Bill English — Wikipédia

Bill English
Illustration.
Bill English en septembre 2018.
Fonctions
Chef de l'Opposition

(4 mois et 1 jour)
Prédécesseur Jacinda Ardern
Successeur Simon Bridges

(2 ans et 20 jours)
Prédécesseur Jenny Shipley
Successeur Don Brash
Chef du Parti national

(1 an, 2 mois et 15 jours)
Prédécesseur John Key
Successeur Simon Bridges

(2 ans et 20 jours)
Prédécesseur Jenny Shipley
Successeur Don Brash
39e Premier ministre de Nouvelle-Zélande
Ministre de la Sécurité nationale et du Renseignement

(10 mois et 14 jours)
Monarque Élisabeth II
Gouverneur Dame Patsy Reddy
Gouvernement English
Coalition NZNPUFMPACT
Prédécesseur John Key (Premier ministre)
Successeur Jacinda Ardern
Vice-Premier ministre de Nouvelle-Zélande
Ministre des Finances

(8 ans et 23 jours)
Premier ministre John Key
Prédécesseur Michael Cullen
Successeur Paula Bennett (vice-PM)
Steven Joyce (Finances)
Ministre de l'Infrastructure

(3 ans et 25 jours)
Premier ministre John Key
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Trésorier de Nouvelle-Zélande

(5 mois et 13 jours)
Premier ministre Jenny Shipley
Prédécesseur Bill Birch
Successeur Michael Cullen
Membre de la Chambre des représentants

(17 ans, 11 mois et 8 jours)
Circonscription Clutha-Southland
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Todd Barclay
Biographie
Nom de naissance Simon William English
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Lumsden (Nouvelle-Zélande)
Nationalité Néo-Zélandais
Parti politique Parti national
Conjoint Mary Scanlon
Diplômé de Université Victoria de Wellington
Université d'Otago
Profession Agriculteur
Religion Catholicisme

Signature de Bill English

Bill English
Premiers ministres de Nouvelle-Zélande

Simon William English dit Bill English, né le à Lumsden (Nouvelle-Zélande), est un homme d'État néo-zélandais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bill English travaille dans la ferme familiale de Dipton avant de rejoindre le Trésor. Élu à la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande en 1990, il intègre le gouvernement de Jim Bolger en 1996 et est promu ministre de la santé quelques mois plus tard, après les élections. Il conserve son poste lorsque Jenny Shipley devient premier ministre. En 1999, il est nommé ministre des finances dans le gouvernement de cette dernière[1].

Après la victoire des travaillistes en 1999, English prend la tête du Parti national en 2001. Le parti est cependant balayé aux élections législatives suivantes, réunissant moins d'un quart des voix. En octobre 2003, English est battu à la direction du parti[1].

À la suite des élections de 2005, John Key devient dirigeant du Parti national et English son adjoint. Trois ans plus tard, Key remporte les élections et nomme English vice-premier ministre et ministre des finances[1].

Le , English est désigné Premier ministre après la démission, pour raisons familiales, de John Key le [2].

Il mène le Parti national lors des élections législatives de 2017. D'abord donné largement favoris, les conservateurs voient leur avance se réduire considérablement lorsque Jacinda Ardern prend la tête du Parti travailliste ; les deux partis sont désormais au coude-à-coude[3]. Le soir des élections, le Parti national remporte 46 % des suffrages et 58 sièges, à trois sièges de la majorité absolue[4]. Après le comptage des bulletins postaux et de l'étranger[4], l'avance se réduit à 44 % et 56 sièges[1]. Malgré cette première place aux élections, les Verts et Nouvelle-Zélande d'abord décident de soutenir la travailliste Ardern au poste de Premier Ministre[5],[6] ; les trois partis disposent ensemble d'une majorité de 63 sièges à la Chambre des représentants[7].

Positions politiques[modifier | modifier le code]

Catholique pratiquant, Bill English est conservateur sur les questions de société : il s'oppose à l'avortement, à l'euthanasie et a voté contre la loi autorisant le mariage homosexuel en Nouvelle-Zélande[8],[9]. Cependant, après avoir été désigné Premier ministre, il affirme qu'il a changé d'avis sur la question du mariage entre couples de même sexe et qu'il n'utilisera pas sa position pour mettre en œuvre un programme conservateur sur le plan social[9].

Bill English est favorable au maintien de la monarchie en Nouvelle-Zélande[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Claire Trevett, « Bill English takes hard road back to Opposition », sur nzherald.co.nz, (consulté le ).
  2. » Bill English, nouveau premier ministre de Nouvelle-Zélande », Le Monde, 12 décembre 2016.
  3. Agence France-Presse, « Résultat incertain pour les élections législatives en Nouvelle-Zélande », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. a et b Agence France-Presse, « Nouvelle-Zélande: les chefs de partis en mission pour séduire un arbitre populiste », sur liberation.fr, (consulté le ).
  5. Charlotte Chabas, « La « stratosphérique » Jacinda Ardern devient première ministre de la Nouvelle-Zélande », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. Agence France-Presse, « La Nouvelle-Zélande élit sa plus jeune première ministre », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  7. Reuters, « Alternance politique en vue en Nouvelle-Zélande », sur fr.news.yahoo.com, (consulté le ).
  8. Agence France-Presse, « Nouvelle-Zélande: Bill English, nouveau Premier ministre », sur challenges.fr, (consulté le ).
  9. a et b (en) Isaac Davison, « Incoming Prime Minister Bill English U-turns on gay marriage », sur nzherald.co.nz, (consulté le ).
  10. (en) « BREAKING NEWS - New Prime Minister Bill English says he supports the monarchy », sur RNZ, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]