Boeil-Bezing — Wikipédia

Boeil-Bezing
Boeil-Bezing
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nay
Maire
Mandat
Marc Dufau
2020-2026
Code postal 64510
Code commune 64133
Démographie
Gentilé Belvézinois
Population
municipale
1 336 hab. (2021 en augmentation de 5,7 % par rapport à 2015)
Densité 157 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 20″ nord, 0° 15′ 55″ ouest
Altitude Min. 218 m
Max. 412 m
Superficie 8,50 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Boeil-Bezing
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Boeil-Bezing

Boeil-Bezing (en béarnais Buelh-Vesing ou Boélh-Besing) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont les Belvézinois et les Belvézinoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Boeil-Bezing se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 12 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 17 km de Pontacq[4], bureau centralisateur du canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Baudreix (1,9 km), Bordes (2,0 km), Angaïs (2,2 km), Pardies-Piétat (2,8 km), Saint-Abit (2,9 km), Bourdettes (2,9 km), Beuste (2,9 km), Arros-de-Nay (2,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Boeil-Bezing fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Boeil-Bezing.

La commune est drainée par le gave de Pau, le Lagoin, le canal du Lagoin, le canal du Moulin, le Lama, un bras du gave de Pau, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[9].

Le Lagoin, d'une longueur totale de 28,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Bizanos, après avoir traversé 13 communes[10].

Le canal du Lagoin, d'une longueur totale de 14,9 km, prend sa source dans la commune de Coarraze et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Meillon, après avoir traversé 8 communes[11].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 196 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bénéjacq à 5 km à vol d'oiseau[15], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 244,1 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[20], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[21],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22],[Carte 3] : les « saligues amont du gave de Pau » (471,99 ha), couvrant 10 communes du département[23] Quelques espèces très présentes sur les rives au niveau de Boeil-Bezing: Le canard colvert, l'aigrette, le héron cendré, le petit gravelot, la bergeronnette (oiseaux), le gerris, le vulcain, la demoiselle, la phrygane, le staphylin (insectes).

La commune est aussi concernée par deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[22],[Carte 4] :

  • les « bois de Benejacq, Bordères, Boeil et Bordes » (2 158 ha), couvrant 13 communes du département[24] ;
  • le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Boeil-Bezing est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes[29] et 204 037 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), forêts (27,9 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

  • Bezing
  • Boeil
  • le Bois
  • Gabarès
  • La lanne
  • Saligua
  • Village
  • Le hameau

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales 38, 839, 937 et 938.

La ligne 934 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui mène de Pau à Asson, possède trois arrêts à Boeil-Bezing.

Sentiers de randonnée[modifier | modifier le code]

Le chemin Henri-IV, chemin de randonnée qui relie le château de Franqueville à Bizanos, près de Pau au lac de Lourdes (Hautes-Pyrénées), traverse le bois de Boeil.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Boeil-Bezing est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau, le canal du Lagoin et le Lagoin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2004, 2007 et 2009[37],[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Boeil-Bezing.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 19,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[39].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Boeil[modifier | modifier le code]

Le toponyme Boeil apparaît sous les formes Bolh (1376[40], montre militaire de Béarn[41]) et Boelh (1385[40], censier de Béarn[42]).

Boeil signifierait « petit bœuf » selon certains[Qui ?], mais Albert Dauzat et Charles Rostaing[43] y voient une racine prélatine *bol, « hauteur », que l'on retrouverait dans Beuil (Alpes-Maritimes, Boleo vers 1200), Boule-d'Amont (Pyrénées-Orientales), Bouleternère (ternère < terra nigra) et la formation tautologique Montbolo (Pyrénées-Orientales).

Son nom béarnais est Buelh[44] ou Boélh[45].

Bezing[modifier | modifier le code]

Le toponyme Bezing apparaît sous les formes la cort de Bezii (1343[40], hommages de Béarn[46]), Besii et Besinch (respectivement 1385[40] et 1402[40], censier de Béarn[42]), Bessincq, Vesin, Besin et Bezincq (respectivement vers 1538[40], 1546[40] et 1675[40] pour les deux dernières formes, réformation de Béarn[47]), Besing (1793[48] ou an II) et Bézing (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[40]).

Bezing renvoie au besiaü qui était la communauté de voisins, autrefois chargée de la gestion de la commune, terme dérivé du latin viciniu(m), communal, parent du latin populaire *vecinu(s) (latin classique vicinus, dérivé de vicus) qui a donné « voisin » en français.

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Batbielle désigne un ensemble de landes et de bois, s’étendant sur le territoire des communes d’Angaïs, Beuste, Boeil, Bénéjacq, Bordères, Lagos et Mirepeix, placé sous la juridiction des jurats de Beuste. C’est également le titre d’un archidiaconé du diocèse de Lescar, correspondant à l’emprise des cantons de Nay et de Clarac. On retrouve ce toponyme sous les graphies Baigbiella (XIIIe siècle[40], fors de Béarn[49]), archidiagonat de Batbilhe (1385[40], censier de Béarn[42]), Batbielhe et l’arsidiagonat de Begbielle (respectivement 1396[40] et 1400[40], notaires de Navarrenx[50]), le conbent de Bagbielhe et les Abbatbielles (respectivement 1538[40] et 1675[40], réformation de Béarn[47]).

Histoire[modifier | modifier le code]

Auriol Centulle, troisième fils de Centulle IV de Béarn et d'Angèle d'Oloron, était seigneur de Clarac, Igon, Baudreix, Boeil et Auga.

Paul Raymond[40] note qu'en 1385, Boeil comptait vingt-neuf feux et Bezing quatre. Les deux villages dépendaient du bailliage de Pau.

Au XIIe siècle, Un archiprètré du diocèse de Lescar avait Boeil pour siège[40]. Bezing resta sous la juridiction des jurats de Pau jusqu'en 1576[40].

La terre de Boeil fut érigée en baronnie en 1651. Les barons de Boeil étaient seigneurs de Baudreix, Beuste, Clarac, Lagos et à la fin du XVIIIe, barons de Coarraze.

Après la Réforme, le protestantisme est présent surtout à Bezing où les membres de la communauté sont surnommés Lous huganautz de Bezing. À Boeil, village plus catholique, on parle des candélès de Boeil. Aujourd'hui encore, comme dans plusieurs villages de la plaine, mais plus particulièrement à Boeil-Bezing, les maisons des vieilles familles protestantes sont reconnaissables aux piliers du portail surmontés d'une boule alors que chez les catholiques, les piliers sont surmontés d'une coupe.

La commune de Boeil-Bezing est née en février 1868 de l'union de deux villages autrefois séparés, Boeil (plus au sud), et Bezing (au nord). Entre ces deux bourgs, des maisons se sont édifiées de sorte que le village apparaît aujourd'hui comme étiré le long de la route reliant Pau à Lourdes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Boeil-Bezing
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1971 Pierre Fouchet   agriculteur
1971 2001 Jean-Jacques Pèes PS agriculteur
2001 En cours Marc Dufau PS enseignant
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Boeil-Bezing appartient à cinq structures intercommunales[51] :

  • la communauté de communes du Pays de Nay ;
  • le syndicat d’eau potable et d’assainissement du Pays de Nay (SEAPAN) ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat de défense contre les inondations du bassin du Lagoin ;
  • le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

En 2021, la commune comptait 1 336 habitants[Note 10], en augmentation de 5,7 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
510505564591647675690715706
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
693643786787771787792779689
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
683655671606576583586562670
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7737919301 0099629351 1471 2361 274
2021 - - - - - - - -
1 336--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

De 1793 à 1861, la population indiquée ne reflète que celle de Boeil, encore séparé de Bezing, dont la population durant cette même période est décrite ci-dessous[56].

Évolution de la population
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
99100-142166147131154150
1856 1861 - - - - - - -
157139-------
(Sources : Cassini)

Boeil-Bezing fait partie de l'aire urbaine de Pau.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'Ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Les restes de la motte féodale témoignent de l'ancienneté du village.

Le château, vaste édifice carré, domine une partie du village. Il fut édifié au début du XIXe siècle par la famille Bernadotte. Jeanne de Saint-Jean (1728-1809), mère du maréchal Bernadotte, est née à Boeil. Le 20 février 1754, elle épouse Henri Bernadotte à Boeil. Leur fils Jean-Baptiste devient maréchal de Napoléon, puis roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV de Suède. Son neveu est enterré à Boeil-Bezing.

Un autre château, demeure des barons de Boeil existait avant la Révolution au sud-ouest du village. Il n'en reste que quelques murs d'enceinte du domaine.

Le village compte trois moulins à eau le long du canal du Baniou, ouvrage construit en dérivation du gave de Pau.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Vincent-Diacre[57] a été partiellement édifiée en 1871, à l’emplacement de l’église primitive, détruite lors d’un incendie. L’entrée latérale conserve le tympan[58] roman d’origine (XIIe siècle), mais d'anciennes fresques du XVe siècle, découvertes lors de la reconstruction de l'édifice, ont été perdues.

Le temple est à l'origine l'église de Bezing, l'église Saint-Girons qui date du XVIe siècle. En 1806, elle est mise à disposition des protestants et devient un temple réformé.

Le village comporte également deux lieux de culte évangéliques.

Équipements[modifier | modifier le code]

Éducation

Boeil-Bezing dispose d'une école primaire (Les Coquelicots).

Transports

La gare de Boeil-Bezing a été en service pendant un siècle, de 1867 à 1967.

Un aérodrome privé est situé sur la commune, à l'est du village, derrière le coteau, à proximité de Gomer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  4. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Boeil-Bezing » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Boeil-Bezing », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Boeil-Bezing », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Boeil-Bezing », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b et c « Métadonnées de la commune de Boeil-Bezing », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Boeil-Bezing et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Boeil-Bezing et Pontacq », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Boeil-Bezing », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Fiche communale de Boeil-Bezing », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  9. Sandre, « le gave de Pau ».
  10. Sandre, « le Lagoin ».
  11. Sandre, « le canal du Lagoin ».
  12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Orthodromie entre Boeil-Bezing et Bénéjacq », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Benejacq » (commune de Bénéjacq) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Benejacq » (commune de Bénéjacq) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Boeil-Bezing », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Boeil-Bezing », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  24. « ZNIEFF les « bois de Benejacq, Bordères, Boeil et Bordes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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