Bolet de Quélet — Wikipédia
Suillellus queletii
Règne | Fungi |
---|---|
Division | Basidiomycota |
Classe | Agaricomycetes |
Sous-classe | Agaricomycetidae |
Ordre | Boletales |
Famille | Boletaceae |
Genre | Suillellus |
Suillellus queletii, le Bolet de Quélet, anciennement Boletus queletii, est une espèce de champignons basidiomycètes du genre Suillellus dans la famille des Boletaceae. Il est caractérisé par son pied lisse sans ornementation, à la base de couleur betterave.
Taxonomie[modifier | modifier le code]
Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi, 2014[1].
L'espèce a été initialement classée dans le genre Boletus sous le basionyme Boletus queletii Schulzer, 1885[1].
Synonymes[modifier | modifier le code]
Suillellus queletii a pour synonymes[1] :
- Boletus queletii Schulzer, 1885
- Dictyopus queletii (Schulzer) Quél.
- Suillus queletii (Schulzer) Kuntze, 1898
- Tubiporus queletii (Schulzer) Imler ex S. Ahmad, 1962
- Tubiporus queletii (Schulzer) Maire, 1937
- Versipellis queletii (Schulzer) Quél., 1886
- Versipellis queletii (Schulzer) Quélet, 1886
Noms vulgaires et vernaculaires[modifier | modifier le code]
Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Bolet de Quélet[2].
Description du sporophore[modifier | modifier le code]
Les bolets sont des champignons dont l'hyménophore à tubes se sépare facilement de la chair du chapeau, avec un pied central assez épais et une chair compacte. Ils ont un chapeau rond devenant convexe à mesure qu’ils vieillissent.
Son chapeau est velouté, brun orangé à brun-rouge, parfois avec des teintes cuivrées ou olivâtres.
Son hyménophore présente des pores jaunes à orangés, surmontant des tubes jaunâtres devenant olivâtres, bleuissant à la pression ou à la coupe.
Son stipe est de couleur crème à jaunâtre clair, sans réseau, couvert de très fines granulations, presque indistinctes, si ce n'est sublisse. La base de ce pied est typiquement de couleur rouge betterave, à l'extérieur comme à la coupe.
Sa chair est jaune pâle, bleuissante à la coupe, de couleur rouge betterave à la base. Sa saveur est douce et son odeur est faible[3].
- Chapeau brun orangé à brun-rouge
- Pores jaunes à orangés
- Stipe très finement ponctué à sublisse
- Bleuissement de la chair à la coupe et base du pied betterave
Caractéristiques microscopiques[modifier | modifier le code]
Ses spores mesurent 10-13,5 x 5-6,5 µm[3].
Variétés et formes[modifier | modifier le code]
- Suillellus queletii f. discolor
- Suillellus queletii f. junquilleus
- Suillellus queletii var. rubicundus
- Suillellus queletii var. aurantiacus
- Suillellus queletii var. lateritius
- Suillellus queletii var. pseudoluridus
- Suillellus queletii var. squarrosipes
- Suillellus queletii var. zugazae[4]
Galerie[modifier | modifier le code]
Habitat[modifier | modifier le code]
C'est une espèce mycorhizienne, poussant sous feuillus, surtout sous chênes et charmes dans les bois clairs[4].
Comestibilité[modifier | modifier le code]
Le Bolet de Quélet est comestible à condition de prendre la précaution de bien le cuire car il est toxique si il est consommé cru ou mal cuit[5].
Confusions possibles[modifier | modifier le code]
Le Bolet de Quélet est à comparer avec d'autres espèces du genre Suillellus, notamment le Bolet blafard (Suillellus luridus), possédant un réseau.
On peut également le confondre avec le Bolet à pied jaune (Neoboletus xanthopus), la différence se fera par la base de couleur betterave et le chapeau plus rouge et uniforme pour Suillellus queletii.
On pourrait aussi le confondre avec une espèce extrêmement rare, le Bolet d'Adonis (Suillellus adonis) aux pores typiquement jaunâtres et au chapeau plutôt rosé.
Lorsque son court réseau n'est pas mis en évidence, le Bolet terne (Suillellus comptus), lui ressemble aussi.
Attention aux confusions avec le toxique Bolet des loups (Rubroboletus lupinus) qui a un chapeau avec des teintes rosées et pas de base betterave.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Guillaume Eyssartier & Pierre Roux : Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017.
- Régis Courtecuisse & Bernard Duhem : Champignons de France et d'Europe, Delachaux, 2013.
- Thomas Læssøe & Jens H. Petersen : Les champignons d’Europe tempérée, volume 1 et 2, Biotope, 2020.
- Jean-Claude Gerber & Nicolas Schwab : Champignons, guide de terrain : 2ᵉ édition revue et augmentée, Rossolis, 2023.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Catalogue of Life : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi 2014 (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi, 2014 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Suillellus queletii (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi (2014) (consulté le )
Notes et références[modifier | modifier le code]
- V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 24 mars 2024
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 24 mars 2024
- « Mycocharentes - Suillellus queletii »
- « MycoDB : Fiche de Suillellus queletii », sur www.mycodb.fr (consulté le )
- « Boletus queletii », sur www.francini-mycologie.fr (consulté le )