BlaBlaCar Bus — Wikipédia

BlaBlaCar Bus
logo de BlaBlaCar Bus
Logo de BlaBlaCar Bus.
illustration de BlaBlaCar Bus
Un autocar à Barcelone (gare du Nord).

Création (SNCF-C6)[1]
Dates clés • 2012 : lancement de la marque et du réseau iDBUS
• 2015 : iDBUS est renommée Ouibus
• 2019 : prise de participation majoritaire de la société Comuto ; Ouibus devient BlaBlaBus
• 2021 : BlaBlaBus devient BlaBlaCar Bus
Fondateurs SNCF
Forme juridique Société par actions simplifiée unipersonnelle
Siège social Drapeau de la France France
Direction Julien Lafouge (depuis le )
Actionnaires Comuto (majoritaire)
Activité Transports routiers réguliers de voyageurs (APE : 4939A)
Produits Autocar
Société mère Comuto (BlaBlaCar)
Effectif 218 (fin 2017)
SIREN 519 037 147
Site web www.blablacar.fr/bus

Fonds propres 3 122 200  (au )
Dette 1 510 800  (au )
Chiffre d'affaires 55 306 400  (au )
Résultat net −36 094 700  (au )

BlaBlaCar Bus, anciennement BlaBlaBus (et antérieurement iDBUS puis Ouibus), est un réseau de lignes d'autocar à longue distance, en France et en Europe. En France, il dessert environ 40 villes, mais également les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly, Lyon-Saint-Exupéry et Nice-Côte d'Azur.

Depuis la promulgation de la « loi Macron » en , la compagnie iDBUS, devenue Ouibus en , a ajouté de nouvelles destinations en France, où elle concurrence directement les activités ferroviaires de sa société mère (SNCF) qui la finance à pertes sur ce marché du transport de personnes par autocar[2].

Ouibus, anciennement marque commerciale de la société SNCF-C6 (désormais C6), a été acquise par la société Comuto (BlaBlaCar) en [3]. À cette occasion, la SNCF devient actionnaire minoritaire de BlaBlaCar au même titre que les anciens actionnaires de Comuto (personnes privées et fonds de capital-risque)[4],[5], tandis que Ouibus devient BlaBlaBus, renommé BlaBlaCar Bus au printemps 2021[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révélé en sous le nom de « Speed », le service commercial d'iDBUS a été lancé le , desservant Amsterdam, Bruxelles et Londres depuis le premier hub de Paris-Bercy[7],[8]. Une desserte nationale entre Lille et Paris est proposée depuis le [9].

Avec le lancement de la desserte de Milan et Turin, un deuxième hub est créé le à Lyon-Perrache[9]. Depuis le , la desserte nationale entre Lyon et Paris-Bercy et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle et Lyon est également autorisée[10]. Le , la compagnie ajoute une nouvelle liaison entre Marseille/Aix-en-Provence et Nice, Gênes et Milan[11].

Depuis le , une liaison de nuit est proposée entre Lyon-Perrache et Barcelone[12].

En , la compagnie lance une liaison LondresAmsterdam via Bruxelles, puis complète la liaison Lyon-Perrache – Barcelone avec les villes de Montpellier et Nîmes en [pertinence contestée].

En , la directrice Rachel Picard laisse la place à Roland de Barbentane[réf. nécessaire]. Le , un mois après la promulgation de la « loi Macron », l'entreprise est renommée Ouibus, et ajoute plusieurs destinations françaises.

En , un mouvement de concentration commence avec un rapprochement avec Starshipper qui regroupe 32 entreprises indépendantes. La flotte passera à 200 cars[13],[14],[15].

En , la SNCF lance Ouibus dans une augmentation de capital de 16 millions d'euros, portant ainsi le capital à 80,5 millions, pour faire face aux ventes à perte pratiquées sur le secteur[16].

Fin , Ouibus établit un partenariat avec les leaders britanniques (National Express), espagnol (ALSA) et italien pour améliorer son réseau en Europe[17].

Ouibus comptabilise un déficit net de 36,1 millions d'euros en , pour un chiffre d'affaires de 55,3 millions d'euros. Ainsi, depuis , les pertes accumulées atteignent 165 millions d'euros[18].

En , des négociations sont en cours en vue du rachat de 100 % du capital de Ouibus par BlaBlaCar[19]. Le service sera alors renommé progressivement BlaBlaBus[20][source insuffisante]. Le , la direction de Ouibus annonce l'ouverture d'un plan de sauvegarde de l'emploi pour la moitié des salariés de la compagnie[19].

En , BlaBlaCar annonce que les Ouibus seront rebaptisés BlaBlaBus avant la fin de l'année [21]. BlaBlaCar souhaite implanter ces nouveaux cars à l'étranger en reliant 60 villes du Benelux et d'Allemagne[22]. Le rachat par BlaBlaCar est effectif le [3].

Blablacar-Bus n'emploie aucun personnel de conduite et n'exploite aucun autocar en direct. L'activité est sous-traitée à des autocaristes indépendants qui effectuent pour le compte de Blablacar-Bus les liaisons nationales et internationales.

Aucun billet n'est disponible à l'achat dans les autocars. La réservation doit être préalablement faite sur l'application et le site internet de Blablacar.

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

La SNCF achète[Quand ?] 46 autocars auprès de deux constructeurs : Setra et Irisbus[23]. Le parc se répartit entre 26 Setra S 416 GT-HD/2 et 20 Irisbus Magelys Pro[23]. Les véhicules, qui respectent la norme d'émission Euro 5, sont équipés du réseau Wi-Fi, de prises électriques et de toilettes[24].

Depuis que Ouibus est devenu Blablabus, devenu ensuite Blablacar Bus, les autocars appartiennent désormais aux sous-traitants. Les aménagements intérieurs, services individuels et la livrée varient d'un sous-traitant à l'autre.

Résultats financiers[modifier | modifier le code]

Pour la première année d'exercice , SNCF-C6 affiche un chiffre d'affaires d'environ 2 millions d'euros[25]. Le résultat a été déficitaire à hauteur de 16,6 millions d'euros, ce qui s'explique en partie par le lancement d'activité et l'investissement nécessaire, notamment pour l'achat du parc d'autocars[25].

Depuis , cette société n'a eu aucun exercice bénéficiaire, cumulant 166 millions d'euros de déficit[26][source insuffisante].

Chiffres clés (en euros) (Source : Site verif bilans de l'entreprise)
Année Chiffre
d'affaires
Charges
d'exploitation
Résultat
55 306 400 94 669 300 −36 094 700
45 713 100 90 361 000 −45 675 700
25 579 000 66 277 000 −40 713 100
20 435 900 38 429 800 −18 742 400
12 709 900 37 384 800 −24 841 800

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « SNCF-C6 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur infogreffe.fr (consulté le ).
  2. « Avec ses cars Ouibus, la SNCF déraille encore », Capital.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b « BlaBlaCar finalise le rachat de Ouibus à la SNCF », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  4. Vincent Vérier, « La SNCF vend OuiBus à BlablaCar : La compagnie ferroviaire vend sa filiale de transport en autocar à BlaBlaCar et entre à hauteur de 5 % au capital du premier site européen de covoiturage », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « À qui appartient BlaBlaCar ? », sur blablacar.com (consulté le ).
  6. Pauline Damour, « Les BlaBlaBus, devenus BlaBlaCar, reprennent la route fin mars », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Robert Viennet, « SNCF : Speed avance vite, mais dans l'ombre », sur mobilicites.com, (consulté le ).
  8. Nathalie Arensonas, « Avec ses iDBUS, la SNCF veut jouer les autocaristes », sur mobilicites.com, (consulté le ).
  9. a et b Robert Viennet, « Avec son nouveau hub à Lyon, iDBUS met le cap sur l'Italie », sur mobilicites.com, (consulté le ).
  10. Nathalie Arensonas, « Les autocars de la SNCF à l'assaut du Paris-Lyon », sur mobilicites.com, (consulté le ).
  11. Robert Viennet, « iDBUS ouvre des liaisons de Marseille et Aix-en-Provence vers l'Italie », sur mobilicites.com, (consulté le ).
  12. Philippe Bette, « IDBus lance une navette de nuit Lyon/Barcelone pour petits budgets », sur rhone-alpes.france3.fr, (consulté le ).
  13. Mounia Van de Casteele, « La SNCF lance la concentration des autocars : Ouibus et Starshipper s'allient », sur La Tribune (consulté le ).
  14. Marianne Davril, « Autocars longue distance : Starshipper rejoint Ouibus », sur Boursier.com (consulté le ).
  15. « Autocars : le réseau Starshipper rejoint Ouibus », sur lefigaro.fr, Le Figaro (consulté le ).
  16. « Transports : nouvelle augmentation de capital pour les autocars Ouibus », sur lesechosdelafranchise.com.
  17. Valérie Collet, « Ouibus s'allie avec trois autocaristes européens », sur lefigaro.fr, Le Figaro, .
  18. « Ouibus : les bus de la SNCF restent un gouffre financier », Capital.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. a et b Éric Béziat, « La SNCF vend Ouibus à Blablacar », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  20. « Bientôt Ouibus sur BlaBlaCar ! », BlaBlaCar,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Racheté par BlaBlaCar, Ouibus sera rebaptisé BlaBlaBus », sur FIGARO, (consulté le ).
  22. « BlaBlaCar va lancer des lignes de bus en Allemagne », sur FIGARO, (consulté le ).
  23. a et b « Lignes d'autocars : la SNCF accélère sur le projet Speed », sur wk-transport-logistique.fr, (consulté le ).
  24. « BLABLABUS | Réservation : bagages, frais, sièges, wifi à bord, prises électriques », sur quellecompagnie.com (consulté le ).
  25. a et b « 16 millions de déficit pour la filiale de la SNCF iDBUS »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lesechos.fr, (consulté le ).
  26. [1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]