement 6e et 7e
Quartier Palais de Justice, Saint-Victor
Tenant Cours Pierre-Puget
Aboutissant Place Sancta-Maria
Morphologie
Type Rue
Longueur 383 m
Largeur 20 m
Transport
Bus Autobus de MarseilleLigne 60
Histoire
Anciens noms Boulevard Gazzino
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Boulevard André-Aune

Le boulevard André Aune est une voie marseillaise située dans les 6e et 7e arrondissements de Marseille.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle va du cours Pierre-Puget à la place Sancta Maria à laquelle on accède par un escalier. C'est la voie la plus pentue de Marseille avec un dénivelé de 15%.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle doit son nom actuel à André Aune, l’organisateur et le chef départemental de l’armée secrète des mouvements unis de Résistance, fondateur du journal clandestin “Le Marseillais”, qui sera fusillé par la Gestapo le à Signes, dans le Var.

Il est étrange de noter la communauté de destin entre André Aune et un autre jeune natif du boulevard Gazzino, Antoine Diouf (né le au n° 71) qui fut lui aussi résistant et supplicié avec son camarade Albin Durand, le à Sarrians (Vaucluse), par un commando de collaborateurs français, membres du PPF et de la Gestapo.

Historique[modifier | modifier le code]

Elle s’appelait « boulevard Gazzino » du nom du propriétaire qui cède en 1819 les terrains pour sa réalisation.

Le , peu de temps après l'armistice, une grande course cycliste est organisée dans cette rue qui présente une des plus fortes rampes de Marseille, avec une pente de 14 % de moyenne sur 400 m. Ouverte aux coureurs de toute catégorie, cette épreuve est remportée par un jeune amateur de 19 ans[1].

Le , après d'importantes et exceptionnelles chutes de neige sur Marseille et sa région, des jeunes ont installé au beau milieu de la rue un tremplin de neige confectionné à l'aide d'une poubelle renversée. De nombreux marseillais ont alors profité de la rareté de l’évènement en dévalant à ski les pentes de la colline de Notre-Dame-de-la-Garde jusqu'au tremplin du boulevard André Aune. De nombreux journalistes et photographes amateurs ont immortalisé l'instant et les prouesses techniques des skieurs.

Du au un important dysfonctionnement électrique (coupure du courant) a touché les deux tiers inférieurs du boulevard. Une solution provisoire a été apportée, se traduisant par la mise en place de gros câbles noirs extérieurs encore visibles sur la façade des immeubles au mois d'aout 2013.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Bouyala d'Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
  • Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Gallocher,Marseille, Zigzags dans le passé, Tacussel, Marseille, 1993,4 volumes Marseille, tome 3, p. 149-151, (ISBN 2-903963-63-0)