Bombardement de Marseille (1940) — Wikipédia

Bombardements de Marseille
Description de cette image, également commentée ci-après
Des bombardiers Savoia-Marchetti SM.79, similaires à ceux utilisés par les Italiens lors du raid du 21 juin.
Informations générales
Date (premier raid)
(second raid)
Lieu Marseille (France)
Issue Armistice du 22 et du 24 juin 1940
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Forces en présence
Dewoitine D.520
Unités de DCA
Heinkel 111
Savoia-Marchetti SM.79
Pertes
Premier raid Allemand
32 civils morts
une soixantaine de blessés
Second raid Italien
122 à 144 victimes civiles
146 blessés

Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France

Batailles




Percées de la Meuse et rupture du front belge :


Tentatives de contre-attaques alliées :


Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :


Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :


Front italien et percée allemande dans le Sud :

Les bombardements de Marseille sont des attaques aériennes menées par la Luftwaffe puis par la Regia Aeronautica en contre les infrastructures et le port de Marseille pendant la bataille de France.

Les bombes larguées par les avions ennemis touchèrent notamment le vieux-port et ses alentours, faisant de nombreuses victimes civiles.

Déroulement des raids aériens[modifier | modifier le code]

Le , des formations de Heinkel 111 allemands bombardent la ville, causant la mort de 32 civils et en blessant une soixantaine d'autres. Le port est notamment touché. Les villes de Chasse-sur-Rhône, Lyon et de Grenoble sont également attaquées par les avions allemands.

Dans la nuit du 21 au 22 juin, alors que l'Italie a déclaré la guerre à la France onze jours plus tôt[1], 6 à 10 bombardiers Savoia-Marchetti SM.79 du 104e Gruppo (46e Stormo) attaquent Marseille en deux vagues successives. La DCA française réagit sans succès et les chasseurs Dewoitine D.520 de l'Armée de l'Air ne peuvent les rattraper.

Cette nuit-là, 4 200 kg de bombes sont larguées sur la ville, faisant de 122 à 144 victimes civiles[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Pierre Eugène Caroff, Le Théâtre méditerranéen, Service historique de la Marine, 1960. OCLC 462415817.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]