Bordure (cyclisme) — Wikipédia

La bordure est, en cyclisme, un groupe de coureurs séparés des autres à cause d'une soudaine accélération en tête de peloton.

Vue schématique aérienne de la disposition de l'éventail et de la bordure. Les coureurs de déplace vers le haut de l'image en suivant la route. Des fléches indiquent la direction du vent, qui vient du coin en haut à gauche de l'image. Les coureurs à l'arrière du groupe, dans la bordure, sont collés au bord droit de la route. À l'avant les coureurs sont échelonnés, du côté gauche de la route à l'avant, au côté droit de la route, en arrière.
Vue schématique aérienne de la disposition de l'éventail et de la bordure

Si le vent arrive de côté ou de 34 face, un groupe de coureurs en tête de peloton se dispose en éventail (jusqu'à la bordure de la chaussée) de sorte qu'un coureur suivant l'éventail ne peut plus profiter du coureur précédent pour s'abriter du vent. Si le groupe de coureurs en éventail accélère brusquement, les coureurs suivant directement l'éventail se retrouvent en file indienne, derrière la queue de l'éventail, et ne sont donc plus protégés du vent. Dans ces conditions, il est très difficile de suivre le rythme, ce qui provoque une ou plusieurs cassures au sein du peloton.

Le coup de bordure peut servir plusieurs objectifs, comme la victoire de la course ou la mise en difficulté de concurrents directs, à l'image par exemple de Thibaut Pinot dans l'étape Saint Flour - Albi, du Tour de France 2019, rejeté à 1 minute 40 secondes du maillot jaune, ainsi que de nombreux favoris du Tour comme Alberto Contador, dans l'étape de Zélande en 2015[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La bordure, définition et technique sur le site vcpontois.
  2. « Ce qui a changé dans le Tour de France (2/5): Quand les bordures nous font kiffer les étapes de plat », sur 20minutes.fr, (consulté le )