Berti Vogts — Wikipédia

Berti Vogts
Image illustrative de l’article Berti Vogts
Berti Vogts en 2012
Biographie
Nom Hans-Hubert Vogts
Nationalité Allemand
Naissance (77 ans)
Büttgen
Taille 1,68 m (5 6)
Période pro. 1965 - 1979
Poste Défenseur droit puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1954-1965 VfR Büttgen
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1965-1979 Borussia M'gladbach 483 (40)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1967-1978 Allemagne de l'Ouest 96 (1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1986-1990 Allemagne (assistant)
1990-1998 Allemagne 66v 24n 12d
2000-2001 Bayer Leverkusen 11v 3n 11d
2001-2002 Koweït 2v 6n 3d
2002-2004 Écosse 8v 7n 16d
2007-2008 Nigeria 7v 3n 5d
2008-2014 Azerbaïdjan 15v 22n 34d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Hans-Hubert Vogts dit Berti Vogts est un footballeur allemand, né le à Büttgen, près de Düsseldorf (Allemagne). Il évoluait au poste de défenseur.

Ce défenseur tenace et accrocheur fut l'un des meilleurs de sa génération. Il évoluait au sein de l'équipe de Borussia Mönchengladbach, cinq fois vainqueur de la Bundesliga, qui fut dans les années 1970, le principal rival du Bayern Munich. International allemand, il a remporté le Championnat d'Europe des nations en 1972 et la Coupe du monde en 1974. Lors de ce tournoi, il fut particulièrement célèbre pour avoir muselé la star néerlandaise Johan Cruijff en finale.

Après sa carrière de joueur, il s'est reconverti comme entraîneur. C'est sous sa houlette que l'équipe d'Allemagne a remporté le Championnat d'Europe des nations en 1996. Cette performance fait de lui le seul à avoir remporté la compétition à la fois en tant que joueur puis en tant que sélectionneur.

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Formé au Borussia Mönchengladbach dont il sera l'un des joueurs majeurs par la suite, Berti Vogts fait ses débuts professionnels en Bundesliga lors de la saison 1965/1966. Il devient rapidement un titulaire indiscutable de l'équipe au poste de défenseur. Tout aussi rapidement, il est surnommé der Terrier[1] en raison de sa pugnacité et de sa ténacité à ne jamais lâcher ses adversaires. Avec des joueurs comme Günter Netzer, Jupp Heynckes ou Herbert Wimmer, le Borussia Mönchengladbach se pose comme le rival du Bayern Munich de Franz Beckenbauer, Gerd Müller et de Sepp Maier. En 1971, le Borussia Mönchengladbach est le premier club allemand a remporter pour la deuxième fois d'affilée le championnat. Pendant toute sa carrière dans ce club, Berti Vogts remportera cinq fois le titre de champion de la Bundesliga. Il gagnera aussi deux fois la coupe UEFA en 1975 et 1979, une coupe d'Allemagne en 1973 et une supercoupe d’Allemagne.

Il a été désigné comme meilleur joueur d'Allemagne en 1971 et 1979. Il prendra sa retraite de joueur à l'issue de la saison 1979.

Vogts a joué 419 matches de Bundesliga et marqué 32 buts. Il a joué 64 matches dans des compétitions européennes et marqué 8 buts.

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Sélectionné en équipe nationale pour la première fois en 1967, Berti Vogts va rapidement y gagner ses galons de titulaire. Néanmoins, s'il fait partie du squad allemand qui remporte le championnat d'Europe des nations en 1972, il ne joue pas une minute lors du tournoi...

En 1974, il est titulaire pour la Coupe du monde organisée en Allemagne. Il se distingue particulièrement en finale du tournoi en muselant le prodige néerlandais Johan Cruyff.Ce dernier n'échappera que la première minute à la vigilance de Vogts, le temps de provoquer un pénalty. Le reste du match, Cruyff ne pourra se défaire du marquage de Vogts et empêcher la victoire des Allemands. En raison de la notoriété et du talent de Cruyff, ainsi que des conditions particulières d'une finale, il s'agit véritablement du plus haut fait d'armes de la carrière de Berti Vogts.

Entre 1966 et 1978, Berti Vogts a cumulé 96 sélections dans l'équipe d'Allemagne et a marqué 1 but. Il a porté le brassard de capitaine pendant 20 rencontres, notamment lors de la Coupe du monde 1978 en Argentine.

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Entré à la fédération en 1979, il s'est vu confier différentes sélections de jeunes. Il guida notamment les Cadets au titre de champion d'Europe en 1984 puis les Juniors en finale du Mondial au Chili, en 1987.

De 1986 à 1990, Vogts était l'adjoint du sélectionneur, chargé des joueurs de moins de vingt ans. Il était sélectionneur de l'équipe d'Allemagne de 1990 à 1998.

Avec l'équipe d'Allemagne il a remporté le Championnat d'Europe des nations en 1996 et terminé deuxième de cette compétition en 1992[2]. Dans son contrat, il était prévu que la fédération allemande lui verse 3000 € par mois jusqu'à la fin de ses jours.

Il met un terme à sa carrière d'entraîneur après les résultats moyens de l'équipe d'Écosse qui ne s'est pas qualifiée pour l'Euro 2004 et la Coupe du monde de football de 2006, avec entre autres deux matchs nuls humiliants contre l'équipe des Îles Féroé (2-2) et l'équipe de Moldavie (1-1).

En janvier 2007, il annonce son retour en tant que sélectionneur de l'équipe du Nigeria[3].

Le , il est nommé entraîneur de l'équipe d'Azerbaïdjan[4]. Il y reste six ans mais doit démissionner le après la correction reçue par son équipe contre la Croatie (0-6) en éliminatoires de l'Euro 2016[5].

Le , il rejoint comme conseiller technique le staff de l'équipe des États-Unis entrainée par Jürgen Klinsmann avec qui il avait déjà travaillé lors de la Coupe du monde 2014[6].

Palmarès de joueur[modifier | modifier le code]

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Equipe nationale[modifier | modifier le code]

Club[modifier | modifier le code]

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jeu de mots associant son nom, Vogts (prononcé en allemand : [ˈfoːkts]) et sa pugnacité égale à celle des chiens de cette race, pour obtenir quelque chose d'approchant phonétiquement de fox-terrier.
  2. « EURO 96 », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. « RFI - Officiel: Berti Vogts au Nigeria », sur www1.rfi.fr (consulté le )
  4. « Berti Vogts aux commandes », sur lequipe.fr, (consulté le )
  5. « Vogts démissionne », sur lequipe.fr, (consulté le )
  6. « Berti Vogts rejoint Jürgen Klinsmann », sur lequipe.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]